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Les reproches causent du tort à autrui et à soi même

12 mai 2009

(Minghui.org)

Par un pratiquant de Falun Gong de Chine

Dans la vie de tous les jours, les gens tendent à se plaindre des autres où à les blâmer plutôt que de considérer leurs propres erreurs face aux conflits ou aux problèmes. De nombreux pratiquants ont encore cette mentalité et deviennent initialement frustrés face aux difficultés. Puis ils recherchent les erreurs des autres. Ils vont même quelque fois jusqu’à insulter les autres.

Se plaindre n’est pas seulement une notion humaine, un attachement, mais c’est aussi un comportement très fort et ordinaire de chercher à l’extérieur et non à l’intérieur, et c’est quelque chose qui n’est pas facile à détecter.

Voyons un peu quelles sont les conséquences de se plaindre :

Faire du tort aux autres

1. Se plaindre de personnes ordinaires aura un impact très négatif sur la validation de la Loi et l’image de Dafa. Cela causera aussi du tort à l’autre parti.

Alors qu’une pratiquante était détenue dans un centre de lavage de cerveau, son mari a détruit tous ses livres et ses matériaux de Dafa. Elle n’a pas bien géré la situation avec sagesse à son retour et a commencé à en vouloir à son mari, se disputant souvent avec lui et faisant rarement les tâches ménagères. Son mari a commencé à se plaindre d’elle. D’autres pratiquants l’ont encouragée à changer d’attitude, mais sans effet.

Avant les JO, elle a été arrêtée en même temps que plusieurs autres pratiquants de la même entreprise. Les quatre autres ont été relâchés grâce aux efforts de secours de tous les pratiquants. Elle seule a été envoyée en camp de travail forcé pour un an et demi.

Nous nions les arrangements des forces anciennes. Nous devrions toujours être en accord avec la Loi (Fa). Parce qu’il n’y a que deux chemins –l’un arrangé par le Maître, et l’autre par les forces anciennes. Dévier de notre chemin serait suivre les arrangements des forces anciennes. Nous n’avons pas besoin de craindre les attachements quels qu’ils soient parce que nous avons le Maître et la Loi. Nous pouvons en prendre la mesure sur la base de la Loi, les reconnaître et les éliminer. De cette façon, les forces anciennes n’oseront pas prendre avantage de nous. Mais si nous ne purgeons pas ces notions ordinaires pendant longtemps, cela signifie que nous sommes toujours sur le chemin que les forces anciennes ont tracé pour nous, ce qui est dangereux.

2. Se plaindre rend difficile de maintenir un esprit droit. Les émotions mènent souvent à des choses qui ne sont pas en accord avec la Loi.

Ma belle-mère interfère souvent avec ma 'cultivation' et même a pressé mon mari de demander le divorce, ce qui m'empêchait de l’aimer. Bien que je semblais apparemment bien la traiter, ma belle-sœur et moi nous plaignions souvent d'elle. Je savais que ça n’était pas bien mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Quelquefois ma belle mère a même dit des choses irrespectueuses envers Dafa. Une fois que j’ai pu me débarrasser de cette mentalité de reproches, les choses se sont améliorées. L’autre jour, j’ai regardé le VCD du spectacle de 'Shen Yun Performing Arts' avec ma belle-mère après le déjeuner. Elle a renoncé à sa sieste pour regarder et a dit qu’elle l’aimait.

Que se passe-t-il quand nous nous plaignons des autres pratiquants ? Considéré d’un point de vue superficiel, les pratiquants ont effectivement des problèmes. Mais nous nous plaignons parce que nous manquons de compassion, accroissant les mauvais éléments. Il arrive souvent que plus nous nous plaignons, pire le problème devient. Il cause conflits et séparations, qui est exactement le piège que nous ont tendu les forces anciennes.

Par exemple, la vie d’une pratiquante âgée a été prolongée pour sa cultivation. Elle est retraitée et perçoit encore un salaire, mais elle a pris un autre job pour gagner un peu plus d’argent. Ce travail demande qu’elle y consacre du temps supplémentaire sans congés. Elle a souffert plusieurs fois de manifestations du karma de maladie. Je lui ai conseillé de cesser de travailler. Elle s’est énervée après moi et a dit que j’interférais avec sa pratique. J’ai demandé à d’autres pratiquants d’essayer de la persuader eux aussi. Elle trouvait toujours toutes sortes d’excuses. Nous avons finalement découvert qu’elle essayait d’éviter le harcèlement d’un comité résidentiel mais essayait de le cacher et refusait d’admettre qu’elle avait peur. Elle s’est laissée distancée des autres pratiquants et un écart considérable s'est formé. Vous pouvez imaginer son état de cutivation. En regardant en arrière, je pense que l'écart qui s'est approfondi entre nous en tant que corps uni a été causé au départ parce que chacun se plaignait d’elle.

Se faire du tort à soi-même

Se plaindre c’est chercher à l’extérieur, un fort attachement, et cela vous rend facilement contrarié. Même si on ne se met pas en colère, l’esprit ne peut pas rester calme, empêchant de rester rationnel et l’esprit clair et cela ne résout rien du tout. Lorsqu’un pratiquant fait cela, toute la sagesse s’envole par la fenêtre, laissant la place aux mauvaises substances.

En faisant un projet de Dafa, le pratiquant avec lequel je travaillais souvent oubliait des choses. Initialement, je le lui indiquais patiemment mais je suis bientôt devenue impatiente. C’était en fait une opportunité pour moi d’éliminer mon impatience et mon anxiété, mais je n’en ai pas pris conscience et me suis plainte. Une fois en travaillant sur un projet il a à nouveau oublié quelque chose. Ça ne m’a pas trop ennuyé sur le moment mais parce que ma mentalité était toujours là, mon esprit est devenu vide, et j’ai presque oublié de prévenir les pratiquants d’aider à émettre des pensées droites. Si ça s’était prolongé, cela aurait eu un impact négatif sur le progrès du projet avec de sérieuses conséquences.

Nous nous plaignons parce que nous sommes trop étroits d’esprit et que notre esprit est impur, et n’arrive pas à considérer un problème de la perspective des autres. Être tolérant et purger notre ego est la question d’atteindre le niveau requis. Arriver là est ce que nous devons cultiver.

Maître a dit :

"Quel est leur état d'esprit ? C'est l'indulgence, une indulgence extrêmement immense, capable de tolérer les autres vies, capable de penser réellement aux autres vies en se mettant à leur place. ." ("Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux Etats-unis 2002.")

et :

"Lorsqu'un être pense aux autres quand il agit et manifeste de la tolérance, c’est parce que son point de départ est altruiste.» ("Enseigner la Loi à la Conférence internationale 2004 à New York")

Maître a dit encore :

"Je veux que vous cultiviez pour atteindre la sorte de plénitude qui est celle d’une Loi juste, avec un éveil juste, et dans laquelle les autres passent avant vous-même. C’est enlever l’égoïsme, être capable d’enlever le “moi”. La partie de vous qui a achevé la cultivation est sûre de ressembler à ce que je viens de décrire, c’est entièrement comme ça. Donc en considérant les choses de là où vous êtes, si lorsque vous rencontrez un problème, vous êtes capable d’en chercher la cause en vous-même, de penser davantage au bien-être des autres, de vous cultiver vous-mêmes, de regarder à l’intérieur, de moins regarder les insuffisances des autres, et de réussir à faire comme je l’enseigne dans tout ce que vous faites, alors en fait vous êtes déjà en train de progresser diligemment." ("Enseigner la Loi à la Conférence de Loi en Australie ") [traduit de l’anglais]

Comme je le vois, la racine de se plaindre est l’égocentrisme. Nous devons cultiver : " Pour atteindre l’éveil juste de désintéressement et d’altruisme, " éliminons complètement tout attachement à la racine !

Traduit de l’anglais le 5 mai 2009