(Minghui.org)
En juin 2003, la pratiquante de Dafa Mme Wang Junxia, épouse de M. Sun Hongchang originaire du canton de Qingyuan, à Fushun, dans la province du Liaoning, a été arrêtée par la police de Fushun et torturée à mort parce qu’elle refusait de renoncer à pratiquer le Falun Gong et ses principes Vérité-Bonté-Patience. A l’époque, leur fils, Sun Feng, n’avait que 12 ans. Il est tombé malade et est mort le 25 août 2005. M. Sun Hongchang a été torturé au point de devenir handicapé aux mains de la police municipale de Fushun et du département de la police du canton de Qingyuan. Actuellement il est toujours détenu au centre de détention du canton de Qingyuan.
Mme Wang Junxia
M. Sun Hongchang
1. Mme Wang Junxi a été persécutée à mort
Le 29 mai 2003, vers 10h, plus de 20 officiers de l’équipe de police criminelle de Dongzhou, du poste de police de Xintun et du poste de police de Wanxin ont arrêté Mme Wang Junxia ainsi que deux autres pratiquants. Mme Wang Junxia est morte sous les tortures seulement deux semaines après.
Au début de l’été 2003, Mme Wang qui avait 42 ans a été détenue au centre de détention municipal de ville de Fushun. Comme elle n’a pas accepté de coopérer avec les gardiens, elle a été violemment torturée. On l’a forcée à s’asseoir sur une chaise de fer dans une très petite cellule. A l’époque, le centre de détention contenait plus de 20 pratiquantes de Falun Dafa.
Une
nuit, plusieurs condamnés ont emmené Mme Wang dans la
section des femmes de la prison. Elle portait de très lourdes
chaînes mais continuait à crier « Falun Dafa
est bon ! » Le troisième jour, ils l’ont
sortie à nouveau le matin pour la gaver de force alors qu’elle
était attachée à la chaise de fer. Elle a été
emmenée dehors le matin pour être rentrée le soir
pendant plusieurs jours. Les gardiens l’ont menottée à
un radiateur après l’avoir ramenée à
l’intérieur. Le radiateur était si bas qu’elle
devait rester assise par terre toute la nuit.
Mme Wang
Xiuxiao parlait rarement. Ses mains et ses jambes étaient
couverts de trous parce que des gardiens ou des détenus la
piquaient avec des cure-dents. Après huit ou neuf jours, elle
pouvait à peine respirer ou parler. Les gardiens ont arrêté
de la mettre dehors et lui ont enlevé les menottes et les
chaînes. Elle a été gavée de force et on
lui a fait des intraveineuses dans la cellule.
Un jour, d’autres pratiquantes l’ont aidée à aller aux toilettes. Après s’être accroupie pendant un long moment, elle ne pouvait toujours pas uriner. Au prix de beaucoup d’efforts elle a expliqué aux pratiquantes que des condamnés l’avaient torturée en arrachant tous ses poils pubiens. Elle a dit qu’elle ne pouvait plus uriner parce que tout son pubis était enflé. Ces criminels pervers ont aussi pressé le couvercle d’une grande tasse en fer contre sa cage thoracique en le déplaçant sur toute la surface pour lui causer une douleur insoutenable.
Après plusieurs jours de mauvais traitements incessants, Mme Wang Xiuxia est décédée. Le 15 juin au soir, les autorités du département de police municipale de Fushun ont notifié sa famille de son décès. Quand sa famille s’est précipitée au département de police, ils ont vu que son corps, qui était dans un réfrigérateur, était méconnaissable. Les policiers ont refusé de laisser la famille s’approcher du corps et n’ont pas voulu répondre aux questions sur les raisons de sa mort. Le 17 juin au matin, avant que sa famille ne puisse voir le corps, les policiers l’ont vite enfermé dans un cercueil.
2. Le fils de Sun Feng est mort dans la peur et le chagrin
M. Sun Hongchang a été obligé de quitter son domicile en 2000 pour éviter d’être arrêté chez lui. Après que sa femme soit morte sous la torture, les policiers du Parti communiste chinois (PCC) ont essayé à de nombreuses reprises d’arrêter M. Sun Hongchang. A l’époque leur plus jeune fils, Sun Feng, n’avait que douze ans. En plus de la souffrance d’avoir perdu sa mère, il était aussi très inquiet pour la sûreté de son père.
Sun Feng vivait chez des membres de la famille. Fin décembre 2004, il est tombé gravement malade et est devenu très faible. Il s’est évanoui plusieurs fois et a été emmené à l’hôpital aux urgences. Sun Feng est mort le 25 août 2005.
3. M. Sun Hongchang est devenu handicapé suite aux tortures
Le 28 mars 2006 vers 17h, alors que M Sun Hongchang travaillait à la communauté Xinlong dans le canton de Qingyuan, huit officiers de la division de la sécurité domestique du département de police de Fushun l’ont arrêté. Ensuite ils l’ont détenu au poste de police municipale de Qingyuan.
Cette nuit-là, six agents de la division de la sécurité domestique de Fushun ont torturé M. Sun. Les personnes concernées sont Guan Yong, Hao Jianxiu, et Zhao Dazhuang notamment. Le principal responsable est Guan Yong.
Le 28 mars vers 23h, une personne a utilisé des matraques électriques pour électrocuter M. Sun sur les parties génitales après que Guan Yong et d’autres policiers l’aient passé à tabac pendant une heure. Ils lui ont même martelé le pénis à coups de poings. Ils ont aussi, à deux mains, forcé la jambe de M. Sun au dessus de sa tête, une forme de torture appelée « hanche ouverte. » (Les gens de la division de la sécurité domestique de Fushun ont également utilisé cette tactique cruelle. Les victimes soumises à cette douleur extrême peuvent facilement devenir handicapées.) Pour exécuter ce type de torture, quatre ou cinq policiers ont pris deux bâtons en bois et les ont attachés fermement avec du scotch large aux jambes de M. Sun, pour l’empêcher de plier les jambes. Ensuite ils ont immobilisé sa jambe droite sur le lit. Et ils ont utilisé chacun leurs deux mains pour passer l’autre jambe de M. Sun au dessus de sa tête. Chaque fois cette torture durait une ou deux heures. C’était si douloureux que M. Sun s’évanouissait plusieurs fois. Les habitants proches du poste de police pouvaient entendre les cris de douleur de M. Sun. Ils ont continué ainsi jusqu’à 5h du matin le lendemain.
Quand ils torturaient M. Sun, les policiers criaient : « On n’a pas de nature humaine. On a battu ta femme à mort. Si tu meurs ici, ce n’est que 2000 yuans de plus. »
Le 30 mars au soir, les policiers ont de nouveau battu M. Sun et lui ont infligé la torture de la « hanche ouverte » en écrasant son pied gauche. Pendant qu’ils le torturaient, ils lui demandaient si ça faisait mal. La jambe gauche de M. Sun a gonflé anormalement et est devenue toute noire et violette. Elle était blessée au point qu’il ne pouvait plus se lever ni marcher. M. Sun devait rester allongé et il ne pouvait plus prendre soin de lui-même.
Le 31 mars, les policiers ont emmené M. Sun au centre de détention de Dashagou dans le canton de Qingyuan et l’y ont détenu. Depuis, M. Sun a perdu l’usage de sa jambe gauche. Quand il était au centre de détention, la douleur l’a cloué au lit pendant plus d’un mois. Les policiers du centre de détention ont emmené M. Sun à l’hôpital central du canton de Qingyuan pour qu’il y soit examiné. Le diagnostique disait qu’il s’agissait d’une « lésion nerveuse ». Le 25 mai, un examen à l’hôpital central de la ville de Fushun a montré une lésion au nerf sciatique poplité externe. Le 12 juin, l’hôpital de l’université médicale de Shenyang l’a examiné et a trouvé une blessure au nerf sciatique. Quelques temps après, la jambe gauche de M. Sun et son pied se sont significativement atrophiés et se sont amaigris par rapport à la jambe droite, et les orteils du pied gauche étaient repliés et déformés.
Bien que Guan Yong et d’autres policiers de la division de la sécurité domestique de Fushun avaient battu M. Sun au point qu’il devienne handicapé, ils n’ont pas été tenus responsables. Au lieu de cela, le 18 septembre 2006, la cour du canton de Qingyuan a condamné M. Sun à cinq ans de prison. La prison a refusé de l’accepter en raison de son mauvais état de santé, mais il n’a pas été remis en liberté pour raisons médicales.
4. Injustice non réparée
M. Sun est toujours au centre de détention de Dashagou dans le canton de Qingyuan. Ses parents âgés sont allés aux départements de police et aux procureurs de la vile de Fushun et du canton de Qingyuan pour demander sa libération, mais Xu Jinrong du département de police ne veut pas relâcher M. Sun, bien qu’il prétend aider M. Sun à être libéré et qu’il ment à ces deux personnes âgées.
On dit que Zhang Zhiwen du bureau des appels du département de police du canton de Qingyuan a emmené M. Sun Hongchang pour un examen en vue d’une libération conditionnelle. M. Sun devrait être relâché pour raisons médicales et le département de police avait déjà donné son accord dans ce sens. Mais Guan Yong a eu peur que ses actes criminels soient dénoncés, donc il a réussi à empêcher le département de police de relâcher M. Sun.
La famille de M. Sun et ses amis ont essayé de lui trouver un avocat. Les avocats du canton de Qingyuan n’ont pas osé prendre sa défense. Des amis à lui ont trouvé un avocat de la ville de Fushun, mais ce dernier a été menacé par les départements de la police et de la justice, il abandonné en cours de procédure.
Traduit de l'anglais en France le 25 mars 2008