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Valider la Loi en s’opposant à la persécution, en suivant mon propre chemin avec des pensées droites

17 décembre 2009 |   Écrit par une pratiquante de la province du Shandong

(Minghui.org)

Sixième conférence de partage d’expériences par Internet pour les pratiquants de Chine

Salutations bienveillant Maître! Salutations, compagnons de pratique!

Je suis une pratiquante qui vit à la campagne. En raison de certaines notions préconçues, je n'ai jamais écrit un article de partage d'expériences parce que je pensais que je n'étais pas assez bien instruite. Maintenant je me rends compte qu'en tant que disciple de Dafa, il est de mon devoir de partager mes expériences. J'ai l'honneur d'être une disciple de Dafa pendant la période de la rectification par la Loi. C'est cette grande Loi qui m'a rectifiée. Je cultive dans Dafa depuis 14 ans, ce qui a été la plus belle période de ma vie. J'ai aussi cultivé durant la période de la rectification par la Loi pendant 10 ans. Tout comme des milliers d'autres disciples de Dafa, j'ai souffert de la persécution insensée, j'ai perdu une vie normale, et j’ai été forcée de quitter la maison. J'ai enduré d'innombrables tribulations. Pourtant, ma croyance en Maître et en Dafa, est restée ferme, et je n'ai jamais vacillé dans ma cultivation. Nous avons parcouru un long chemin grâce à la protection bienveillante de Maître.

Mon mari a commencé à avoir des problèmes de santé alors que notre fils n'avait que 8 mois. Après sept, huit ans et après avoir contracté beaucoup de dettes, il n'était toujours pas guéri. Nous avons donc commencé à pratiquer Dafa, espérant que cela puisse guérir la maladie de mon mari. Le pouvoir de guérison miraculeux de Dafa a impressionné toute notre famille, et ils sont tous devenus des pratiquants. Nous avons commencé à diffuser la Loi dans notre ville et nous nous sommes portés volontaires pour enseigner les exercices. Peu à peu, plus de 400 personnes dans notre ville ont atteint la Loi.

Quand le régime communiste a commencé la persécution contre les pratiquants de Dafa en 1999, notre famille est devenue une cible -clé. Puisque mon mari était un coordinateur local, il a été surveillé et suivi, et depuis le 25 avril 1999, notre famille a été constamment harcelée par les autorités locales. Parfois, nous n'avions même pas l’autorisation de quitter notre maison pour aller au travail. Le 20 juillet 1999, trois coordinateurs dans notre ville ont été arrêtés. Tous les pratiquants dans notre ville se sont avancés et se sont rendus au gouvernement de la ville pour exiger la libération de ces trois pratiquants. Pour finir, tous les trois ont été libérés. Le soir de leur libération, nous nous sommes réunis sur notre site d’exercices habituel et avons pratiqué ensemble pendant que les policiers et les responsables gouvernementaux de la ville nous regardaient jusqu'à ce que nous ayons terminé. Quand je suis arrivée chez moi, j'ai constaté que la porte principale et la fenêtre arrière étaient sous surveillance, et il y avait des lumières tout autour de notre maison. La nuit, ils verrouillaient notre porte avec une barre de fer et l'enlevaient la journée. Ils surveillaient notre porte pour s'assurer que personne ne quitte la maison. Pendant cette période, nous avons été littéralement en garde à vue.

Le 22 juillet 1999, notre maison a été fouillée à trois reprises par plus de 30 personnes. Mon frère aîné, qui n'est pas un pratiquant, est venu me rendre visite. Il a été brutalement battu par les policiers du commissariat de police et certains fonctionnaires de gouvernement de la ville. Mon mari et moi avons été emmenés au commissariat de police où nous avons été détenus pendant plus de 10 jours, durant lesquels nous avons été battus et torturés.

Au cours de l'hiver 1999, un pratiquant est allé à Pékin pour valider la Loi. Il a été arrêté et torturé. Les autorités ont extorqué 20.000 yuans de sa famille. Ils n'ont pu résister à la pression et ont révélé les noms des autres pratiquants aux autorités. En conséquence, mon neveu, qui n'était pas un pratiquant, a également été arrêté et battu. Mon mari et moi avons été battus si fort que nos corps étaient noirs et bleus

Le 8e jour du quatrième mois du calendrier lunaire 2000, c'était l'anniversaire de Maître, mon mari, un autre pratiquant et moi-même avons été emmenés au gouvernement de la ville où nous avons été torturés. Empoisonnés par la propagande du Parti communiste chinois (PCC), les fonctionnaires de gouvernement pensaient que tous les pratiquants de Falun Gong étaient comme ce qu'ils avaient vu à la télévision et ils nous ont battus avec une immense haine. Ils nous ont interdit de parler et ils nous ont battus avec trois matraques de fer gainées de cuir et recouvertes d'aiguillons. Deux des matraques se sont brisées à cause des coups. Ils m'ont battue si fort que je n'étais pas capable de me lever du sol de ciment. Mes jambes étaient tellement enflées que je ne pouvais même pas utiliser les toilettes. Même un mois plus tard, il y avait encore des bosses enflées sur mes jambes. Les deux autres pratiquants ont souffert encore plus que moi. Sans la protection de Maître, nous serions tous handicapés.

Cependant, peu importe à quel point nous avons été brutalement persécutés, nous sommes restés inébranlables dans notre croyance en Maître et en Dafa. Nous étions fermement convaincus qu'il n'y avait rien de mal à pratiquer, rien de mal à être une bonne personne. Nous ne devrions pas être persécutés. Nous voulions aller à Pékin pour valider la Loi, mais j'ai été bloquée par la crainte d'être à nouveau torturée. Grâce à l'étude de la Loi et le partage avec mes compagnons de pratique, j'ai été en mesure de réaliser une percée en juillet 2000. Mon mari et moi avons pris le train pour Pékin et nous avons rencontré des compagnons de pratique dans le train. J'ai immédiatement senti que mon corps était extrêmement léger et il y avait un sentiment de bonheur dans mon cœur. Je me suis dit: Je vais à Pékin pour valider la Loi. Je reviendrai de la même façon et dans la même condition qu’en y allant, et je ne permettrai plus la persécution de la perversité.

Après notre retour de Pékin, j'ai découvert que, comme nous étions allés à Pékin, les forces perverses locales avaient peur. Ils ont enfermé tous les pratiquants dans notre ville et m'ont cherchée partout ainsi que mon mari. On a été dit qu'ils étaient allés à Pékin à deux reprises pour nous chercher, mais sans succès. Alors, nous ne sommes pas rentrés. Au lieu de cela, nous avons pris une location et avons trouvé des emplois temporaires. Quand nous sommes arrivés à notre appartement loué, nous avons vu que l'endroit était prêt pour que nous y emménagions. J'ai été très émue, pensant que cela devait être le Maître qui prenait constamment soin de nous. Nous avons clarifié la vérité au sujet du Falun Gong à des gens au travail afin qu'ils sachent que Dafa est bon.

Le propriétaire de l'usine où je travaillais a lu les documents que je lui ai donnés et il savait que les pratiquants de Falun Gong étaient toutes de bonnes personnes et étaient différentes de ce qui était montré à la télévision. Mon mari et moi travaillions dans la même usine et nous avons tout fait bien. Le propriétaire était très à l'aise. Nous avions un environnement de pratique ouvert à proximité de là où nous habitions. Nous n'avions pas beaucoup d'expérience dans le travail de clarification de la vérité. Nous avons surtout distribué le matériel d'information et collé des affiches. En décembre 2000, mon mari et un autre pratiquant ont été arrêtés alors qu'ils distribuaient des documents. Ils ont été emmenés au commissariat de police où les policiers les ont battus et torturés pendant trois jours et nuits dans une tentative de les forcer à révéler la source du matériel de clarification de la vérité. Mon mari n'a rien dit. En fin de compte, l'autre pratiquant a été envoyé au camp de travaux forcés, et mon mari a été détenu au centre de détention pendant un mois avant d’être transféré à un autre centre de détention où il a été détenu pendant trois mois.

Je n'étais pas au courant au début de l'arrestation de mon mari et j’ai utilisé la ligne téléphonique ordinaire pour le contacter. Les autorités ont été en mesure de retracer l'appel téléphonique et de trouver l'endroit où nous habitions. Dès que j'ai appris la nouvelle de l'arrestation de mon mari, j'ai rapidement quitté notre location. Puis j'ai pensé: Quelque chose ne va pas. Chérir Dafa, c’est comme chérir sa propre vie. Comment pouvais-je partir sans prendre les livres de Dafa et les enregistrements des exercices ? Si ces documents étaient perdus, comment allais-je encore pouvoir être appelée une disciple de Dafa? Alors je me suis dépêchée de rebrousser chemin et j’ai caché tous les livres et document liés au Falun Gong avant de repartir de nouveau. Dès que j'ai quitté la location, les autorités ont fouillé les lieux. Il était tard dans la nuit, alors je suis allée chez un proche. Mais je suis partie quelques jours plus tard, après avoir appris que je ne pouvais ni faire les exercices ni étudier la Loi là. Je voulais trouver des emplois temporaires pour subvenir à mes besoins alors que je me cachais des autorités. Mais les gens avaient peur (que je puisse être une pratiquante) et personne n'était disposé à me donner un emploi. Donc, j’ai erré au sein de la société pendant plus de 3 mois, subissant toutes sortes de tribulations. Même les jeunes enfants me rendaient la vie difficile. L'expérience m'a aidée à éliminer un grand nombre de mes attachements.

Comme on approchait du Nouvel An chinois, mes attachements ont commencé à faire surface. Je pensais à ma belle-mère âgée de 78 ans et à mon fils de 11 ans qui étaient à la maison sans personne pour s'occuper d'eux. J'ai aussi pensé à mon mari, qui souffrait dans un centre de détention. Mais je ne pouvais pas rentrer chez moi puisque les autorités me recherchaient toujours. Je me sentais très mal et triste.

La veille du Nouvel An, les autorités sont allées chez moi pour me chercher. Quand ils ont vu que je n'étais pas là, ils se sont rendus au domicile de mes parents mais n’ont toujours pas réussi à me trouver. A ce moment-là, j’ai découvert qu’un de mes parents était parti et j'ai pu passer le Nouvel an chez eux.

Après avoir été détenu pendant trois mois, avec la protection du Maître, mon mari a été libéré. Une fois encore nous avons trouvé une location temporaire loin de notre domicile. J'ai aussi trouvé un emploi, tout près de l'endroit où nous habitions. Je sais que tout a été arrangé par le Maître. Mon mari distribuait des documents de clarification de la vérité alors que j’allais travailler. Nous pouvions joindre les deux bouts. Si j'avais du temps, je sortais et je distribuais les documents de clarification de la vérité aussi. À cette époque, pas beaucoup de pratiquants pouvaient sortir et distribuer le matériel, donc mon mari et moi avons effectué une lourde charge. De temps en temps, nous avons subi quelques tribulations. Mais avec la protection bienveillante du Maître, nous n'avons jamais été réellement en danger.

Au fil du temps, de plus en plus de centres de production ont été mis en place dans les villages environnants. Donc, mon mari et moi sommes allés à moto distribuer du matériel dans des lieux plus éloignés. Une fois, j'ai été arrêtée par un gardien de la sécurité dans un village. Il m'a frappée, traînée, et a utilisé un couteau pour me menacer. J'ai pensé: « j'ai le fashen du Maître pour me protéger. Je n'ai pas peur de toi. » Bientôt, cette personne est partie et je suis allée vers d'autres villages pour distribuer les documents.

Au cours de l'été 2001, mon mari a été arrêté de nouveau avec sept autres pratiquants. Ils ont été envoyés au camp de travaux forcés tandis que mon mari a été détenu au centre de détention pendant un mois avant d’être transféré au poste de police local. Les policiers voulaient envoyer mon mari au camp de travaux forcés, mais il n'a pas réussi l'examen physique. Le commissariat de police a tenté de corrompre le camp de travaux forcés par un pot-de-vin afin qu’ils l’acceptent, mais ils n'ont pas réussi, c'est pourquoi ils ont continué à le torturer. Mon mari a fait une grève de la faim. Après trois jours et trois nuits, il a commencé à présenter des signes qui montraient que sa vie était en danger, en conséquence les policiers l'ont finalement relâché.

Trois jours après l'arrivée de mon mari à la maison, comme il était encore couché pour récupérer, deux fonctionnaires de gouvernement de la ville sont venus à la maison. Ils ont sorti ma belle-mère de la maison de force, fermé la porte à clef, et se sont mis à battre brutalement mon mari. Trois jours plus tard, ils sont revenus pour l'emmener, mais mon mari a résisté. Voyant qu'il ne serait pas en mesure de rester à la maison sans être harcelé, mon mari a été contraint de repartir.

En 2003, les pratiquants qui dirigeaient le centre de production ont été arrêtés et il y a eu de moins en moins de pratiquants pour produire du matériel de clarification de la vérité. Donc, mon mari et moi avons décidé de lancer notre propre centre de production de documents. Je pense que le Maître a vu notre désir et s'est arrangé pour qu'un pratiquant nous envoie de l'équipement afin que nous puissions mener notre propre centre de production. Tout s'est déroulé sans heurts pendant cinq ans. En octobre 2008, notre centre de production a été fouillé et j'ai été arrêtée. Mon mari a réussi à s'échapper et a notifié les pratiquants qui avaient été en contact avec lui.

On m'a emmenée à la succursale de la sécurité publique le soir même. Je me suis dit: « Même si je dois me débarrasser de cette peau humaine, je ne veux pas coopérer avec la perversité et trahir les autres pratiquants. Puis j'ai pensé: je ne devrais pas penser ainsi. Si je dois mourir, cele se passerait en dehors des arrangements du Maître, ce serait parce que je serais en train de suivre les arrangements des forces anciennes. Je dois nier totalement cette pensée et parcourir le chemin que le Maître m’a tracé. »

J'étais déterminée à ne pas coopérer avec la perversité, à nier totalement les arrangements des forces anciennes. Je n'ai rien dit. Pas un seul mot! L'un des policiers m'a demandé de lever la tête et de le regarder. Je l'ai fait. Je l'ai regardé droit dans les yeux et en même temps, j’ai émis des pensées droites pour éliminer tous les éléments pervers qui manipulaient les policiers dans leur dos. Le policier a constaté que je n'étais pas affectée, il a commencé à me rouer de coups de pied aux jambes et m'a fracassé les genoux à coups de talon. J’ai continué à le regarder avec de fortes pensées droites. C'en était trop pour lui de supporter cela et bientôt il n’a plus pu me regarder. Je me suis dit: « Peu importe la folie avec laquelle vous agissez, vous les forces du mal, je vais rester inchangée et je suis en mesure de gérer toutes les situations. » Cela a duré jusqu'au lendemain. Les policiers étaient tous fatigués et sont rentrés chez eux pour dormir. J'étais menottée avec les bras attachés derrière le dos et les yeux bandés. J'ai continué à émettre la pensée droite.

Le lendemain après-midi, j'ai été envoyée au centre de détention. Comme je suis arrivée au centre de détention, je me suis demandé : Qu’est ce qui a causé mon arrestation, cette fois? J'ai commencé à me calmer et à regarder à l'intérieur. J'ai trouvé beaucoup de mes attachements - l'attachement au confort, l'attachement à la compétition, l'attachement à soi, l'attachement à la validation de soi-même, et une réticence à être critiquée. Une fois, j'ai eu une grosse dispute avec mon mari parce que je n'étais pas contente d'avoir été critiquée. J'ai été très irrationnelle et j’ai agi comme une non-pratiquante. Sous l'influence de mes notions préconçues, j'ai crié à mon mari: « Je voudrais qu’on m’arrête et qu’on emmène afin de ne pas rester ici avec toi et être en colère. » Dès que j’ai prononcé ces paroles, mon mari m'a demandé de reprendre ce que je venais de dire. Mais parce que je tenais trop à sauver la face, je n’ai pas voulu reprendre mes paroles, même si je savais que j'avais tort. Les forces anciennes ont profité de ma pensée injuste. Non seulement j'ai été arrêtée, j'ai aussi causé une grande perte à Dafa. J’ai été prise de remords.

Dès que j'ai trouvé la cause fondamentale de mon arrestation, j'ai éradiqué toutes mes pensées humaines. Outre l'émission de pensées droites, j'ai récité les articles du Maître. J'ai aussi essayé de clarifier la vérité aux détenus et je leur ai demandé de quitter le PCC et tous ses organismes affiliés. Je me levais à 3h40 tous les jours pour faire les exercices. Parfois, si je dormais trop longtemps, les détenus me réveillaient.

Ici, j'aimerais également faire part de mes réflexions sur ce que j'ai remarqué dans le centre de détention. Des pratiquants ont fait une grève de la faim au centre de détention et ont beaucoup souffert en conséquence. Je ne pense pas que ce soit mal de faire la grève de la faim. Mais nous devons être clairs quant à la raison pour laquelle nous entamons une grève de la faim, avec quelle mentalité et quand. Nous, les disciples de Dafa sommes des images de Dafa. Peu importe ce que nous faisons nous devons toujours penser à ce que ce soit utile pour valider la Loi et sauver les êtres. Alors, pourquoi entamons-nous une grève de la faim? Si c'est à cause de la peur d'être envoyés en camp de travaux forcés ou l'espoir d'être libérés vite, alors je dirais que le but n'est pas pur. Cette omission pourrait être mise à profit par les forces anciennes pour continuer à nous persécuter. De nombreux pratiquants ont subi toutes sortes de torture, mais à la fin, ils n’ont pas réussi à éviter d'être envoyés en camp de travaux forcés ou d'être condamnés. Beaucoup d'entre eux sont encore détenus en centre de détention. J'ai vu que la plupart des pratiquants qui ont fait une grève de la faim faisaient partie de ceux qui administraient des centres de production de documents Personnellement, je pense que peu importe combien nous avons fait pour Dafa, cela ne devrait pas être utilisé par les forces du mal comme une excuse pour nous persécuter. Nous ne pouvons pas leurs laisser des aveux ou des signatures, ni répondre à toutes leurs questions au cours des mises en accusation. En un mot, nous ne pouvons pas coopérer avec les forces du mal du tout. Nous n'avons rien fait de mal, et Maître veille sur nous tout le temps.

Maître a dit: « Votre corps se trouve en prison, ne soyez pas triste. Avec des pensées justes et des comportements justes, la Loi est là. Réfléchissez calmement. Combien d’attachements avez-vous encore. En abandonnant la mentalité humaine, la perversité sera vaincue naturellement. » (« Ne soyez pas triste » de Hong Yin tome II) [NDT : traduction non publiée]

Quoi que le Maître ait dit, c'est la Loi. Tant que nous pouvons véritablement prendre la Loi comme notre maître, vraiment regarder à l'intérieur et enlever nos attachements humains, on peut enrayer totalement tous les arrangements des forces anciennes et parcourir le chemin que Maître a tracé pour nous. Nous n'avons pas nécessairement besoin de faire la grève de la faim et de supporter la souffrance physique.

Cette fois, j'ai été détenue pendant 40 jours, pendant lesquels j'ai été interpellée 9 fois. Chaque fois, j'ai pu avoir des pensées droites et un comportement droit et j’ai refusé de coopérer avec la perversité. J'avais la Loi dans mon cœur et je mesurais tout par la Loi. Quand j'ai enrayé mes attachements et que jai pris la Loi comme le maître, j'ai pu voir clairement le but de la perversité cachée derrière chacun de leurs mots, chaque mouvement. Depuis que j'ai refusé de coopérer avec eux, ils n'ont obtenu aucun aveu ou signature de moi. Ils ont essayé d'utiliser ce qu'ils avaient confisqué du centre de production de documents comme preuves pour me condamner. Quand j'ai été interpellée le 32e jour j'ai dit au procureur-général que peut importe ce que j'avais fait, c'était bien, que s’ils voulaient essayer d'utiliser ces documents comme éléments de preuve pour me persécuter, je n'allais pas céder. Après dix minutes, ils n'ont pu continuer avec la mise en accusation et sont partis. Le 37e jour, le centre de détention était prêt à me libérer. Mais les policiers de la succursale de la sécurité publique ont refusé. Ils ont dit: « Tu n’as rien avoué. Comment pouvons-nous te libérer? » Alors, ils m'ont emmenée dans un hôtel et m'ont retenue là-bas.

Comme je ne savais pas quoi faire, Maître m'a rappelé qu'il était temps pour moi de faire la grève de la faim. Avec le renforcement bienveillant du Maître, je n’ai senti ni la soif ni la faim pendant trois jours et nuits. L'un des directeurs de la succursale a voulu me gaver de force. Je lui ai dit: « Je n'ai pas peur d'être gavée. Vous lisez bien Minghui Net tous les jours alors vous devez savoir qu'il existe une organisation mondiale qui enquête sur la persécution du Falun Gong. Si vous me gavez de force aujourd'hui, vous allez être jugé par une cour de justice dans l'avenir. » Il était tellement sous le choc d'entendre cela qu'il a rougi. Après cela, personne n’a voulu essayer de me gaver de force. Comme je leur clarifiais constamment la vérité, leur attitude envers moi changeait de jour en jour. Quelqu'un m'a dit: « Tu devrais simplement manger ou boire quand tu veux. Lorsque les autorités viennent pour vérifier, tu n’as qu'à dire que tu as fait une grève de la faim. » J'ai réalisé que c'était un autre test pour moi. Une fois où je me suis levée au milieu de la nuit, le gardien m'a offert un peu d'eau à boire. Je lui ai dit non. Il a dit: « Tu n’as pas confiance en moi? » J'ai dit: « Ce n'est pas parce que je n'ai pas confiance en vous. Je fais sur une grève de la faim et je ne veux pas prendre de la nourriture ni de l'eau. » Il n'a pas dit autre chose. Plus tard j'ai découvert que si j'avais pris de la nourriture, j'aurais été détenue pendant des jours supplémentaires.

Après trois jours et trois nuits, avec des pensées droites des compagnons de pratique et la protection bienveillante du Maître, j'ai été libérée et je suis rentrée chez moi d'une manière digne.

Ces tribulations et ces leçons m'ont rendue plus rationnelle et plus lucide. J'ai également compris la gravité de la cultivation et comment parcourir le chemin de cultivation qui me reste. Nous avons le Maître, nous avons la Loi. Nous allons bien étudier la Loi et prendre la Loi comme maître. Nous allons penser avec droiture et agir avec droiture et nous aurons des exigences strictes pour nous-mêmes. Nous allons regarder à l'intérieur chaque fois que nous aurons des tribulations et nous nous cultiverons vraiment. Nous allons bien faire les trois choses, selon les exigences du Maître, et sauver les êtres. Nous allons bien poursuivre droitement le chemin sacré que le Maître nous a tracé pour sauver les êtres, afin que nous puissions remplir nos vœux préhistoriques. Nous espérons aussi que nous pourrons voir bientôt le Maître.

Merci, Maître, pour votre salut bienveillant!

Traduit de l'anglais au Canada