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Mme Zhu Yifeng: La torture incessante que j’ai endurée pour avoir refusé de renoncer à ma croyance

7 mars 2009

(Minghui.org)

Mon nom est Zhu Yifang. Auparavant, je travaillais au bureau de liaison de l’agglomération de Guangyuan, agglomération de Chengdu. Le 25 avril 2006, les agents du département de police de l’agglomération de Guanyuan m’ont illégalement arrêtée et m’ont condamnée à sept ans de prison. Il y a un peu plus de deux ans, le 11 novembre 2006, j’ai été envoyée dans la prison pour femmes de Sichuan.
J’ai été enfermée dans une cellule pendant une longue période parce que je ne voulais pas abandonner ma croyance. La porte de ma cellule est restée fermée jusqu’au séisme du 12 mai 2008. Trois détenues aidaient les gardiennes à me surveiller à tour de rôle. Elles m’interdisaient de quitter la cellule et empêchaient les gens de me parler. Une fois, une détenue criminelle se sentait désolée pour moi parce que je ne pouvais rien acheter. Elle m’a offert une petite quantité de vinaigre, mais elle a été réprimandée pour cela. Une autre fois, une personne m’a donné quelques feuilles de thé, mais elle a été réprimandée devant les autres. Un jour, une dame âgée est arrivée. Elle ne connaissait pas ma situation et elle m’a donné deux morceaux de sucre. Pour cela, la gardienne Jiang l’a verbalement maltraitée.

J’ai enduré de nombreuses insultes personnelles alors que j'étais incarcérée. Par exemple, parce que j’ai refusé de porter l’uniforme de la prison, les gardiennes ont ordonné aux criminelles d’enlever mes vêtements, ne me laissant qu'une culotte et un soutien-gorge. Personne n’osait me donner de vêtements. Les gardiennes ont même enlevé les draps du lit que j’utilisais pour m’envelopper.

Etre détenue, maltraitée, et soumise aux lavages de cerveaux par trois collaboratrices pendant si longtemps m’a fait endurer une énorme pression mentale. Il a fallu longtemps avant que l’on me donne une nourriture régulière. Mon régime était sans légumes ni fruits. Sans lumière du soleil, j’ai développé de l’œdème sur tout le corps. J’ai demandé de nombreuses fois à quitter la cellule pour avoir de l’eau chaude, mais la permission n’a jamais été accordée. Bientôt, ma vie s’est trouvée en danger et j’ai été envoyée à l’hôpital de la prison. Ma famille a été avertie de mon urgence médicale, et forcée de payer les dépenses médicales, créant beaucoup de pression pour les membres de ma famille.

Alors que j’étais hospitalisée, je n’ai pas coopéré avec le personnel de l’hôpital. J’ai tenté de pratiquer les exercices de Falun Gong, mais ils m’ont attaché sur un lit pour une injection. Le médecin n’a pu diagnostiquer aucun problème, et mon corps continuait à enfler. Un jour, j’ai eu une opportunité de partager avec deux autres pratiquantes. Bientôt, la police l’a appris et m’a ramenée en prison, même si j’étais encore enflée.

Quatre ‘’collaboratrices’’ avaient pour tâche de me faire ‘’étudier’’ (laver le cerveau) et de me ‘’ réformer’’ quotidiennement. Elles choisissaient de façon routinière des mots hors contexte, que Maître avait prononcés, afin de tromper les pratiquantes.

Dans ma cellule, deux prisonnières et trois collaboratrices ont tenté de me forcer à renoncer au Falun Gong. La personne principalement responsable de la persécution était Zhao Hongmei. Chaque jour, elle utilisait des méthodes douces et dures sur moi, tentant de manipuler mes sentiments avec sa fausse bonté. Dés que je ne coopérais pas avec elle, elle m’ordonnait de descendre trois étages pour être exposée à de mauvais traitements plus durs. Le fait d’être enflée me rendait difficile le fait de descendre les étages. Les gardiennes m’ont maltraitée en utilisant ma faiblesse, et m’ont ordonné de marcher en bas des escaliers. Elles ont même utilisé ma mauvaise santé actuelle pour influencer les membres de ma famille, afin qu’ils fassent pression sur moi.

Me sentant physiquement mal, les attaques répétées de lavage de cerveau venant des collaboratrices m’ont causé une immense pression, tant mentale que physique.

Je n’ai pas été autorisée à voir les membres de ma famille durant les deux années passées, parce que je n’ai pas abandonné ma croyance. Le stylo et le papier ont été emportés. Je n’ai pas été autorisée à écrire à ma famille, ni n’ai pu les appeler. Mon fils m’a amené des vêtements, mais il n’a pas été autorisé à me voir.

Récemment, les gardiennes ont voulu que mon fils me rende visite. Elles ont planifié d’arranger une visite de ma famille afin de m’influencer, et de voir ce que je ferais.

Mon époux est décédé il y a longtemps. Au cours des dix années passées, j’ai été détenue et arrêtée de nombreuses fois. Mon fils a erré dans les rues de nombreuses fois. En 2005, j’ai quitté la maison. La police a emmené mon fils et l’a interrogé pendant une nuit entière. Lorsqu’il était au collège et au lycée, la police est souvent venue chez nous pour nous harceler. Le tuteur/enseignant était effrayé. Mon fils ne pouvait ni étudier ni vivre normalement. Il a décidé de quitter la maison et d’étudier là où se trouvait sa tante.

Ma belle-mère âgée, qui vivait loin de chez nous, a appris que j’avais été condamnée à sept ans de prison. Elle n’a pu accepter les nouvelles choquantes et est décédée alors que j’étais en chemin vers la prison. Lorsque mon beau-père a appris que j’avais été arrêté de nombreuses fois, sa santé s’est détériorée, et lui aussi est décédé. Mon fils est maintenant le seul qui reste. Il dépend de son oncle et de sa tante et compte sur un emploi temporaire pour vivre. Mon fils a enduré une telle tragédie qui lui a créé d’énormes épreuves mentales et financières.

Zhao Hongmei l’a récemment contacté et a tenté de l’utiliser pour me manipuler afin de me faire abandonner ma croyance, déclarant que je ne prenais pas soin de mon fils, que je ne voulais pas sortir tôt, et que j’étais sans cœur. Elle a tenté de me forcer en me disant combien je devais aux membres de ma famille. Elle a tenté d’utiliser mon fils pour me persuader et a utilisé ma santé pour me menacer.

Policier principalement responsable: Zhao Hongmei

Traduit de l’anglais le 3 mars 2009