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M. Guo Yanbing est continuellement harcelé par les fonctionnaires, il a été détenu six fois dans le canton de Huangmei, province du Hubei

13 novembre 2009 |   Écrit par un correspondant de la province du Hubei

(Minghui.org)

Nom : Guo Yanbing

Genre : Masculin
Âge : Inconnu
Adresse : Village de Bajiaohao, ville de Caishan, canton de Huangmei
Profession : Fermier
Date de la dernière arrestation : 14 septembre 2009
Dernier lieu de detention : Commissariat de police de Caishan

Ville : Caishan

Province : Hubei
Persécution endurée : Les travaux forcés, les coups, la torture, l’agression sexuelle, la maison fouillée, la détention

Les persécuteurs principaux : Liu Jiqing, secrétaire du comité politique et judiciaire dans la ville de Caishan ; Wei Yinfeng, secrétaire de section de gestion du village de Liying ; Li Yanbing, secrétaire de parti du village de Liying ; Kong Zheng, inspecteur de police de la sous-station de police de Caishan.

Au soir 14 septembre 2009, le personnel du Parti communiste chinois (PCC) du gouvernement de la ville de Caishan et du commissariat de police, sous la direction de Huangmei de la Division de sécurité nationale, ont suivi et arrêté M. Guo Yanbing. C'était la sixième arrestation de Guo Yanbing.

Pendant ces dernières années, Guo Yanbing a été arrêté à de multiples occasions par le personnel du PCC. Vers 20 h 30, le 14 septembre, les fonctionnaires du gouvernement de la ville de Caishan et les policiers ont encerclé la maison de Guo Yanbing. Les fonctionnaires s’inquiétaient que les citoyens locaux ne se rendent compte des crimes perpétré par le PCC contre de bonnes personnes, ainsi ils ne sont pas entrés par la porte d'entrée ; au lieu de cela, ils ont grimpé sur la clôture et sont entrés de force dans la maison de M. Guo par la porte arrière. Ils ont arrêté Guo Yanbing tandis qu'il parlait avec sa famille et ses amis.

Cinq grands hommes ont trainé Guo Yanbing dans une voiture de patrouille de police qu’ils avaient cachée. Quand il a été arrêté, Guo Yanbing a crié à voix haute : « Falun Dafa est bon ». Les villageois du voisinage ont été dérangés par la violence des officiers de police. La foule de spectateurs s'est plainte que le PCC persécutait de bonnes personnes. Le personnel du PCC les a ignorées et a continué de traîner M. Guo à la voiture de patrouille. Les villageois ont crié des mots aux policiers, comme « vauriens », « bandits » et « pirates ». Les policiers se sentaient embarrassés par ces actions et ils ont quitté rapidement.

À environ 21 h, plus de dix policiers sont revenus le même jour à la maison de Guo Yanbing dans trois véhicules. À ce moment-là, seul son fils de 13 ans était à la maison. Les policiers sont entrés de force dans la maison par la porte arrière. Le bruit qu’ils ont fait en brisant la porte et les pleurs du garçonnet, ont de nouveau ennuyé les villageois. Même les villageois paisibles se sont levés pour dénoncer les mauvais actes des policiers. Les villageois les ont interrogés : « La pratique de Falun Gong a violé quelle loi ? Pourquoi n’épargnez-vous pas même un enfant ? » « Les personnes qui pratiquent le Falun Gong, sont les meilleures. » « Pourquoi vous n’attrapez pas les criminels, au lieu d'arrêter les bonnes personnes qui pratiquent le Falun Gong ? » Les policiers ont été contrariés au sujet des questions des villageois et ont voulu identifier ceux qui posaient des questions, mais ils ont été arrêtés par les villageois. Puis, ils sont entrés de force dans la maison par le deuxième étage et ils sont entrés dans la chambre du frère de M. Guo. Ils ont confisqué un lecteur DVD, un haut-parleur, deux joueurs MP4, l’identification, le livre d'enregistrement de la famille et un certificat de mariage. Les policiers ont quitté la maison en la laissant complètement en désordre.

Vers midi le 15 septembre, le même groupe de policiers et les policiers du gouvernement sont venus à la maison de Guo Yanbing, prévoyant fouiller encore sa maison. L'épouse de M. Guo (une pratiquante) était à la maison, elle les restreints dans leurs mauvais actes et elle a demandé des nouvelles de son mari. Les policiers n’ont pu fournir aucune preuve justifiant leur fouille de la maison, pourtant, ils ont confisqué deux récepteurs satellites et menacé de pénaliser la famille fortement s'ils trouvaient quelques documents que ce soit.

Vers 9 h, le matin, le 16 septembre, la mère et la sœur de Guo Yanbing sont allées au commissariat de police de Caishan pour demander où se trouvait Guo et elles ont dit aux fonctionnaires qu'elles voulaient apporter des vêtements à M. Guo. Le directeur adjoint a giflé le côté gauche du visage de la mère de M. Guo, ce qui l’a étourdie ; elle ne pouvait même plus se tenir debout. La dame a dit aux gens qui étaient présents que son fils pratiquait le Falun Gong et que c’est la raison pour laquelle ils étaient venus au commissariat de police. Elle a également demandé pourquoi le directeur avait violé la loi en les confrontant et pourquoi il avait frappé une femme âgée. Le directeur a répondu sans hésitation que le PCC est peu raisonnable, et puis, il les a forcées à quitter le commissariat.

À 18 h, le même jour, cinq policiers sont venus à la maison de M. Guo et ils ont dit à son épouse, Fei Yueying, d’aller au commissariat de police pour reprendre toutes les affaires confisquées. Fei Yueying a délégué un parent pour le faire, mais quand les policiers ont vu que ce n'était pas Fei Yueying, ils ont refusé de retourner les affaires. On a déterminé que les fonctionnaires avaient prévu employer cette méthode pour piéger Fei Yueying, parce qu'ils savaient que s’ils allaient chez elle pour l'arrêter, que cela inciterait la colère des résidents locaux. Maintenant, Fei Yueying est forcée de vivre loin de sa maison et sa famille a été divisée par le PCC.

M. Guo a été précédemment arrêté et deux fois et il a été conduit au camp de travaux forcés de Shayang et il avait été condamné à trois ans de travaux forcés.