(Minghui.org)
Par Jingzhi
Chaque jour sur ce site Web vous pouvez lire que des pratiquants du Falun Gong ont été brutalement torturés et leur famille déchirée. Les gens demandent : " Quels crimes ont-ils commis pour mériter un tel traitement ? Quels crimes ont-ils commis pour que le Parti communiste chinois (PCC) donne aux agences d’application de la loi le pouvoir de faire ce qu’ils désirent ? "
Les pratiquants de Falun Gong détenus dans les prisons du PCC sont surtout accusés d’un des crimes suivants : " soit d’entraver l’application de la loi en pratiquant un 'culte' " ou " d’inciter les gens à usurper le pouvoir de l’état «. Depuis 2007, de plus en plus d’avocats ont défendu les pratiquants du Falun Gong et prouvé que les pratiquants n’ont enfreint aucune loi. La loi chinoise ne place pas le Falun Gong parmi les groupes considérés comme " cultes ". Le Falun Gong n’est pas un culte et ses pratiquants n''entravent [en aucune façon] l’application de la loi en exerçant un culte ".
Quant à ce qui concerne l’accusation d’ " inciter les gens à détourner le pouvoir de l’état " les fonctionnaires du PCC ont déclaré avoir trouvé du matériel de clarification de la vérité et des copies des Neuf commentaires sur le Parti communiste quand ils ont fouillé le domicile de pratiquants. Dire aux gens les faits sur le Falun Gong est il vraiment une menace pour l’état ? Pendant de nombreuses années les pratiquants au pays et à l’étranger ont clarifié les faits aux gens à propos du Falun Gong et pourtant aucun pouvoir n’a été pris à l’état. Si révéler la nature véritable du PCC doit être considéré comme " usurper le pouvoir de l’état " 90 pour cent de la population chinoise devrait âtre arrêtée et mise en prison. Actuellement en Chine, très peu de personnes ne critiquent pas le PCC et très peu n’expriment pas d'aversion pour la corruption galopante. Le comportement des pratiquants du Falun Gong ne constitue aucun crime sous la loi chinoise.
Si les pratiquants ne peuvent être trouvés coupables au regard de la loi, alors comment peuvent-ils être envoyés en prison ? Peut-être le procès qui a eu lieu au tribunal de district de Huanggu dans la ville de Shenyang et qui a condamné des pratiquants du Falun Gong le 6 février 2009 peut apporter quelques réponses. Avant le procès, des fonctionnaires du bureau légal de la ville de Shenyang ont appelé les avocats de la défense et leur ont ordonné de ne pas défier les directives du PCC à propos du Falun Gong pendant leur défense puis ils ont essayé de les intimider avec de probables conséquences. Ils ont aussi ordonné aux fonctionnaires du gouvernement local de parler à la famille des pratiquants et de les empêcher d’assister au procès. Le jour du procès, en invoquant la "sécurité " le bureau légal de la ville de Shenyang a empêché les avocats d’entrer au tribunal et a dirigé les procédures. Derrière la scène de cette farce se trouve l’organisation du PCC similaire à la gestapo le xinxing bureau 610 qui est au dessus du système judiciaire, législatif et des organisations de la sécurité publique et est mis en place exclusivement dans le but de persécuter le Falun Gong.
Les fonctionnaires qui travaillent dans les services judiciaires en Chine savent pertinemment que les tribunaux n’ont aucun pouvoir légal s'agissant du Falun Gong. Le bureau 610 a tous les pouvoirs pour décider de la condamnation et la durée de la peine. Les fonctionnaires peuvent condamner un pratiquant, même à dix ans, sans la moindre procédure légale. Il n’y a aucun respect de la loi parce que le bureau 610 ne sauvegarde que les intérêts du PCC et se comportent comme une extension du PCC, indépendamment de la loi.
Le PCC prétend ”préserver le pouvoir de l’état” toutefois en même temps il propage le slogan " la révolution est juste". Dix années de catastrophe pendant la révolution culturelle ont déstabilisé la société chinoise à l’extrême. Le PCC déclare qu’il " gouverne le pays avec des lois ". Cependant les fonctionnaires à tous les niveaux du PCC, du dirigeant d’un village aux fonctionnaires de haut rang dans le pays peuvent dire à leurs électeurs " je suis la loi ". Un fonctionnaire du PCC peut déterminer comment interpréter et mettre en application une loi selon ses désirs et c’et sous de telles conditions que la police et les gardiens de camp de travail continuent leur brutale persécution sans aucune limite.
Traduit de l’anglais le 9 mai 2009