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M. Liu Jinglu dénonce la torture à la station de police de la ville de Jixi : "J’ai entendu les bruits des matraques électriques dans la pièce à côté puis les cris de ma femme." (Photos)

27 mai 2009

(Minghui.org)

Par un pratiquant de Falun Gong dans la province du Heilongjiang

M. Liu Jinglu et Mme Sun Lixiang, mari et femme, sont des pratiquants de Falun Gong de la ville de Mishan, dans la province du Heilongjiang. La police de Mishan et de Jixi les ont arrêtés, torturés pendant longtemps et illégalement condamnés. Le 8 avril 2008, Sun Lixiang a été envoyée à la prison des femmes de Harbin. Liu Jinglu est encore détenu au Premier centre de détention de Jixi.

Liu Jinglu

Liu Jinglu raconte comment lui et sa femme ont été torturés pour leur soutirer des "aveux"


"Le soir du 3 juin 2008, mon épouse et moi-même avons été emmenés aux Services de police de l'agglomération de Jixi. Nous avons été détenus dans deux pièces contiguës. Cinq agents en civil sont venus nous torturer et aucun n'a décliné son identité. Il y avait parmi eux le brutal Li Gang, policier de la ville de Mishan. Deux personnes me torturaient. Une était maigre, mesurant environ 1m 70 ou 1m80, un autre était massif avec des lunettes. Peu après le plus gros a quitté la pièce. J'ai entendu des bruits de matraques électriques dans la pièce à côté puis les cris de ma femme. Les deux mains menottés à la chaise et les pieds enchaînés, j'ai essayé de me mettre debout et crié "Vous ne pouvez pas traiter une femme comme ça."

"Le policier maigre s'est avancé et m'a giflé au visage en hurlant 'Stop!'

"Un moment plus tard, l'armoire à glace est revenu et m'a demandé "Es-tu prêt à parler ? Avec qui as-tu été en contact ?" J'ai répondu : 'Personne'. Il a dit 'Si tu ne veux pas parler, j'ai les moyens de t'y amener.' Il a alors pris une bouteille d'eau, renversé de l'eau et remis le bouchon. Puis il a utilisé la bouteille pour me frapper brutalement à la tête. Lorsqu'il s'est fatigué, il a pris une matraque électrique et m’a donné des décharges à la tête, au nez et à l'estomac tout en disant "Ceci n'est rien, tu vas voir quand ça va être ton pénis. Je peux te battre à mort, ça passera pour un suicide. Il ne m'arrivera rien.' Puis il m'a donné des coups de poing dans les oreilles, m'a tordu les oreilles et exercé une pression brutale sur mes clavicules. Ce qui a duré à peu près une heure.

"Le matin du 4 juin, la police nous a fait échanger de pièces mon épouse et moi. Ils ont continué à nous torturer. Je pouvais entendre ma femme hurler dans la pièce à côté. Lorsque l'heure du travail habituel est arrivée, tout était calme. A midi, j'ai pu l'entendre à nouveau. J'ai trouvé une touffe de cheveux par terre dans la pièce où ma femme avait été gardée de la couleur et la longueur des cheveux de ma femme. C'est ce que nous avons vécu le soir du 3 juin. "


Vicious policeman

Un des policiers

Traduit de l’anglais le 22 mai 2009