(Minghui.org)
Dans " Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de la grande région de New York 2009 " Maître a enseigné la Loi au sujet du Jugement dernier. Ceux qui ont joué des rôles positifs devront aussi faire face au Jugement. Cette Loi a profondément touché mon esprit, et j’ai cherché en moi-même la raison pour laquelle j'avais été si profondément affecté
En écrivant cet article, j’en suis venu à réaliser que cette partie de la Loi avait profondément touché mes attachements fondamentaux, " l’attachement à la Plénitude Parfaite, à mon niveau de cultivation et à moi-même. " Ils provenaient d’un égoïsme intense, dont je croyais m’être débarrassé. Cependant, il était en fait caché si profondément dans mon esprit que je n’osais pas y penser ni y toucher.
En mars 1999, j’ai commencé à cultiver Falun Dafa. Après le 20 juillet 1999, au début de la persécution, comme je n’avais pas bien étudié la Loi, avec un fort attachement à la Plénitude Parfaite, je suis allé à Beijing afin de valider Dafa. Je pensai que ce serait comme ce qui s’était passé lors du " Massacre du 4 juin ," que nous devrions probablement faire face à un déluge de balles et que certainement je mourrai. Pensant que si je mourrai, j’atteindrai la Plénitude Parfaite, j’ai pensé en moi-même : " Qu’il en soit ainsi. Ce sera juste un petit moment de douleur. Maître nous a dit de nous débarrasser de l’attachement à la vie et à la mort. " Après être arrivé à Beijing, j’ai trouvé que ce n’était pas comme je l'avais imaginé. Des policiers un uniforme et en civil étaient partout, et ils arrêtaient les gens. Après être allé à plusieurs endroits, je me suis rendu à Zunhua dans la Province de Hebei, où j’ai été arrêté. Un policier ivre a commencé à gifler et à boxer mon visage violemment. Je ne peux pas me souvenir combien de fois j’ai été battu. Ma figure avait viré au violet et enflé sous les coups. A cause de ma peur extrême, je me suis compromis.
En 2000, je suis retourné à l’Université afin de continuer mes études. J’ai lu les nouveaux écrits de Maître, et à travers l’étude de la Loi, j’en suis venu à comprendre que j’avais commis des erreurs. Avec plusieurs compagnons de pratique qui étaient aussi mes camarades d’étude, je suis de nouveau retourné à Beijing. Nous avons été arrêtés Place Tienanmen par le personnel de la section de la Sécurité de l’Université et ramenés sous escorte d’où nous étions venus. Nous avons ensuite été détenus au Centre de Détention de Siping. Plus tard, j’ai été envoyé au Camp de Travail Forcé de Heizuizi à Changchun. J’ai pensé que j'y serais torturé, mais à ma grande surprise, ce ne fut pas le cas. J’étais entouré par tous les gens " transformés" qui avaient abandonné la pratique du Falun Gong sous la contrainte. J’ai appris plus tard que le camp de travail ne nous laissait voir aucun des pratiquants de Falun Gong demeurés ferme dans leur croyance. Dans le camp de travail, je pensais que ces personnes qui avaient dévié de Dafa en étaient arrivés à une compréhension des principes à de plus hauts niveaux et qu'en renonçant, j’éliminais mon attachement à la Plénitude Parfaite, aussi j’ai écrit les «trois déclarations » et laissé une tache sur mon chemin de cultivation.
Les années qui ont suivi, parce que je ne pouvais pas étudier la Loi, je me suis peu à peu éloigné de la cultivation et je suis retombé au niveau d'un non pratiquant. J’étais même pire qu’une personne ordinaire. Le Maître bienveillant a vu que je n’avais pas perdu ma nature originelle et a arrangé des occasions pour que je revienne à la cultivation. Toutefois, après être retourné à la cultivation, dans un environnement confortable, je n’ai pas été diligent, juste comme Maître a mentionné :
" En particulier dans cette société actuelle vous avez tous vu que les choses négatives abondent, elles stimulent les attachements des gens, influencent leur esprit et leur cœur, entraînant sans cesse vers le bas les gens de ce monde, c’est vraiment effrayant. Les disciples de Dafa sont des êtres humains qui cultivent et pratiquent, pas des divinités qui cultivent et pratiquent, ce sont des hommes en cours de cultivation et pratique, il est donc possible qu’ils soient plus ou moins interférés. Si on ne se maîtrise pas bien, alors on est pareil aux gens ordinaires et, soumis à l’interférence, le comportement ne diffère pas de celui d’un homme ordinaire. Certains élèves n’ont pas vraiment connu d'épreuves démoniaques et petit à petit ils ont cessé d’avancer diligemment. En réalité, c’est parce qu’ils sont attachés à toutes sortes de tentations de la société ordinaire, et ont été entraînés vers le bas par ces séductions." (" Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de la grande région de New York 2009 ")
Bien que je n'étais pas diligent, je ne cessais de penser : " Même si je n’ai pas fait aussi bien que j’aurai du, je devrais aller dans un bon endroit. A partir du moment ou j’ai cultivé continuellement, je ne devrais pas aller en enfer. " Lorsque j’ai lu le paragraphe de la Loi sur le Jugement Final, j’ai eu le sentiment que Maître parlait de moi. Comment ferai-je face à ce Jugement Final? Avais-je fait de mon mieux? Avais-je maintenu mes pensées droites confronté aux difficultés? Avais-je bien fait dans le salut des êtres? J’étais venu pour la Loi avec un grand courage, sous la grâce éternelle de Bouddha, comme ce monde n’en a jamais expérimenté jusque là, en tant que vie devant jouer un rôle positif. Puis-je dire que j’ai accompli la mission pour la quelle je suis venu ? Mais en fait, je gardais encore la pensée d’obtenir pour moi-même, je ne faisais pas beaucoup cas des êtres mais avais à l’esprit mon propre rang du fruit et mon niveau. Je me sentais si honteux pour mon sale égoïsme.. J’ai eu une sensation étrange récemment, alors que j’étais calme, lorsque j’ai vu la noirceur devant mes yeux et des couches et des couches de noirceur autour de moi. Je ne savais pas où étaient mes erreurs. Maintenant je suis arrivé finalement à comprendre que c’était provoqué par mon fort attachement à la recherche.
Maître nous a enseigné: “Il y avait aussi des personnes gravement malades souffrant d’un cancer ou d’autres maladies mortelles qui sont venues pratiquer le Falun Gong mais qui n’en sont pas moins mortes. Pourquoi ? Alors que cette personne semblait pratiquer le Falun Gong, elle n’oubliait toutefois pas sa maladie. Certaines personnes peuvent penser ainsi « Il insistait beaucoup sur la pratique. Il nous disait de ne pas prendre de médicaments, et il nous conseillait aussi d’abandonner notre attachement à la maladie. Il aidait même les autres à apprendre la Loi (Fa). Mais il ne renonçait pas nécessairement à lui-même – vous ne savez pas ce qu’il avait à l’esprit. Cela montre combien cette affaire est compliquée. Il demandait aux autres d’abandonner l’attachement sachant que Maître pouvait l’entendre. Il voulait être entendu par le Maître. Pour le dire clairement il essayait de tromper le Maître. Sa véritable intention était « Maître prendra certainement soin de moi pour toutes ces choses que j’ai faites. Je lis les livres, fais les exercices et dis aux autres de cultiver, alors Maître éliminera certainement ma maladie. En surface, vous voyez qu’il a cessé de prendre des médicaments, dit ces mots et agis en accord avec mes exigences pour la pratique et satisfait au critère pour un pratiquant. Il pensait encore ainsi. A-t-il éradiqué son désir que le Maître élimine sa maladie, ce désir n’était il pas encore là profondément caché dans son esprit ? Dans ce cas n’essayait il pas de tromper les autres et moi-même ? Dans ce cas comment aurait-il pu être guéri de sa maladie ? (Conférence à la Première Conférence d’Amérique du nord)
J’ai beaucoup appris en écrivant cet article et je suis devenu plus clair sur les principes de la Loi. Je veux vraiment bien faire les « trois choses » avec un esprit pur sans recherche, je veux être désintéressé, considérer les autres d’abord, me débarrasser de mon attachement fondamental ainsi que de mon esprit d’égoïsme. J’espère que les compagnons de pratique ne prendront pas le chemin tortueux que j’ai pris. A cause de mes compréhensions limitées, j’ai de nombreuses insuffisances et je souhaite en discuter et échanger avec mes compagnons de pratique. Heshi.