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Information supplémentaire concernant la persécution et décès de M. Han Liguo et M. Sun Qian dans la prison de Shenyang

10 février 2009

(Minghui.org)

Les gardiens de la prison No. 2 de la ville de Shenyang, province du Liaoning torturent brutalement les pratiquants de Falun Gong et de manière systématique. C'est dans cette prison que le pratiquant M. Han Liguo de la ville de Lingyuan a été torturé à mort, suivie de la mort du pratiquant M. Sun Qian de la ville de Fushun. M. Sun Yongsheng de la ville de Fushun a également été torturé par les gardiens de cette prison.

M. Han Liguo, âgé d'une bonne quarantaine d'années, avait travaillé pour la Compagnie des Fers et Aluminium de Lingyuan. Il a été détenu dans la salle No. 20 qui est celle ou se trouve l'équipe désigné pour persécuter le Falun Gong. Le 20 août 2004, il est mort après avoir subi des tortures inhumaines. Sa femme a été envoyée par les autorités, à la prison pour femmes de la province du Liaoning.

Un samedi matin, après 9 heures, au début du mois de juillet 2004, quelqu'un dans la salle No. 20 a appelé Han Liguo en disant que le chef, Li Jianguo voulait le voir. Depuis ce jour-la, personne n'a revu M. Han. Longtemps après, d'autres prisonniers ont entendu dire qu'il était décédé. Mais comment exactement est-il mort ? Personne ne le sait, sauf Li Jianguo et son équipe perverse de tortionnaires sadiques. On a rapporté que deux pratiquants étaient morts ce même jour, mais personne ne connaît le nom de l'autre pratiquant. Avant la mort de son père, la fille de Han Liguo a essayé de le voir mais le chef de la prison Li Jianguo lui a refusé le droit de visite.

M. Sun Qian, âgé de 33 ans était enfermé dans la salle no. 20. Comme M. Sun était inébranlable dans sa foi, on l'a envoyé dans une « équipe de surveillance étroite » vers la fin de 2003. En 2004 il a refusé et pas pour la première fois, de faire du travail d'esclave. Il a été donc enfermé en cellule par les autorités. Il a été examiné par un médecin qui a dit qu'il avait une ombre foncée sur le poumon mais M. Sun a déclaré qu'il n'avait aucun problème de santé et qu'il allait très bien. Plus tard il a été transféré à l'hôpital ou il est mort. Personne ne sait comment il est mort. Le directeur de la prison Li Jianguo a refusé à sa famille le droit de lui rendre visite jusqu'au mois de mars 2005, alors qu'il était mourant. C'est seulement à ce moment la qu'ils ont permis sa mère de lui rendre visite. Il est mort le soir même.

M. Sun Yongsheng de la ville de Fushun a une vingtaine d'années. Au début il a été détenu au Centre de détention de Fushun ou il a subi la torture des jambes écartelées. Ses jambes ont enflé énormément. Dans ce centre de détention de nombreux pratiquants ont été soumis à cette torture parce que les dommages physiques causés par cette méthode ne sont pas très visibles. Après avoir subi cette torture, bien qu'on aurait pu croire qu'il n'avait rien d'anormal, il ne pouvait en fait plus marcher. Ses jambes sont redevenues normales seulement quelques mois plus tard.

Plus tard les autorités ont envoyé Sun Yongsheng à la prison No. 2 de la ville de Shenyang. De nombreux prisonniers détenus dans ce camp, y compris M. Sun, ont eu la gale. Au cours de l'été 2005, les gardiens ont fourni de la nourriture avariée aux pratiquants. Quelquefois les légumes dans un bouillon étaient de couleur très foncée. Il fallait les laver avant de les manger. Les pratiquants ont dû manger ce genre de nourriture pendant des mois. Il y avait beaucoup de gens qui vomissaient ou qui avaient la diarrhée. Il y a un magasin dans le camp qui pratique des prix exorbitants, mais les pratiquants ne peuvent y faire des achats qu'une fois par mois.

M. Sun Yongsheng n'a pas accepté d'être persécuté et il a refusé de faire du travail d'esclave. Donc les gardiens l'ont mis dans l'équipe de « surveillance étroite ». Les pratiquants qui demeurent inébranlable ont tous été mis dans l'équipe de « surveillance étroite ». On ne leur donne que deux repas par jour. Pour le repas, on vous donne deux mesures de mais « congee » et deux tranches de légumes marinés en boîte. M. Sun a fait la grève de la faim et a failli en mourir.

Au mois de juillet il a été transféré à la salle no. 6. Le chef de l'équipe de torture Di Qiang, âgé d'une quarantaine d’années, persécute les pratiquants de façon cruelle. Au milieu du mois de septembre M. Sun a demandé un moment de répit parce qu'il ne se sentait pas bien mais Zhi Qiang a fait comme si il n'avait rien dit. Il a donné ordre à quatre prisonniers criminels de le porter sur le lieu du travail. Deux prisonniers l'ont pris par les bras, et deux autres par les jambes et ils l'ont porté à l'atelier depuis la cellule de la prison. Alors qu'on le traînait vers l'atelier il criait vers ceux qui avait terminé la journée de travail « Falun Dafa est Bon, Vérité-Compassion-Patience est Bon ».

En octobre 2006, les autorités ont transféré Sun Yongsheng vers la division no. 8. Le chef de la division, Zhang Xiaofeng, âgé d'une quarantaine d'années a poussé le chef de l'équipe Jing Tao, à forcer le retour au travail de M. Sun. Il a encore donné ordre à quatre prisonniers de le porter à l'atelier. Alors qu'on le traînait dehors sa tête s'est cognée deux fois et le sang en coulait tel un robinet.

Quand les parents de M. Sun allaient lui rendre visite dans la ville de Fushun parfois on leur permettait de le voir après qu'ils aient attendu du matin jusqu'au soir. En d'autres occasions, il leur fallait acheter un repas très cher à la prison, sinon les gardes ne les laissaient pas le voir. Très souvent une fois qu'ils avaient réglé le repas, les gardiens commençaient à crier contre eux en disant « C'est l'heure, il faut partir ». On ne leur donnait pas la possibilité de dire un seul mot à leur fils avant d'être mis à la porte.

Il y a 27 à 28 salles à la prison de Shenyang. Il y a un chef de division pour chaque salle et il a la responsabilité de la production. Afin de gagner plus pour eux-mêmes, les chefs de division forcent les détenus à faire un travail d'esclave toute la journée et toute la nuit sans avoir une journée de repos. Les criminels qui sont détenus dans la même prison ne supportent pas un travail aussi lourd alors il y a souvent des suicides.

Traduit de l'anglais en France le 5 février 2009