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Les policiers du commissariat de police de Xinhe, de la ville de Changsha, utilisent la torture pour extorquer de soi-disant « confessions » des pratiquants de Falun Gong

3 décembre 2009 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Hunan

(Minghui.org)

Les policiers du commissariat de police de Xinhe, de la ville de Changsha, utilisent la torture pour extorquer de soi-disant « confessions » des pratiquants de Falun Gong

Le 22 septembre 2009, trois pratiquants de Falun Gong de la ville de Changsha ont été arrêtés par la police du commissariat de police de Xinhe pendant qu'ils expliquaient la vérité au sujet de la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine. Comme ils n’ont pas coopéré avec la police, ils ont été sévèrement battus et on leur a donné des coups de pied, ce qui leur a provoqué des dommages sérieux physiques et mentaux.

Après que ces trois pratiquants aient été emmenés de force au commissariat de police, ils ont été enfermés dans trois salles séparées où ils ont été interrogés. Comme la pratiquante Mme Wan Ping a refusé de répondre à toutes les questions, Wang Nanting, un policier du commissariat de police de Xinhe, l'a battue et lui a donné des coups de pied. En outre, comme il l'avait giflée tant de fois, elle ne pouvait entendre que des bourdonnement dans ses oreilles.

Wang a tiré Mme Wan du banc et l'a poussée contre le mur, essayant de la forcer à se tenir debout immobile là. Il a de nouveau commencé à lui frapper le visage, lui causant des contusions partout sur le nez, la bouche et les yeux. Il l'a forcée à se mettre à genoux et lui a donné des coups de pied sur le mollet jusqu'à ce qu'elle tombe. Quand elle s'est levée, il lui a saisi le cou et lui a poussé les épaules vers le bas jusqu'à ce qu'elle s'accroupisse par terre. Ensuite, il lui a saisi les cheveux et l'a cognée contre le mur, ce qui lui a fait une grosse bosse à la tête. Il a continué à la gifler tandis que de l'autre main, il lui tirait les cheveux.

Au cours de cette période, un autre policier est entré dans la salle et a voulu prendre sa photo. Après qu'elle ait refusé de coopérer, il a dit, « Une fois ici, ce n’est pas à toi de décider. » Il a commencé à lui piétiner les bras avec ses pieds, ce qui lui a abrasé la peau. Voyant qu'elle ne voulait toujours pas coopérer, il lui a saisi les cheveux, l’a tirée contre le mur et lui a pris sa photo de force.

Le policier qui a pris la photo a quitté la pièce. Wang a continué à interroger Mme Wan. Il l'a de nouveau soulevée de la chaise et l'a jetée par terre. Il lui a piétiné les genoux et tiré les cheveux vers le bas, tout en lui frappant le dos avec l'autre main. Il l'a, à plusieurs reprises, frappée jusqu'à s'en fatiguer. Après une pause, il l'a de nouveau frappée. Il l'a même frappée avec une bouteille remplie d'eau.

Parce que les notes de la police n'étaient pas en adéquation avec les faits, Mme Wan a refusé de signer son nom sur le papier. Avec colère, Wang l'a de nouveau frappée au visage.

Comme elle avait été tellement tirée de tous les côtés par les cheveux, les cheveux de Mme Wan ont été arrachés et il y avait des cheveux partout dans la salle d'interrogatoire.

La nuit suivante, Mme Wan a été libérée après que sa famille et un parent aient payé 11.000 yuan à la police comme « frais de police » et « frais de garantie » (il n'y a eu aucun reçu ni aucune signature de ceux qui ont pris l'argent).

Afin de cacher les blessures autant que possible, Mme Wan portait des vêtements à manches longues quand elle allait travailler, même par temps chaud.

Mme Liu Fengqi, une pratiquante de Falun Gong de 53 ans, a été traînée jusqu'au bureau par la police parce qu'elle n’a pas coopéré avec eux. Ils lui ont attaché les mains derrière le dos et l'ont poussée à terre. Quelques jours plus tard, il y avait des contusions partout sur ses jambes et ses bras étaient enflés. Au cours de cette période, une directrice adjointe du commissariat de police de Xinhe lui a à nouveau attaché les mains derrière le dos et lui a tiré les cheveux. Ensuite, elle lui a frappé la tête et l'a cognée contre le mur. Même après un mois maintenant, elle sent toujours la douleur dans sa tête.

Quand la famille de Mme Liu a demandé à la police s’ils avaient utilisé des punitions corporelles pour lui extorquer une confession, le directeur du commissariat de police a dit, « Nous ne battons pas les gens ici. » Quand la famille a fait remarquer les blessures, ils ont nié, disant que ça n'avait rien à faire avec eux, et ils ont demandé, « Qui l'a vu ? » La famille de Mme Liu a demandé un examen physique, mais ils ont ignoré la demande.

Plus tard, Mme Liu a été transférée à un centre de détention. Avec la demande de Mme Liu et de sa famille de consulter d'autres départements au sujet de son mauvais traitement dans le commissariat de police, la police a exprimé la volonté de l'emmener faire un examen physique. Quand Mme Liu a dit qu'elle voulait que sa famille reste avec elle, ils ont refusé, et l’examen physique a été annulé. Treize jours plus tard, Mme Liu a été transférée à un centre de travail à Whitehorse Ridge. En raison de sa mauvaise santé, elle a été libérée.

Récemment, Wang est, à plusieurs reprises, allé chez Mme Liu et a voulu l'emmener pour un examen physique. La famille de Mme Liu est profondément perturbée et inquiète.

Les policiers du commissariat de police de Xinhe :

Wang Nanting : 86-13974869648 (portable)

Wang Xinsheng : 86-13786149896 (portable)

Wang Yueping : 86-13637417417 (portable)