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L’article inachevé d’une pratiquante décédée suite à la persécution

17 novembre 2009

(Minghui.org)

Nom : Li Xiuzhen (李秀珍)
Genre : Féminin
Âge : la cinquantaine
Adresse : Village Caojiadougou, municipalité Linghe, Agglomération de Anqiu, province de Shandong
Profession : Professeur des écoles à la garderie de la municipalité de Linghe
Date du décés : octobre 2009
Date de la dernière arrestation : 13 juin 2009
Dernier lieu de détention : Prison de l’agglomération de Jinan (济南监狱)
Ville : Anqiu
Province : Shandong
sévices subis : Chocs électriques, privation de sommeil, travaux forcés, lavage de cerveau, condamnation illégale, tabassages, emprisonnement, torture, gavages, saccage de domicile, interrogatoire, détention

Mme Li Xiuzhen, pratiquante de l’agglomération d’Anqiu, a été illégalement arrêtée dans l’entrée du bâtiment où elle louait un appartement, par des agents du bureau de la sûreté d’état de l’agglomération d’Anqiu et la police locale, le 13 juin 2009. La police a pris les clés de son appartement, est entrée chez elle, et emmené ses biens personnels.

La situation de Mme Li a été connue un mois plus tard, lorsque sa famille a découvert qu’elle était détenue dans le centre de détention de l’agglomération d’Anqiu. Elle refusait d’abandonner sa croyance en Falun Gong et était en grève de la faim pour protester contre la persécution, mais elle a été brutalement gavée. Plus tard, elle a été emmenée dans une session de lavage de cerveau à l’école du Parti de l’agglomération d’Anqiu. Elle a du suivre par la suite une autre session de lavage de cerveau, organisée juste pour elle et a été brutalement battue.

Après cette session, sa situation était, à nouveau, inconnue. En octobre 2009, quelques jours après sa mort, les fonctionnaires de la prison de Jinan ont informé sa famille de son décès. Son corps a été incinéré sans leur consentement.

L’article suivant inachevé a été découvert lorsque sa famille s’est occupée des effets personnels qu’elle avait laissés derrière elle.

* *Mon nom est Li Xiuzhen. Je suis une agricultrice du village Caojiadouguo, municipalité Hongshaguo, agglomération d’Anqiu, province de Shandong. Je suis âgée de 46 ans. J’étais faible depuis que j’étais petite. En 1978, j’ai été heurtée par une voiture. L’hôpital du peuple de Weifang a déclaré que j’avais une fracture du mon genou droit. L’accident a aussi laissé une grosse bosse au coin de mon œil droit. Après cela, j’ai souffert de douleurs à la jambe et de maux de têtes pendant longtemps. Je me suis rendue à l’hôpital de Jinan pour un traitement, mais je n’ai pas guéri. En 1994, alors que ma fille était âgée de seulement six ans, mon époux est décédé dans un accident de voiture. La détresse mentale et la vie difficile m’ont rendue encore plus faible. J’avais une gastrite, une gastroptose et des problèmes gynécologiques. Au cours de l’été 1998, j’étais très faible et ne pouvais pas beaucoup manger. Je me suis rendue à l’hôpital de l’agglomération d’Anqiu pour un examen et j’ai acheté des médicaments, mais ça n’a pas eu d’effet. A l’automne 1998, j’ai, par bonheur, trouvé le Falun Gong. Après avoir débuté la pratique, toutes mes maladies ont disparu et je suis devenue une personne en bonne santé. J’étais à nouveau, heureuse. Falun Dafa a changé mon esprit et mon corps.

Peu après que la persécution de Falun Gong ait débuté le 20 juillet 1999, j’ai tenté de me rendre à Pékin pour y faire appel, voulant dire au gouvernement que la pratique d’Authenticité-Compassion-Tolérance est bonne! A la gare de l’agglomération de Weifang, Song Shuling, secrétaire du Parti de la municipalité de Hongshaguo, et Wang Jiaming, directeur du poste de police de la municipalité de Hongshaguo, m’ont arrêtée. J’ai mené une grève de la faim et j’ai été libérée deux jours plus tard.

Le 18 décembre 1999, les fonctionnaires du gouvernement de la ville m’ont détenue à nouveau. Les pratiquants Li Wencai et Shi Guirong ont été détenus avec moi. Nous avons été mis dans trois grandes salles de classe dont les vitres étaient brisées. Avec le vent froid qui entrait, l’endroit était glacial J’ai une fois de plus, mené une grève de la faim et j’ai été libérée au bout de cinq jours.

Le 29 janvier 2000, juste avant le Nouvel An Chinois, les fonctionnaires de la ville ont détenu Li Wencai, Zhao Fengying, Zhao Fengmei et moi dans l’auditorium de la ville pendant deux jours. Je ne pouvais pas comprendre pourquoi les fonctionnaires de la ville nous ont détenus, parce que j’avais recouvré la santé grâce à ma pratique de Dafa et j’étais plus heureuse. La Constitution affirme que tous les citoyens bénéficient de la liberté de croyance. Après avoir été libérée, je me suis rendue à Pékin, le 3 février 2000. Je voulais obtenir justice pour Falun Gong et le droit de pratiquer librement. Mais j’ai été arrêtée le jour même et emmenée dans le centre de détention de l’agglomération d’Anqiu.

Dans le centre de détention, tous les pratiquants détenus ont mené des grèves de la faim. Le 15 février, j’ai été libérée. Cependant, le lendemain, les fonctionnaires de la ville m’ont détenue à nouveau. La pièce dans laquelle ils m’ont mise était extrêmement froide. J’ai mené une grève de la faim à nouveau, et j’ai été libérée.

Le 20 février 2000, j’ai été arrêtée à nouveau et je me suis mise à nouveau en grève de la faim. Ils m’ont libérée trois jours plus tard de façon à ce que je puisse manger chez moi, puis, ils m’ont immédiatement détenue à nouveau. Finalement, ils ont vu que ma santé était gravement détériorée et m’ont renvoyée chez moi. Cependant, ils sont venus chez moi. Ils ont changé ma serrure de porte et sept ou huit personnes m’ont surveillée à tour de rôle. La nuit, les fonctionnaires dormaient chez moi. Ils ont aussi introduit des somnifères dans mes repas.

Le 12 mars 2000, ils ont ramené mon fils de son lycée et menacé de ne pas le laisser continuer ses études ou de ne pas laisser mon frère et ma belle-sœur garder leur emploi si je refusais de renoncer au Falun Gong. Sous toutes sortes de pression, ma famille a été d’accord pour les aider à me surveiller.

Le 20 avril 2000, Li Xuegang et Sun Jianyang sont venus chez moi et m’ont ordonnée de me rendre au bureau de la ville. J’ai refusé. La nuit, je me suis échappée de chez moi mais j’ai été arrêtée et détenue dans le centre de détention de l’agglomération d’Anqiu. J’ai été libérée le 9 mai après 10 jours de grève de la faim. Dans la matinée du 11 mai 2000, Song Shuling, Wang Jiaming, Li Xuegang, Yu Jiangxi et Sun Jianyang sont venus chez moi et m’ont portée jusqu’à la voiture. Plus tard, ils ont détenu la pratiquante Zhao Fengyong. Elle a été libérée après huit jours. Puisque j’avais mené une grève de la faim intermittente, j’étais très faible et vomissais souvent du sang. J’éprouvais aussi des difficultés à marcher. Après 10 jours de détention, j’ai été libérée dans la matinée du 20 mai. Après avoir pris mon déjeuner et avant qu’il ne fasse noir, Sun Jianyang est venu chez moi. Il m’a déclaré qu’il viendrait m’emmener après le dîner. J’ai annoncé à mon fils et à ma fille que je devais quitter la maison pour obtenir une vie libre. Ma fille pleurait et ne voulait pas que je parte. Mon fils a mieux compris et m’a dit : ‘’Maman, tu peux partir. Si tu es encore détenue, tu peux perdre ta vie.’’ Ainsi, je leur ai dis au revoir et suis partie sans un sou en poche. Je me suis rendue à Pékin. Je mendiais la nourriture et l’eau, dormais sur la route, et j’ai expérimenté de nombreuses difficultés.

La nuit où je suis partie, les fonctionnaires et le poste de police de la municipalité ont paniqué et ont envoyé de nombreuses voitures pour me chercher, de façon à ne pas être tenus responsables si une personne se rendait à Pékin pour faire appel. Ils se sont rendus au domicile de ma sœur trois fois cette nuit-là. Après prés de 100 jours loin de chez moi, je suis revenue la Journée de la Fête de mi-automne. Cependant, après juste quelques jours, les fonctionnaires de la municipalité ont tenté de me détenir à nouveau. J’ai dû encore une fois quitter mon domicile.

Le 27 octobre 2000, j’ai été arrêtée alors que je parlais aux gens du Falun Gong. J’ai été emmenée dans le centre de détention de l’agglomération d’Anqiu. Les autres pratiquants détenus et moi, avons mené une grève de la faim pour protester contre la persécution. Le 17 novembre, quatre d’entre nous avons été envoyés dans le camp de travaux forcés de l’agglomération de Jinan, mais là, les fonctionnaires ont refusé de nous admettre et nous avons été envoyés dans le camp de travaux forcés de Wangcun. Je n’ai pas passé l’examen de santé, ainsi, le camp de travail a refusé de m’accepter. J’ai été ramenée dans le centre de détention. Le 20 octobre, j’ai été libérée. Le lendemain matin, j’ai découvert que quelqu’un me surveillait.

Hongtao a demandé que j’ouvre la porte mais j’ai refusé. Ils ont fini par la briser. Song Shuling, Wang Jiaming et prés d’une dizaine d’autres sont venus dans ma cour, brandissant des matraques de police. Ils ont tenté de pénétrer par effraction dans la chambre. Ma fille était si effrayée qu’elle a commencé à pleurer. Je leur ai demandé : ‘’Je veux être une bonne personne. N’est-ce pas bien ? Vous, messieurs, venez chez moi au milieu de la nuit pour me harceler et pénétrer par effraction chez moi. Est-ce légal ?’’ Ils n’avaient rien à dire. Plus tard, ils ont ramené mon fils à la maison du lycée et ont aussi ramené mon frère chez moi. Cette fois-ci, ils ont brisé la fenêtre pour entrer. Ils m’ont emmenée au poste de police aux alentours de minuit.

Le lendemain matin, Song Shuling et Wang Jiaming se sont rendus au département de police de l’agglomération d’Anqiu. Plus tard, eux et l’agent de police Dong m’ont emmenés dans le camp de travaux forcés de l’agglomération de Jinan. Puisque je n’avais pas passé l’examen de santé, le camp de travail a refusé de m’admettre. Dong a apporté deux boites de cadeaux pour les fonctionnaires du camp de travail, mais ils ont quand même refusé de m’accepter.

Le 24 novembre, Song et Dong sont allés voir leurs relations. A 19 :00 heures, j’ai été envoyée dans le camp de travaux forcés de l’agglomération de Jinan. La nuit de mon arrivée, les gardes du camp m’ont nourrie brutalement de force. Je ressentais tant de douleur que mes mains et mes pieds étaient crispés. Après cela, ils m’ont suspendue de sorte que mes pieds ne touchent pas le sol. Je suais. Après 24 heures de suspension, j’ai été descendue. Mais, cette fois, j’étais si courbaturée que je ne pouvais pas bouger. Il y avait des ampoules sur tout mon corps. Le médecin du camp a affirmé que ma vie était en danger. Ils m’ont libérée, le 28 novembre.

Afin d’éviter un harcèlement constant, j’ai dû, de nouveau, quitter mon domicile. Le 27 juin 2001, les agents du département de police de Changle m’ont arrêtée. J’ai mené une grève de la faim. Ils m’ont brutalement gavé de force. Après 37 jours de détention, ils m’ont libérée le 4 juillet.

Le 29 novembre 2001, les agents du département de police de l’agglomération de Weifang m’ont arrêtée et emmenée dans le centre de détention Changle. Dans le centre de détention, l’agent de police Song m’a battue et attachée sur une chaise de fer, pour me nourrir de force. Plus tard, j’ai été attachée au Lit de l’Homme mort pour être gavée. Après deux mois de détention, le tribunal de Changle m’a condamnée à sept ans de prison. Le 31 janvier 2002, Li Qingguo, le directeur du centre de détention de Changle et le docteur Wang (prénom inconnu) m’ont envoyée dans la prison de l’agglomération de Jinan. Le médecin de la prison m’a examinée et découvert que j’avais une pression sanguine élevée, une maladie cardiaque, et que mes pupilles étaient élargies, ainsi, la prison m’a refusé. Cependant, après que Li Qingguo a insisté, j’ai été admise.

Dans la prison, cinq ou six détenus m’ont maintenue sur un lit pour me nourrir de force. J’ai perdu conscience après cela, et j’éprouvais des difficultés à respirer. Je ne pouvais respirer qu’à l’aide d’un réservoir à oxygène. Ils m’ont gavé de cette façon, trois fois par jour. Quelquefois, ils ont tenté à cinq ou six reprises d’insérer le tube ou ouvrir ma bouche. Une détenue, Wang Li, a inséré et tiré le tube de façon répétée pour me torturer. Mon nez saignait après le gavage. Les gardes de la prison ont ordonné aux détenues de me battre. Les détenues Wang Cheng'ai, Xing Suyun, Li Xunying, et Li Guiju m’ont activement persécutée. Ensemble, elles me battaient cinq ou six fois par jour. Quelquefois, elles me forçaient à ‘’piloter l’avion’’ (1), lançaient ma tête contre le mur, ou me tiraient au sol. J’ai été attachée à une chaise de fer durant la journée et attachée au lit, la nuit. J’ai été jetée en confinement solitaire. Si je criais ‘’Falun Dafa Hao (Rao) [Falun Dafa est bon]’’, ils fermaient ma bouche et me laissaient sous le soleil ardent.

Aux alentours de 15:00 heures, le 9 mai 2002, les détenues ont battu une pratiquante. Pour aider et encourager cette compagne de pratique, j’ai crié : ‘’Falun Dafa Hao (Rao) [Falun Dafa est bon] !’’ Plusieurs gardes de la prison sont venus dans ma cellule avec des matraques électriques. Ils m’ont choqué en même temps au visage, aux mains, aux oreilles, au cou et dans le dos. Après cela, mon corps était couvert d’ampoules sanguinolentes, et j’ai ressenti beaucoup de douleur pendant plusieurs jours. C’était la troisième fois que je recevais des chocs électriques. Puisque j’étais émaciée, ils m’ont envoyé à l’hôpital de la police de la province de Shandong pour une torture supplémentaire. Ils ont laissé le tube de gavage dans mon nez après m’avoir nourrie de force. Je pesais seulement une trentaine de kilos et j’étais trop faible pour marcher. Je vomissais du sang fréquemment. Le sang testé que le médecin me prélevait était très sombre. Le médecin a déclaré que je pouvais mourir à n’importe quel moment.

Alors que j’étais en prison, ma fille, mon frère et mon cousin ont été amenés dans ma cellule. Lorsque ma fille m’a vu si émaciée et attachée sur le lit, elle a éclaté en sanglots et s’est évanouie. Mon cousin et mon frère ont aussi pleuré. Les deux enfants ont été laissés chez moi sans personne pour s’occuper d’eux. Ma fille de 12 ans a été forcée de quitter l’école et d’aller travailler pour survivre. Lorsque je lui manquais, elle prenait ma photo et pleurait.

Durant ma détention de dix mois, ma fille m’a rendu visite trois fois. Elle sanglotait à chaque fois. Je manquais à ma mère âgée et elle pleurait tous les jours. Elle se rendait souvent sur la route, espérant me voir revenir à la maison. En apprenant que ma vie était en danger, elle a fabriqué des vêtements funéraires pour moi. Elle est tombée malade plusieurs tellement je lui manquais.

Le 24 septembre 2002, les fonctionnaires de la prison ont dû me libérer parce que j’étais trop faible. Le 6 novembre, Wang Ziqing du Bureau 610 de l’agglomération d’Anqiu a ordonné à Song Shuling et Zhang Hongtao de m’arrêter. Quatre à cinq personnes ont pénétré par effraction chez moi et m’ont portée à leur véhicule. J’ai été emmenée au Bureau 610 de l’agglomération d’Anqiu. Ils m’ont menottée à un lit. Lorsque j’ai crié ‘’Falun Dafa Hao (Rao) [Falun Dafa est bon]’’, ils m’ont giflée jusqu’à ce que je commence à saigner. Mon visage était enflé partout. Plus tard, ils m’ont menottée à une chaise de fer. Hu Shaoqun a versé de l’eau sur mon visage pour m’empêcher de dormir. Ils ont aussi maintenu mes paupières ouvertes. Song Yanshan a frotté une serviette gelée sur mon visage. C’était très douloureux. Ils ont aussi pris mes chaussures pour geler mes pieds.

Le 6 mars 2000, les pratiquants Li Cuiping et Zhao Fengying se sont rendus à Pékin pour demander la fin de la persécution de Falun Gong. Ils ont été ramenés dans l’agglomération de Anqiu, le 8 mars. Aux alentours de 20 :00 heures, cette nuit-là, Song les a battus tous les deux jusqu’à 23 :00 heures. Puis, ils ont tiré leurs cheveux et brûlé leurs visages avec des mégots de cigarettes. Leurs deux visages portaient plusieurs blessures. Les pratiquants Li Yanxiang, Li Xiuhua et Shen Ming ont été envoyés au Bureau 610. Les pratiquants Li Wencai, Shi Guilan et Li Zhaoju ont été arrêtés et condamnés à trois ans de travaux forcés. Shi Guilan et Li Zhaoju se trouvaient encore en détention. Li Cuiping a été condamné à cinq ans de prison.

Ce sont des crimes commis par Song, Yang et d’autres fonctionnaires de la municipalité de Hongshaguo contre les pratiquants.

Les agents du Bureau 610… (Non terminé)

Note:
(1) Piloter un avion – Dans cette torture, la tête est penchée vers le bas au maximum, alors que les mains sont tirées et maintenues au point le plus élevé. Les hanches doivent saillir. La victime est forcée de maintenir cette posture inchangée pendant une longue période. Le corps dans cette position ressemble à un avion, d’où son nom. Voir illustrations sur http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/9/29/52921.html.

Articles correspondants
Mme Li Xiuzhen décède lors d’une garde-à-vue après avoir été torturée (Photos), (voir http://www.clearwisdom.net/html/articles/2009/10/26/111844.html)
La pratiquante Mme Li Xiuzhen cruellement torturée dans la prison pour femmes de Jinan (Photos de reconstitutions), (voir http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2005/1/19/56709.html)

Ecrit le 29 octobre 2009