(Minghui.org)
12 novembre 2009
SAN JOSE, Californie—Jianhua Lu, une résidente de San Jose, est rentrée chez-elle, mercredi après-midi, après avoir passé des années à être persécutée en Chine pour sa croyance dans la pratique spirituelle du Falun Gong.
Jianhua Lu (centre) , pratiquante de Falun Gong est accueillie à l’aéroport international de San Jose, le 11 novembre, par sa sœur Stéphanie (gauche) et le maire Chuck Reed de San Jose. Madame Lu a souffert des années de persécution par le Parti communiste chinois en raison de ses croyances spirituelles.
À son arrivée au terminal A de l’aéroport international de San Jose, elle a été chaleureusement accueillie par plusieurs dizaines d’amis et les membres de sa famille, dont sa sœur Stéphanie qui l’a embrassée, les deux en larmes. Les deux femmes ne s’étaient pas vues depuis dix ans.
« Je suis si heureuse d’être de retour avec ma famille. Ils m’ont tellement manqué. Les jeunes étaient tellement petits la dernière fois que je les ai vus. » a dit joyeusement madame Lu, entourée de sa sœur, de sa nièce et de son neveu.
Madame Lu est une pratiquante de Falun Gong, une discipline spirituelle traditionnelle qui est devenue populaire dans les années 1990 pour ses bienfaits sur la santé et pour ses enseignements. Le régime communiste chinois s’est alarmé du nombre élevé de pratiquants et a commencé un persécution brutale en juillet 1999.
Préoccupée par les souffrances endurées par les personnes en Chine, madame Lu est retournée sur le continent en décembre 1999 pour faire appel auprès du régime pour mettre fin à la persécution. En conséquence, elle a été elle-même persécutée, jetée dans des camps de travaux forcés et des prisons, y compris le tristement célèbre camp de travail de Masanjia, que certains ont décrit comme « l’enfer sur terre. » Elle a subi les mêmes méthodes de torture que celles infligées aux pratiquants de Falun Gong dans tout le pays.
Après plusieurs années de persécution, madame Lu était en fuite, a parcouru des milliers de kilomètres jusqu'au Tibet et ensuite en Thaïlande, où elle a passé ces trois dernières années.
À son arrivée, mercredi après-midi, elle a été accueillie par un supporteur très spécial, le maire de San Jose, Chuck Reed est venu en personne pour l’accueillir.
Le maire Reed est impliqué dans l’effort pour sauver les pratiquants de Falun Gong depuis l'époque où il était dans le conseil municipal, il y a neuf ans quand il a écrit des lettres en leur nom et exhorté le Congrès américain d’adopter des résolutions en faveur du Falun Gong.
« Il est ironique et merveilleux de l’avoir ici à l'occasion du Jour des anciens combattants », a déclaré le maire Reed, lui-même ancien combattant.
« Cela montre la différence entre vivre aux États-Unis où vous avez la liberté d’association, la liberté de religion et la liberté de parole, et la Chine où vous ne les avez pas. C’était une chose terrible d’avoir une citoyenne américaine et résidente de San Jose emprisonnée en Chine pour des activités pour des droits de l’homme élémentaires, que nous tenons pour acquis, ici aux États-Unis. Je suis heureux de voir qu'elle a retrouvé la liberté », a conclu le maire.
Madame Lu a parlé sans détour et semblait en bon état après les épreuves qu’elle a dû traverser. « J’ai tant bénéficié du Falun Gong. Je n’aurais pas pu le faire sans ma croyance en cette pratique. Ma libération démontre une fois de plus l’échec de la persécution et de la volonté du régime chinois pour éradiquer le Falun Gong en Chine. »
Quand on lui a demandé ce qu’elle allait faire ensuite, Jianhua a dit qu’elle allait passer du temps avec sa famille, profiter de la liberté pour pratiquer le Falun Gong et se réjouir que la vie lui ait donné une autre chance.