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L’employé médical, Wang Fangfu de Pékin condamné aux travaux forcés dans la province du Liaoning

16 décembre 2009

(Minghui.org)

Nom : Wang Fangfu (王方甫)
Genre : Masculin
Age : 37 ans
Adresse : Inconnue
Profession :Personnel médical (医务人员)
Date de la dernière arrestation : 15 septembre 2009
Dernier lieu de détention : Camp de travaux forcés de l’agglomération de Chaoyang de la province de Liaoning (辽宁省朝阳市劳动教养所)
Ville : Chaoyang (朝阳市)
Province : Liaoning (辽宁省)
sévices subis : Détention, tabassages, chocs électriques, gavage, autres tortures, rééducation par le travail

(Par un correspondant de Pékin)

A 20:00 heures, le 16 septembre 2009, la police de la division de la sécurité intérieure du district de Haidian et les agents du poste de police Dazhongsi se sont rendus au domicile de Wang Fangfu, un pratiquant de Falun Gong de Pékin, et l’ont arrêté sous prétexte de la sécurité, à l’occasion du 1 octobre, jour national. Il a été condamné à deux ans de travaux forcés. En novembre, il a été transféré dans le camp de travaux forcés de la province de Liaoning. Alors qu’il était détenu à Pékin, il est resté déterminé dans sa croyance. Il a été gravement persécuté et il est devenu défiguré suite à la torture physique.


M. Wang Fangfun 37 ans, travaillait dans le département de réhabilitation de l’hôpital affilié au bureau météorologique de Chine, avant d’être arrêté. Après son arrestation, son épouse a dû abandonner son emploi pour s’occuper de leur fille de trois ans. La famille a perdu sa source de revenus. M. Wang était originaire de la municipalité de Dongmao, canton Chicheng, province de Hebei.


En 2002, la division de la sécurité intérieure, sous la juridiction du bureau de la sécurité publique de Fengtai, a arrêté M. Wang. Plusieurs agents l’ont persécuté à répétition pendant quatre mois. Les méthodes de tortures utilisées incluaient de menotter ses mains derrière son dos, puis de suspendre son corps par les menottes ; exercer des pressions sur son corps avec une perche fortement appuyée aux deux extrémités par deux hommes ; coups au visage ; chocs avec des matraques électriques ; être déshabillé et trempé dans l’eau froide ; pincer les sourcils et la barbe, les aisselles et les poils du torse et tiré au dehors sur le sol et piétiné jusqu’à ce qu’il soit incapable de marcher pendant dix jours. Le corps de M. Wang était couvert de meurtrissures, les ongles de sa main droite brisés, les terminaisons nerveuses de ses poignets endommagées, et ses pouces engourdis pendant six mois.

M. Wang a rapporté aux hautes autorités la torture qu’il avait subie, mais personne n’est venu enquêter, et la police a continué sa persécution. Il a mené une grève de la faim en guise de protestation contre la persécution. Le quatrième jour de sa grève de la faim, la police l’a gavé. Ils ont aussi demandé à un groupe de détenus de le ligoter sur une chaise, de lui mettre la tête en arrière en lui tirant les cheveux et de le gaver en utilisant des cuillères. Si les persécuteurs n'arrivaient pas à introduire la nourriture dans sa bouche, ils le battaient au visage, de façon répétée et essayaient encore. S'ils n'y arrivaient pas, ils inséraient un tube à travers son nez pour le gaver et le torturer. Ils laissaient le tube à l’intérieur et le tiraient de haut en bas pour irriter les tissus sensibles de façon à ce qu’il tousse et vomisse violemment et ne puisse cesser de pleurer. Il suait de partout. Parce que sa tête était maintenue trop basse, il ne pouvait avaler normalement, et de grandes quantités de lait en poudre sont entrées dans sa trachée et ses poumons, entraînant une toux violente et une douleur aiguë dans sa poitrine. Le lait en poudre utilisé pour le gaver était originellement alloué aux détenus. Ceux-ci étaient très en colère que leur lait en poudre soit utilisé ailleurs et ils étaient incités à en rejeter la faute sur M. Wang. Ils l’ont insulté et torturé.

Plus tard, M. Wang a par la suite été transféré dans le département de répartition. Le chef d’équipe a tenté de le forcer à écrire une déclaration de garantie, promettant de cesser de pratiquer Falun Gong. M. Wang a insisté sur le fait qu’il n’avait commis aucun crime et a refusé d’écrire la déclaration. Le chef d’équipe était furieux et a demandé aux détenus de le maintenir au sol, de lui donner des coups de pieds, de le battre et le piétiner. Quelqu’un a écrit la déclaration de garantie et a apposé de force ses empreintes digitales dessus. Son dos était blessé et il n’a pu bouger sa colonne vertébrale pendant un mois. Ses mains étaient aussi enflées. Il a rapporté cet incident aux plus hautes autorités, qui ont ignoré la question.

M. Wang Fangfu a été condamné à deux ans et quatre mois de travaux forcés. Il a été détenu dans le camp de travaux forcés Yuanhe de Pékin. Durant sa première détention, il a partagé ses expériences de pratique de Falun Gong depuis 1995 et ses compréhensions. Parce qu’il était très déterminé dans sa croyance, sa condamnation aux travaux forcés a été étendue de dix mois. Il a été secrètement transféré du camp de travaux forcés Tuanhe à l’équipe d’éducation des jeunes du camp de travaux forcés des femmes. Au cours des deux derniers mois, il a été transféré à nouveau dans le camp de travaux forcés de Baoding dans la province de Hebei avant d’être finalement, relâché. Il a été soumis à une torture si inhumaine durant ces deux années et quatre mois de détention dans les camps de travaux forcés que ses cheveux, autrefois noirs, sont devenus gris.

A cause du danger auquel fait face M. Wang dans cette arrestation actuelle, nous en appelons aux personnes et organisations des droits de l’homme bienveillantes. S’il vous plait, sauvez-le de la persécution, de façon à ce que sa famille puisse être réunie dés que possible. Il a été rapporté que plus de dix pratiquants de Falun Gong ont été transférés dans le camp de travaux forcés de l’agglomération de Chaoyang.

Traduit de l’anglais en France