(Minghui.org)
Nom : Fan Zhen (范珍)
Genre: Féminin
Age: 67 ans
Adresse: Canton de Fuping, ville de Baoding, Province de Hebei
Profession: Retraitée
Date de l’arrestation la plus récente: le 20 mars 2003
Lieu de détention le plus récent: Service de la police locale (公安局)
Agglomération: Canton de Fuping
Province: Hebei
Persécution endurée: détention, fouille du domicile, travail forcé,
extorsion, gavage
(Par un correspondant de la province du Hebei) Le 20 juillet 1999, le Parti communiste chinois a lancé la persécution des pratiquants du Falun Gong. Un jour du mois de novembre, Mme. Fan Zhen était occupée à des activités commerciales quand Zhou Qiulai, secrétaire des réglementations et de la division de la discipline des services de police locaux, avec Ma Baozhong, présidente de la division de la sécurité politique, l’ont forcée à rentrer chez elle. Elle avait laissé ses clefs chez elle et n'a pas pu ouvrir la porte, les policiers ont alors escaladé le mur de sa cour puis fouillé sa maison sans trouver de documents de Dafa. Quand son mari a appris la situation, il est allé chez lui et a demandé aux policiers ce qui justifiait leur irruption à son domicile et leur perquisition. Les agents lui ont dit : ‘‘Vous devez surveiller votre femme et l'empêcher d’aller à Pékin.’’ Son mari a répondu : ‘‘Ma maison a été dévalisée quatre fois cette année et nous avons perdu beaucoup de choses. Nous vous avons rapporté cela mais personne ne s'est soucié de mener une enquête mais aujourd’hui quand il s'agit du Falun Gong, il semble que rien ne vous arrête’’ Les policiers n’ont rien trouvé à dire et sont partis.
Le 30 octobre 2000, Mme. Fan Zhen s'est rendue dans la ville de Shijiazhuang mais a été arrêtée et emmenée au poste de police par les agents locaux dont Zhou Qiulai, Ma Baozhong et Wang Sanhai. Les policiers ont essayé de la forcer à signer un mandat de détention. Mme. Fan a dit : ‘‘Quelle loi ai-je violé ? Pourquoi me détenez-vous ?’’ Quand elle a refusé de signer le mandat, Zhou Qiulai l’a attrapée de toute ses forces par les cheveux et a dit : ‘‘Nous voulions vous arrêter depuis pas mal de temps mais nous ne le pouvions pas jusqu'à aujourd’hui.’’
Mme. Fan a été par la suite emmenée au centre de détention et les agents lui ont confisqué toutes ses affaires personnelles. Sept détenus étaient forcés de dormir sur une seule planche en bois, n’ayant pas assez de place pour se retourner. La journée, on l’a forcée à effectuer un travail manuel, dont rouler du papier pour les feux d’artifices.
Les agents des services de police ne lui ont pas accordé ses droits de visite de la famille et ont recouru à plusieurs méthodes pour menacer les membres de sa famille. Un jour, les policiers leur ont dit qu’elle serait condamnée à une peine de prison. Le lendemain, ils ont dit qu’elle serait condamnée au travail forcé. Par conséquent, la famille de Mme. Fan était constamment inquiète et a été forcée de payer des pots de-vin à différentes autorités. Pendant les deux mois de détention, sa famille a payé presque 2000 yuans pour les repas des différents agents. La police leur a aussi extorqué 4000 yuans avant de relâcher Mme. Fan.
A 13 heures un jour du mois de mai 2001, le policier Ma Baozhong a commandé à deux agents de pénétrer chez Mme. Fan et ils ont tenté de l’emmener au centre local de lavage de cerveau. Mme. Fan a résisté. Les policiers étaient en contact avec Qi Guiliang, le chef du bureau 610. Le nombre de policiers
a augmenté, au point qu'à 17 heures ce jour là, ils étaient plus de 20 agents bloquant l’entrée de la maison de Mme. Fan. A la fin, les policiers n’ont pas réussi, parce que plusieurs pratiquants ont résisté simultanément à toutes les tentatives pour l’arrêter. Un mois plus tard, une source a indiqué que les agents avaient planifié une autre tentative pour l’arrêter.Mme. Fan a été forcée de quitter sa maison pour éviter davantage de persécution.
A la mi-mars 2002, Mme. Fan Zhen a voyagé dans une région rurale avec une compagne de pratique, pour clarifier les faits à propos du Falun Gong. Elles ont été dénoncées aux autorités locales et les policiers Ma Baozhong et Wang Sanhai les ont arrêtées, les ont menottées l’une à l’autre, les ont poussées dans un véhicule de police et emmenées dans le centre de détention local. Tôt le matin, les agents ont ordonné à une dizaine de prisonniers de maintenir la compagne de pratique au sol, de l’enrouler dans des rideaux, puis ils l’ont emmenée dans un camp de travail forcé de la ville de Baoding.
Mme. Fan a fait une grève de la faim au centre de détention pendant presque 20 jours, puis des gardes l’ont forcée à manger. Chaque fois qu'ils la gavaient, plusieurs agents du centre de détention et des prisonniers la traînaient jusqu'au bord de son lit, puis deux personnes lui tenaient les jambes, deux les
bras et une la tête. Puis après lui avoir clôt la bouche avec de l'adhésif, ils inséraient un gros tube par le nez jusqu’à la gorge. Des substances inconnues lui ont été administrées de force par la gorge. Une fois fini, ils ont retiré le tube, lui causant des saignements et beaucoup de douleur. Mme. Fan continue a expérimenter des complications de santé suite aux gavages forcés.
Au alentour de 22 heures le 20 mars 2003, plusieurs policiers ont cambriolé la maison de Mme. Fan, l’ont mise à sac et ont confisqué plusieurs livres du Falun Gong et des documents. Les agents l’ont forcé à monter dans un véhicule de police et l’ont emmenée à un poste de police. Tôt le matin, elle a été emmenée dans le camp de travail forcé de Baoding. Un contrôle médical au camp indiquait qu’elle souffrait d’hypertension, donc les agents ont refusé son admission. Les policiers du canton l’ont ramenée, puis
relâchée.
Ces dernières années sous les politiques de persécution du PCC, les autorités locales ont continuellement harcelé et persécuté Mme. Fan et sa famille jour et nuit. Son mari a été émotionnellement
traumatisé et quand il entend des sirènes de police ou le bruit d’un moteur, il s’inquiète et craint que quelque chose de mauvais ne se produise. Ne pouvant plus vivre une vie normale chez eux, ils sont allés chez la belle famille de Mme. Fan. Cependant les officiers de police l’ont suivi jusqu'au domicile de sa belle famille dans la ville de Shijianzhuang. Juste avant la 16 ème conférence nationale du PCC, les
policiers ont forcé Mme. Fan à retourner dans le canton de Fuping, laissant son beau père profondément inquiet. Les agents ont continué à harceler la famille, les faisant vivre dans la peur.