(Minghui.org)
Mme Wang Lianzhi, une pratiquante de 72 ans de la ville de Kunming dans la province de Yuannan a été illégalement arrêtée en avril 2008. Fin novembre, l’administration pénitentiaire a tout d’un coup informé son fils que Mme Wang avait développé une maladie mentale mais lui refusant toute visite. La situation de Mme Wang est toujours incertaine et sa famille est très inquiète à son sujet.
La police a illégalement arrêté Mme Wang le 15 avril 2008. Vers 18.00, les agents de police Cheng Kunguang, Shen Mingui et Wang Weichu sont allés au domicile de Wang Lianzhi pour l’arrêter. Le fils de Mme Wang leur a demandé de s’identifier. Cheng du département de police de Xishan a montré sa carte avec réticence (N° 016026). Shen a montré une carte d’identité avec le numéro 008. Wang n’a montré aucune carte. Quand Mme Wang a demandé à voir un mandat d’arrêt, Chang a ouvert un clip à toute vitesse et l’a immédiatement fermé avant que Mme Wang ait eu le temps de le lire. Parce que les policiers n’ont pas montré un document légal et étaient incapables de donner une raison valable le fils les a forcés à partir. Les policiers ont quitté le domicile de Mme Wang mais ils se sont cachés en bas dans les escaliers afin de tendre une embuscade à Mme Wang lorsqu’elle sortirait. Deux jours plus tard vers 16.20 le policier Chen Rui de la communauté de Jinbi a remis un mandat d’arrêt à la famille de Mme Wang. Le jour et la date sur le mandat étaient 19h00 le 15 avril 2008. Bien que la loi exige que la famille soit avertie 48 heures avant l’application du mandat, Chen n’a donné aucune explication de la raison pour laquelle la famille n’a pas été avertie plus tôt et il est parti avec Mme Wang.
Mi octobre alors que le fils de Mme Wang essayait de laisser des vêtements au centre de détention pour sa mère il a été informé qu’elle avait été transférée à la prison n°2 pour femmes le 7 août, deux mois plus tôt. Il s’y est rendu mais l’administration pénitentiaire lui a refusé le droit de visite et déclaré que les détenues ne pouvaient recevoir de visite pendant trois mois. L’après midi du 10 novembre après des allers et venus constants toute la matinée de la prison au bureau de police de la localité, le fils de Mme Wang a finalement pu voir sa mère. Il a constaté qu’elle était amaigrie et un peu pâle, mais qu’elle était mentalement saine.
Le 27 novembre 2008, le fils de Mme Wang a reçu un appel de la prison (86 871 5126191) lui demandant de venir. Dès son arrivée un gardien surnommé Liu lui a demandé de signer une déclaration. Le Fils a demandé pour quelle raison et on lui a répondu que sa mère était malade et pourrait avoir à demander une libération pour raison médicale. Le fils a demandé quelle maladie elle avait et Yang Huan le chef des gardiens lui a dit que c’était une maladie mentale. Le fils de Mme Wang a été choqué parce que dix jours plus tôt l’état mental de sa mère était tout à fait normal. Comment cela a-t-il pu arriver ? Il a demandé qui a fait le diagnostic. Ils lui ont dit que c’était l’hôpital psychiatrique de la ville. Le fils a alors demandé à lire le diagnostique. Comme tout semblait suspect, le fils de Mme Wang n’a pas signé le document à ce moment là. Plus tard il a pensé que la chose la plus importante était de sortir sa mère de prison et de la faire soigner le plus vite possible. Aussi il a signé le document et a demandé à voir sa mère le 1er décembre. L’administration pénitentiaire a refusé sa demande en disant que la libération pour raison médicale doit être approuvée par une autorité supérieure et que ça prendrait plus de deux mois. Aujourd’hui plus d’un mois est passé. Le fils de Mme Wang est constamment inquiet pour sa mère. La famille de Mme Wang a demandé que l’administration pénitentiaire garantisse le bien être de Mme Wang ainsi que sa mise en liberté immédiate sans condition.
Traduit de l’anglais le 27 janvier 2009