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M. Li Yunbiao meurt en garde à vue dans la province du Heilongjiang

18 novembre 2009

(Minghui.org)

Nom : Li Yunbiao (李云彪)
Genre : Masculin
Âge : 50 ans
Adresse : 4ème branche, exploitation de Changshuihe, ville de Bei’an, province de Heilongjiang
Profession : technicien en mécanique employé par la 4ème branche de l’exploitation de Changshuihe
Date de décès : 18 octobre 2009
Date de la dernière arrestation : mai 2005
Dernier lieu de détention : centre de détention de Jilin (北安监狱
Ville :) Bei’an
Province : Heilongjiang
Persécution endurée : travaux forcés, lavage de cerveau, condamnation illégale, passage à tabac, emprisonnement, confinement solitaire, torture, gavage forcé, maison pillée, interrogatoire, détention.
(Par un correspondant de la province du Heilongjiang) M. Li Yunbiao commença la pratique du Falun Gong en 1997. Après le début de la persécution, il se rendit à Pekin pour faire appel et sauvegarder la Loi (Fa) et déploya une banderole sur la place Tienanmen. Il fut arrêté et détenu à l’usine de Changshuihe.

En avril 2000, il fut condamné à un an de travaux forcés au camp de travail de l’usine de Huayuan dans la ville de Wudalianchi. Parce qu’il refusait de renoncer à sa foi, il fut placé sous stricte surveillance et torturé par la méthode de « l’avion en vol » une méthode de torture où on est forcé de se courber avec la tête plus bas que les genoux et les bras en arrière et levés. On le força souvent à rester dans cette position pendant plus d’une heure chaque fois. Les gardiens incitèrent également les détenus à le battre. Le chef de cellule, qui était un prisonnier, lui mit un jour de force la tête sous le lit et écarta brutalement ses jambes en maintenant ses bras en arrière et très haut. Il frappa M. Li avec l’extrémité d’une planche en bois d’un mètre de long, lui causant une douleur extrême. Une fois le chef de cellule lui posa des questions sur le Falun Gong. Quand M. Li dit devant tous ses codétenus que Falun Gong était bon, le chef de cellule le battit cruellement avec la planche d’un lit lui causant de multiples blessures.

Les gardiens battaient M. Li fréquemment et les autres pratiquants ont été témoins que deux gardiens l’ont battu plus d’une dizaine de fois. Li Chunwei responsable du troisième pavillon convoqua un jour M. Li à son bureau et lui demanda s’il allait enfin accepter le lavage de cerveau. M. Li répondit fermement : « Je crois fermement au Falun Gong, parce qu’il enseigne aux gens à être de bonnes personnes. » Li Chunwei le battit immédiatement brutalement. Il le jeta tête la première contre le mur. Le visage de M. Li enfla et il était couvert d’ecchymoses. Puis Li Chunwei força M. Li a prendre la posture de « l’avion en vol » contre le mur pendant une longue période de temps.

Quelques jours plus tard, Li Chunwei demanda de nouveau à M. Li : « Vas-tu renoncer au Falun Gong ? » La réponse de M. Li fut la même : « Certainement pas ! » Li Chunwei était si en colère qu’avec un gardien ils utilisèrent un tube en plastique pour battre M. Li pendant plus d’une heure au point que M. Li tomba plusieurs fois. Ses dents de devant se cassèrent et il saignait du nez et de la bouche. Tout en le battant les deux gardiens lui criaient après: « Vas-tu renoncer ou pas ? » Avec une extrême douleur, M. Li se leva, regarda droit dans les yeux les deux gardiens et répondit : « Certainement pas ! » Li Xhunwei le frappa encore plus fort, le rendant aveugle de l’œil gauche et l’arrière de sa tête saignait. Les deux gardiens ne cessèrent de le battre que lorsqu’ils furent exténués.

M Li était défiguré, et sa tête était très enflée et lui faisait très mal. Même ses yeux avaient tourné au violet et étaient enflés. Il n’arrivait pas à dormir à cause d’une douleur extrême. Le lendemain il était encore plus enflé et n’arrivait pas à marcher à cause de la douleur. Li Chunwei le força quand même à travailler dur.

Peu de temps après ce passage à tabac cruel, il fut emmené au camp de travail de la ville de Suihua. A cause des graves blessures contractées, il était parfois désorienté et disait des choses incohérentes. Il perdit toute sensation dans une de ses jambes et devint incontinent. Les médecins de l’hôpital de la ville de Suihua décelèrent qu’il avait des saignements internes, et l’opérèrent. Il sortit de l’hôpital un mois plus tard mais il était extrêmement faible.

Le camp de travail de la ville de Suihua l'a détenu quatre mois de plus, parce qu’il refusait le lavage de cerveau. Il fut ensuite transféré au département de police de l’usine de Changshuihe et enfermé dans une guérite de gardien de nuit à l'une des Quatrièmes branches de la ferme Changshuihe. Il protesta à plusieurs reprises par une grève de la faim.

Un soir il neigeait abondamment et pendant que le gardien dormait M. Li s’échappa. Il portait des vêtements légers et dût marcher dans une région montagneuse jusqu’au domicile de son frère dans la ville de Daqing. La police locale fut informée de son évasion et le lendemain ils envoyèrent un policier à la ville de Daqing, Li fut arrêté à nouveau et placé dans une cage et il avait très froid. Le policier ouvrit délibérément la porte pour laisser entrer l’air froid.

M. Li fut soumis à un traitement inhumain et il était maigre et faible. Un médecin signala qu’il avait une pleurésie, de l’eau dans le foie et la tuberculose. De sa poitrine à l’estomac il était très enflé. En extrayant ce qu’il y avait à l’intérieur, ils ont trouvèrent du pus de la consistance de l’eau. Le médecin conclut: « Il ne vivra pas longtemps. Dites à sa famille de préparer ses funérailles. »

Les sœurs de M. Li qui vivent dans la ville de Dalian dans la province de Liaoning et à Shanghai vinrent prendre soin de lui et tous ses parents étaient inquiets et en colère qu’un homme aussi bon soit persécuté à ce point. Toutefois grâce à sa foi en Dafa, il se rétablit jour après jour et après quelques mois fut capable de prendre soin de lui-même de nouveau. Son rétablissement miraculeux valida la puissance de Dafa. La police surveillait M. Li jour et nuit à tour de rôle, mais il parlait aux gens à travers une fenêtre ouverte. Il y avait beaucoup de personnes à l’hôpital désirant écouter son témoignage. Quelques médecins et infirmières vinrent l’écouter à la fenêtre et lui posèrent des questions.

Le secrétaire du PCC de l’hôpital était en colère et injuria et battit M. Li. Plus tard il fut détenu dans une salle à l’arrière de l’hôpital. Ils fermèrent la porte à clé et ne lui autorisèrent aucun contact avec l’extérieur. Il réalisa qu’il était dans une situation désespérée et devait partir de là. Un compagnon de pratique trouva un bon plan et le samedi il réussit à s’évader avec l’aide de ce dernier.

En 2002, des policiers inspectaient chaque maison de la ville de Bei’an. Ils trouvèrent M. Li et le détinrent illégalement dans le centre de détention de la ville de Bei’an. Plus tard la police locale l’arrêta de nouveau et il protesta de nouveau par une grève de la faim. Quand il fut à l’article de la mort ils le libérèrent temporairement pour traitement médical. Sa sœur l’emmena à la ville de Dalian dans la province du Liaoning et après qu’il se soit rétabli il alla à Beijing pour valider la Loi, clarifier la vérité-et-sauver-les-êtres.
En 2005, il distribua de nombreuses copies des Neuf commentaires sur le Parti communiste dans la ville de Beijing et parcourut à pied quasiment tous les faubourgs de Beijing. En mai 2005, M. Li emmena de nombreuses copies des Neuf commentaires dans sa ville natale. Il travailla avec ses compagnons de pratique pour les distribuer et aider les gens à faire les « trois démissions » (du Parti communiste, de la Ligue des Jeunes communiste et des Jeunes pionniers). Un jour alors qu’il portait un grand paquet des Neuf commentaires et d’autres matériels pour clarifier les faits sur sa bicyclette des policiers de la seconde branche de l’usine de Changshuihe l’arrêtèrent de nouveau. En août 2005 il fut illégalement condamné à huit ans de peine d’emprisonnement dans le neuvième pavillon de la prison de la ville de Bei’an.

M. Li fut soumis à la stricte surveillance et soumis au travail d’esclave. La nourriture était très mauvaise et ajouté à la torture il est devenu d’une maigreur squelettique. Il n’arrivait plus à supporter une telle maltraitance et a entamé de nouveau une grève de la faim pour protester. Il n'a jamais renoncé à sa foi même soumis par les gardes au gavage forcé. En octobre 2006, il a été emmené à l’hôpital de la prison de Bei’an. Il était très faible et est décédé le 18 octobre 2009.

Ces dix dernières années, M. Li Yunbiao n’a pas eu une journée de paix dans sa vie, ne connaissant que l’emprisonnement, les passages à tabac, l’éloignement de son foyer et la maladie. Sa mère faisait de l’hypertension et a eu une crise cardiaque en raison de la pression mentale, elle a vécu dans la peur et est devenue paralysée. Son épouse et son fils ont été menacés et harcelés et aujourd’hui tous les deux sont portés disparus.

Fan Yuxiang, directeur de a prison de la ville de Bei'an: 86-456-6860808
Wu Chunbo, Neuvième pavillon: 86-456-6428559, and 86-456-6428301
Usine d’Huayuan(camp de travail: 86-456-6345010
Unsine de Changshuihe: 86-456-6419011