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Ne pas juger les gens sur l’apparence, regarder leur cœur

13 mars 2009

(Minghui.org)

Ecrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

Il y a quelques temps, un salon de coiffure a ouvert et faisait des promotions, j’ai donc décidé d’y aller me faire coiffer.

J’y suis allée à midi et j’ai été accueillie par la caissière qui avait les cheveux teints. Elle m’a expliqué que le manager avait emmené les autres employés en formation marketing, et il fallait que j’attende 20 minutes. Elle a attrapé un magazine, qu’elle m’a passé en disant : « Veuillez attendre un instant ». J’ai pris le magazine en répondant : « Cela fait longtemps que je n’ai pas lu ce magazine. Je m’y intéressais beaucoup il y a 20 ans. » Nous nous sommes mises à parler et je lui ai clarifié les faits sur le Falun Gong et les « Trois démissions ». Elle avait très envie de démissionner de la Ligue de la Jeunesse communiste et m’a dit qu’elle avait déjà lu Zhuan Falun et qu’elle était tout à fait d’accord avec ce qui y était dit, et il s’est avéré qu’elle avait une relation prédestinée.

Pendant que nous discutions, le manager est revenu avec quatre autres coiffeuses. Il semblait avoir dans les 30 ans et ses cheveux étaient très courts. Les autres coiffeurs étaient tous de jeunes hommes et femmes de plus de 20 ans. Deux des jeunes hommes avaient les cheveux teints en blond en queue de cheval, et les autres avaient des coupes de cheveux très déstructurées comme explosées devant le front. L’une des jeunes femmes avait les cheveux très courts d’un côté et longs de l’autre côté, avec une partie teinte en blond et elle portait de faux cils. En voyant leur look, j’avais l’impression d’avoir atterri où il ne fallait pas. Habituellement je n’aime pas avoir des contacts avec ce genre de personnes, mais je me suis dit que puisque j’y étais déjà, autant rester.

J’ai dit à la jeune fille ce que je voulais et elle s’est mise au travail. Pendant qu’elle me coupait les cheveux, j’ai pu apprécier ses points forts. Elle était très diligente, elle aidait beaucoup les autres coiffeurs, et quand elle leur passait quelque chose, c’était toujours exactement ce dont ils avaient besoin. Elle nettoyait aussi le sol et apportait de l’eau aux clients. En la regardant faire, j’ai complètement changé d’opinion sur elle. J’ai vu qu’elle avait trois bracelets au poignet gauche. Sur l’un d’eux il y avait des têtes de mort. En parlant avec elle, j’ai appris qu’elle n’avait même pas 18 ans. Son père est un grand amateur de Mahjong et sa mère ne pense qu’à se faire plaisir sans prendre soin de sa famille. Donc elle a très tôt appris à faire la cuisine, et avant même d’avoir l’équivalent du baccalauréat, elle a commencé à travailler pour subvenir à ses besoins. En entendant le récit de sa vie, je me suis sentie triste. Il n’était pas étonnant qu’elle s’habille et se coiffe ainsi. Qu’elle puisse être sauvée ou non, je voulais essayer, parce que Maître a dit que tous les êtres sont venus pour la Loi.

Je lui ai demandé pourquoi elle portait un tel bracelet et si elle n’avait pas peur. Elle a répondu que c’était une amie qui le lui avait donné et qu’elle trouvait ça amusant. De nos jours, les gens ne savent plus distinguer le laid du beau ; ils recherchent juste des choses qui soient hors de l’ordinaire ou nouvelles. Donc je lui ai dit ce qu’elle risquait en portant ce genre de choses et elle a eu un peu peur. Le manager a entendu ce que je lui ai dit et il a commencé à la taquiner en disant : « Tu vas avoir la visite de fantômes ce soir. » Alors elle a eu vraiment peur. Je pense que tout le monde croit, inconsciemment, dans l’existence des autres dimensions.

Quand ma permanente a été terminée, la jeune coiffeuse m’a emmenée rincer mes cheveux. Je lui ai dit : « Croyez-moi, c’était pour votre bien. Ce n’est pas bon pour vous de porter ce genre de choses. » Après cela, elle ma séché les cheveux et la permanente était terminée. Ensuite elle et son manager m’ont emmenée à la caisse. J’ai pensé que c’était une excellente opportunité. Peut-être pouvais-je sauver deux personnes à la fois ! Directement j’ai commencé à leur clarifier les faits. A ce moment là, le manager a donné à la jeune coiffeuse un peu d’argent pour qu’elle aille lui acheter des cigarettes, mais elle lui a répondu : « Laissez-moi finir d’écouter ce qu’elle dit, et ensuite j’y vais. » Il semblait qu’à la fois le manager et la coiffeuse étaient intéressés par ce que j’avais à dire. Donc la caissière que j’avais vue plus tôt et qui avait fait les « trois démissions » a pris l’argent pour les cigarettes à sa place. Pendant que je parlais, j’ai réalisé que la jeune coiffeuse avait enlevé son bracelet avec des têtes de mort. Tous les deux m’écoutaient attentivement, ils ont décidé de démissionner de l’organisation des Jeunes pionniers, et ils ont tous les deux compris ce qu’il y avait de merveilleux dans Dafa. Le manager m’a dit plus tard : « Soyez prudente. » Quand je leur clarifiais les faits, un autre coiffeur est venu nous écouter aussi. Comme un client rentrait, il a dû se retourner pour l’accueillir. Tous les êtres attendent la vérité. Avant de partir, je leur ai donné quelques documents de clarification de la vérité et « l’hebdomadaire de Minghui ». Ils ont accepté avec joie.

A travers cette expérience, j’ai changé d’opinion. Pour sauver les gens, il ne faut pas faire de différence entre eux. Les êtres sont tous semblables, quelle que soit leur apparence extérieure. Quels que soient les changements qu’ils ont vécus, ils ont tous en eux la nature de Bouddha, et ils attendent d’être sauvés, ce sont des êtres qui sont venus pour la Loi.

En raison de mon niveau limité, veuillez m’indiquer si quelque chose n’est pas approprié.

Traduit de l'anglais en France le 10 mars 2009