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Mme Wang Wanrong persiste dans ses convictions malgré les pressions constantes, les lavages de cerveau et la torture

3 décembre 2009

(Minghui.org)

Mme Wang Wanrong, 55 ans, est allée à Pékin en 1999 pour faire appel en faveur du Falun Gong. Sa famille et elle ont ensuite été l’objet de persécutions par le personnel du bureau 610 à l’usine de puits pétrolifères de la ville de Nanyang. Le mari de Mme Wang a été forcé au divorce. Ensuite elle a été envoyée dans un centre de lavage de cerveau, au centre de détention de Nanzhao, et à la prison pour femmes de Xinxiang.

Voici le récit de ce qu’elle a vécu :

Mme Wang, habitante du district No. 2 de Jianheqiao, au champ pétrolifère de Nanyang, était employée de l’équipe de ciment des puits à l’usine de puits pétrolifères. Elle souffrait de nombreuses maladies, notamment d’anémie, de gastrite, d’entérite, de néphrite, de mastites, de problèmes cardiaques et d’un kyste à l’appendice. Quels que soient les médicaments qu’elle prenait, son état ne s’améliorait pas. Durant le mois lunaire de 1997, Mme Wang a commencé à pratiquer le Falun Gong. Six mois plus tard ses symptômes de mastite et de problèmes cardiaques ont disparu, et ses autres maladies ont commencé à guérir. Avant le 20 juillet 1999, quand la persécution a commencé, toutes ses maladies avaient disparu. Le Falun Gong l’avait sauvée.

1. Elle est allée à Pékin faire appel pour le Falun Gong mais a été détenue – les agents du bureau 610 de son entreprise lui ont extorqué de l’argent

Le 20 juillet 1999, le régime de Jiang a lancé la persécution contre le Falun Gong, et Mme Wang est allée au Bureau de Pékin pour les appels et les pétitions. Elle voulait expliquer que le Falun Gong enseigne aux gens à être bons, et que c’est une excellente méthode de xiulian aux effets miraculeux. Elle voulait aussi dire que le Falun Gong était bénéfique pour le pays et pour la société, et qu’il n’avait aucun inconvénient.

Elle a découvert que le Bureau des appels ressemblait à un poste de police. Personne n’avait le droit d’y parler du Falun Gong. Elle a pu constater par elle-même que toute personne qui mentionnait le Falun Gong était emmenée dans un fourgon de police. Elle est donc rentrée chez elle.

Une fois chez elle, elle a été accusée de « perturber l’ordre social » et envoyée au poste de police du champ pétrolifère par le personnel du bureau 610 de son lieu de travail. Elle a été envoyée au centre de détention de Tanghe le 30 décembre 1999 et incarcérée pendant un mois.

Quand elle a été relâchée, les policiers lui ont demandé de payer 3,000 s pour « caution » et 3,000 yuans supplémentaires au bureau 610. Son employeur ne lui a pas versé son salaire de décembre, ni son bonus annuel. Ils l’ont aussi licenciée. D’après le règlement de l’entreprise, quand un employé est licencié, on l’indemnise par un mois de salaire par année d’ancienneté et 200 yuans par mois pour les dépenses courantes. Mais elle n’a rien reçu du tout.

Les agents du bureau 610 de l’usine de puits pétrolifères ont aussi impliqué son époux. On lui a ordonné de revenir de son lieu de travail dans la région autonome de Xinjiang en lui interdisant de travailler. Son mari est allé trouver le directeur de l’entreprise et Jia Songmin, chef du bureau 610, pour leur demander le droit de travailler à nouveau. Ils n’ont accepté qu’en mai 2000. Ils ont ordonné à son mari d’aller travailler dans le Xinjiang en emmenant Mme Wang. 

Une fois dans le Xinjiang, les directeurs de l’entreprise ont refusé de laisser le mari de Mme Wang travailler. Ils ont dit : « Tu surveilles ta femme ! » Deux mois plus ils ont dû rentrer, avec deux autres membres de l’équipe qui se relayaient (dans le Xinjiang, les équipes sont changées tous les deux ans). Ils sont restés pendant deux mois et n’ont pas gagné un centime, mais ont dépensé plus de 2,000 yuans pour les déplacements. Son mari était furieux.

Fin novembre 2000, quatre jours après être rentrés, Jia Songmin, chef du bureau 610, a emmené un chef de division de la sécurité et un assistant, avec le chef d’équipe Chen Gongsheng, chez Mme Wang pour lui extorquer dix mille yuans de « caution ». Son mari a répondu qu’ils avaient déjà dépensé 6,000 yuans en demandant pourquoi ils devraient encore donner 10,000 yuans. Jia Songmin a répondu que c’était pour la dissuader d’aller faire appel pour le Falun Gong, d’assister à des rassemblements, et de participer à des activités du Falun Gong. Si elle faisait l’une de ces choses, l’argent ne leur serait pas retourné. Jia Songmin a dit : « Si vous ne nous donnez pas l’argent, on va vous empêcher de retourner au travail pour toujours. » Son mari a donné deux coups de pied à sa femme en disant, furieux : « J’ai tellement souffert à cause de toi. Je demande le divorce. » Ne voulant pas impliquer son mari, elle a accepté. Elle n’a plus personne sur qui compter maintenant.

2. Des responsables du centre de lavage de cerveau tentent de forcer Mme Wang à abandonner sa cultivation—elle quitte son domicile et devient sans-abri pour fuir la persécution

Des responsables du bureau 610 du champ pétrolifère de la province de Henan ont demandé à tous les employés des différents sous-bureaux 610 en février 2001 d’enquêter sur tous les gens qui avaient pratiqué au moins une fois le Falun Gong pour leur faire écrire une déclaration de garantie. Tous les pratiquants qui ont refusé de dénoncer le Falun Gong ont été envoyés en centre de lavage de cerveau pour y subir une « transformation ». Mme Wang a été arrêtée chez elle le 24 février 2001 par Guo Huaiqian, du bureau 610, et envoyée au centre de lavage de cerveau établi dans une école de technologie. Elle y a été incarcérée pendant plus de cinq mois.

Pendant qu’elle était au centre de lavage de cerveau, chaque lieu de travail envoyait deux membres de la famille « surveiller » chaque pratiquant jour et nuit. Les pratiquants étaient obligés de regarder des programmes vidéo diffamant le Falun Gong et Maître Li. Le personnel essayait aussi de forcer les pratiquants à écrire des déclarations de garantie. Les pratiquants n’avaient pas le droit de se contacter les uns les autres, ni d’étudier la Loi, ni de faire les exercices de Falun Gong. Au stade final, ceux qui refusaient d’être transformés n’avaient rien à manger. Leur nourriture quotidienne se réduisait à un paquet de nouilles instantanées. Mme Wang a dû manger des nouilles instantanées pendant 38 jours. Ensuite elle a été transférée dans un autre centre de lavage de cerveau situé dans une école de droit et de politique à Nanyang où elle est restée enfermée pendant un mois. Durant sa détention, en plus d’être obligée de regarder des vidéos diffamatoires, des collaborateurs étaient là pour aider à « réformer » les pratiquants qui étaient déterminés. La situation était plus tendue, et chaque pratiquant avait deux surveillants qui les suivaient jour et nuit.

Ces « surveillants » empêchaient les pratiquants de se parler entre eux ; leur interdisait de pratiquer les exercices, et les suivaient même aux toilettes. Ils violentaient les pratiquants aussi quand ils refusaient d’être « transformés ».

Quatre jours après que Mme Wang ait été relâchée, le chef du bureau 610 lui a ordonné d’assister à une séance de lavage de cerveau de deuxième terme. Elle a donc quitté son domicile pour ne plus être persécutée.

3. Arrêtée par les policiers à Nanzhao et détenue pendant plus de deux mois

A Nanyang, Mme Wang vivait avec une autre pratiquante dans un appartement en location. Cette pratiquante a été arrêtée alors qu’elle parlait à des gens de la persécution du Falun Dafa. N’ayant pas supporté la torture, cette femme a donné des indications aux policiers pour arrêter Mme Wang. C’était le 8 mai 2002. Mme Wang a été envoyée au poste de police du comté de Nanzhao et y a été détenue dans une petite pièce sombre et nauséabonde. Ses kidnappeurs ne lui ont rien donné à manger pendant deux jours.

Le troisième jour vers cinq heures, le policier Miao Xiaopeng a emmené Mme Wang au bureau pour la torturer avec une barre en métal. Mme Wang était menottée et obligée de rester assise par terre, les jambes pliées genoux vers le haut, et ses bras menottés autour des jambes. Une barre en métal d’un mètre de long a été glissée en travers de ses jambes sous ses genoux et au dessus de ses coudes. Deux personnes ont ensuite soulevé la barre pour en poser les deux extrémités sur deux bureaux séparés, pour suspendre Mme Wang au dessus du sol. Ses cuisses pressaient contre son ventre, ses mains et ses jambes étaient en haut et sa tête en bas.

Quatre policiers ont interrogé Mme Wang. Ils lui ont versé de l’eau sur la tête, et lui ont donné des gifles et des coups de poing au visage. Mme Wang avait le visage couvert de bleus et tuméfié. Alors qu’elle allait perdre connaissance, ils l’ont relâchée pendant un moment pour la suspendre à nouveau. Elle a été ainsi torturée de manière répétée pendant plus de cinq heures.

Après qu’elle ait été détachée, les bourreaux l’ont souvent fouettée avec une corde, la couvrant de bleus. Mme Wang ne pouvait plus marcher. Ils l’ont traînée par les bras en dehors de la pièce. Finalement en réalisant qu’ils n’avaient toujours pas réussi à la forcer à renoncer au Falun Gong, ils l’ont jetée dans un fourgon de police pour la renvoyer au centre de détention du comté de Nanzhao.

Au début, Mme Wang ne pouvait pas se lever du lit. Les surveillantes la frappaient à la tête avec une chaussure en criant : « Qui t’a frappée ? » Elles l’ont frappée plus de vingt fois et n’ont arrêté que lorsqu’elles perdaient leur souffle. Mme Wang avait encore le corps tout gonflé même deux mois après, mais les gonflements ont disparu de manière soudaine. La pratiquante Wang était squelettique. Les autorités du centre de détention ayant peur qu’elle meure sur place ont ordonné à ses employeurs de la ramener. Son ex-mari s’était déjà remarié.

4. Mme Wan a été envoyée dans un centre de lavage de cerveau et arrêtée de nouveau par la police de Nanyang

Le chef du bureau 610 à la direction de l’entreprise de Mme Wang, avec huit autres personnes, sont entrés par effraction chez elle le 10 juillet 2003, pour l’emmener au centre de lavage de cerveau. Mme Wang leur a dit : « Mon fils et sa petite amie viennent de rentrer hier soir. Laissez-moi m’occuper d’eux quelques jours. » Le chef du comité du parti Wang Lingkui a refusé. Il a ordonné aux autres de l’emmener au centre de lavage de cerveau en moins d’un jour. Ils ont amené Mme Wang en voiture à l’Ecole de droit et de politique du comté de Nanzhao. En deux mois et dix jours, ils n’ont pas réussi à lui faire abandonner le Falun Gong. Alors ils l’ont envoyée au centre de détention de Nanzhao pour la condamner à trois ans de prison. Mme Wang a été transférée à la prison pour femmes de Xinxiang dans la province de Henan fin juillet 2004.

5. Gravement violentée à la prison pour femmes de Xinxiang

Les gardiens ont envoyé Mme Wang à l’hôpital de la prison pour y être « transformée » dans une pièce qui contenait quatre lits. Le lit de Mme Wang était au milieu. Trois collaborateurs occupaient les autres lits. Li, qui était responsable de persécuter le Falun Gong, était en charge de réformer Mme Wang. Elle a ordonné aux pratiquantes « réformées » de surveiller Mme Wang, sans la laisser pratiquer les exercices de Falun Gong, en la forçant à lire des articles diffamant le Falun Gong et Maître Li, et en la forçant à écrire des « rapports de pensée ». S’ils n’arrivaient pas au but, elle n’aurait pas le droit de dormir, ni même de fermer les yeux.

Les bourreaux insultaient souvent Mme Wang. Quatre groupes se relayaient pour tenter de la « réformer » en cinquante jours. Finalement, ils ont réalisé qu’il serait impossible de la faire renoncer au Falun Gong. Elle a été envoyée aux travaux forcés dans un atelier de textile à la Deuxième Prison du District. Comme Mme Wang insistait pour pratiquer le Falun Gong la nuit, ils l’ont transférée dans une cellule d’isolement.

Chaque jour elle n’avait qu’un demi pain à la vapeur et quelques morceaux de légumes salés. Durant l’hiver glacial, ils ont forcé Mme Wang à s’asseoir sur le sol sans bouger pendant trois heures. Sa première période d’incarcération dans une cellule isolée a duré un mois.

Après avoir été renvoyée au Second District, les gardiens ont mis en place un groupe spécial de « réforme », avec deux collaborateurs et deux prisonniers travaillant ensemble pour la faire céder. Ce groupe était supervisé par deux surveillants de prison qui étaient chargé de persécuter les [pratiquants de] Falun Gong. Une équipe de jour, l’autre de nuit. Ils ne laissaient pas beaucoup dormir Mme Wang. Se relayant ils lisaient des articles diffamant le Falun Gong pour la forcer à écrire des « rapports de pensée ». Si elle refusait d’écrire, ils la forçaient à rester debout contre un mur ou à s’asseoir sur un tabouret très bas. Si elle bougeait ne serait-ce qu’un peu, ils la tenaient fermement.

Un jour un prisonnier à giflé Mme Wang plus de dix fois. Ils ont aussi demandé à des gens spécialisés pour « réformer » les pratiquants à Zhengzhou à essayer de lui faire un lavage de cerveau. Mais elle refusait toujours de renoncer à ses convictions plus d’un mois plus tard. Ses bourreaux sont devenus furieux. Un soir très tard ils lui ont placé un crayon de force dans la main, pour la forcer à signer une déclaration. De toutes ses forces Mme Wang a réussi à casser le crayon. Les bourreaux l’ont alors plaquée au sol pour lui donner des coups de pieds et des coups de poings.

Mme Wang a alors été envoyée à la Neuvième garde. Alors qu’elle pratiquait les exercices la nuit un gardien l’a surprise. Elle a de nouveau été enfermée dans une cellule d’isolement. Cette fois elle est restée pendant 82 jours. Comme elle persistait à pratiquer le Falun Gong, ils l’ont laissée menottée les mains derrière le dos, même pendant son sommeil, avec une main attachée à la tête du lit. Un gardien est allé dans une cellule isolée pour la forcer à écrire une déclaration de repentance hebdomadaire et la menacer, en disant qu’elle ne serait jamais relâchée de cette cellule si elle n’écrivait pas.

Mme Wang a entamé une grève de la faim pendant huit jours et a été envoyée à la Troisième Garde. Elle a été relâchée le 23 juin 2006, quand sa peine a pris fin. Des gens du bureau 610 de son entreprise l’ont ramenée, et l’entreprise a placé deux personnes pour la surveiller.