(Minghui.org)

Par un pratiquant de la province de Guizhou

1. Conversation

Un membre du parti communiste chinois (PCC) est venu sur mon lieu de travail pour surveiller un pratiquant de Dafa. Suit une transcription de leur conversation :

Membre du PCC (MPCC) : J'ai entendu dire que quelque chose est arrivé à votre Maître outre-mer. Que s'est-il passé ?

Le pratiquant (LP) : Veuillez respecter mon Maître et ensuite vous pourrez me parler.

MPCC : Falun Gong est un culte, pourquoi devrais-je le respecter ?

LP : Qui a dit cela ?

MPCC : La constitution !

Le pratiquant a immédiatement compris que cette personne ne connaissait rien de la loi.

LP : Depuis quand la constitution a-t-elle décrété que le Falun Gong est un culte ? Quand cela a-t-il été amendé ?

MPCC : Je ne discuterai pas de la constitution avec vous. Le PCC a dit que c'est un culte, donc c'est un culte !

L'homme a essayé de s'en aller.

LP: Ne partez pas si vite je vous prie, j'ai quelque chose à vous dire. Habituellement je n'ai pas une telle chance de vous parler. Vous n'êtes pas une mauvaise personne. Pourquoi parlez-vous du Falun Gong avec tellement de haine ? Je parie que quelqu'un vous a menacé et vous a incité à faire cela ? Était-ce quelqu'un du Bureau 610 ?

MPCC : Pourquoi vous le dirais-je ?

LP: Si dans le futur les conditions s’y prêtent et que je veux poursuivre le bureau 610, je dois avoir un nom. Qui est-ce ?

MPCC : (avec une expression moqueuse) Continuez de rêver. Tant que le PCC existe, cela n'arrivera pas.

LP : Oubliez que ça puisse arriver ou non. Si ce jour vient alors je poursuivrai certaines personnes, mais si vous ne me dites pas qui poursuivre, alors je devrai vous poursuivre en premier. Vous ne vous soumettrez pas volontairement et vous ne direz pas qui sont les responsables, n'est-ce pas ?

MPCC : Évidemment. Je ne suis pas celui qui veut vous faire du mal, je ne me soumettrai donc certainement pas volontairement.

LP : C'est exact. Ce n'est pas de votre responsabilité. Vous êtes juste une personne qu'ils emploient. Je sais que vous les craignez donc je ne vous incite pas à dire leurs noms. Mais quand je les poursuivrai, je veux que vous soyez mon témoin. Vous devez juste dire qui vous a ordonné de me surveiller. Feriez-vous cela ?

MPCC : (hésitant) Le PCC ne s'effondrera pas.

LP : Peu importe que le PCC s'effondre ou non. Je vous demande de considérer votre moralité et votre conscience, de parler comme un homme honorable et juste, voulez-vous ?MPCC : Pour la moralité et la conscience, je dirai la vérité. Mais comment le PCC pourrait-il s'effondrer ?… (L’homme commençait à murmurer pour lui-même)

Le membre du PCC était le chef d'un groupe chargé de surveiller les pratiquants de Dafa sur un lieu de travail particulier. Il savait que les pratiquants de Dafa sont en fait de bonnes personnes mais il a toujours douté du Falun Gong en raison de sa croyance au PCC. Il avait refusé d'écouter la vérité de nombreuses fois auparavant et par conséquent le pratiquant a essayé de l'avertir de cette façon. Son attitude envers les pratiquants s'est depuis améliorée sensiblement.

2. Réflexions

Quand le bureau 610 essaie d'arrêter des pratiquants ou de les mettre dans des centres de lavage de cerveau, il charge des personnes qui ne sont pas dans le système légal de faire ça, afin de créer l'illusion que chaque département du gouvernement participe à la persécution. Par exemple, pour arrêter les pratiquants, le bureau 610 a demandé aux employeurs ou aux comités de résidence de participer. Dans les centres de lavage de cerveau, il y a des gens venant des milieux de l'éducation, de la santé, des banques, de la finance et des tribunaux.

Les pratiquants constatent que ces personnes aiment insulter et diffamer Falun Dafa, comme s' ils étaient des experts légaux qui pouvaient décider que la pratique est illégale. Les pratiquants entendent le plus souvent : "Un citoyen doit se conformer aux lois. Ne savez-vous pas que votre comportement et votre foi sont illégaux ?" Ça peut sembler à priori correct et donner l'impression qu'ils défendent les lois. Le fait est que ce sont eux qui violent les lois. Si tous les pratiquants peuvent se tenir à cette logique de base, alors le PCC tombera à court de ruses.

Bien sûr, ils emploieront d'autres moyens pour persécuter les pratiquants, mais ils savent qu'ils n'ont pas de raison solide. Tant que les pratiquants ont des pensées droites et croient en la Loi (Fa), le Maître aura d'autres arrangements. Prenez le pratiquant dans cet article par exemple. Il a été placé dans un centre de lavage de cerveau pendant deux mois. Il n'a pas plié et est ensuite retourné travailler, le bureau 610 ne l'a plus ennuyé comme ils le faisaient auparavant. Ils ont laissé le lieu de travail du pratiquant s'en occuper. Un dirigeant du bureau 610 a dit : "Qui voudrait de personnes aussi inébranlables dans une classe de lavage de cerveau !"

Traduit de l’anglais le 20 mars 2009