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M. Dong Peng en état critique dans la prison de Hulan

8 mai 2009

(Minghui.org)

M. Dong Peng, pratiquant de Falun Gong de la ville de Zhaodong, province du Heilongjiang, a été illégalement condamné à 10 ans de prison par le parti communiste chinois (PCC). Il est incarcéré dans la prison de Hulan dans la ville de Harbin et il a été torturé. Les gardiens de prison ont ordonné aux détenus criminels de le surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il a été fréquemment battu, menacé et forcé à faire beaucoup de travail physique. Sa poitrine est couverte d’ecchymoses avec la peau arrachée. Il est en état critique.

Le 13 février 2009, les membres de sa famille ont été invités à lui rendre visite le lendemain. Ils ont été conseillé de l’encourager de « coopérez avec les gardiens de prison. » Le fait de voir les membres de sa famille soumis de cette façon aux gardiens, ceci représentait une autre forme de torture pour M. Dong.

Pendant la visite le 14 février, les parents, l'enfant et d'autres membres de la famille de M. Dong ont vu qu'il était extrêmement faible. Ses cheveux étaient devenus complètement blancs malgré qu’il ne soit âgé que d’une trentaine d’années. Il était très maigre et ne pouvait même pas se lever de son lit. Ses mains tremblaient et son visage était pâle. Il avait de la difficulté à respirer. Il a continué à vomir de la bile et ils ont vu beaucoup des cicatrices noires et rouges sur son corps.

Les membres de sa famille ont demandé aux gardiens : « M. Dong était récemment en très en bonne santé, pourquoi est-il dans un état pareil ? ». Les gardiens ont dit qu'il n'avait pas coopéré avec eux, ainsi ils lui ont fait des injections. Il fallait quatre ou cinq gardiens pour le tenir afin de lui faire une piqure. Après les injections il a beaucoup souffert car il était allergique à la « pénicilline ». Les membres de sa famille ont voulu voir ses radios or les résultats de son scanner. Les gardiens ont refusé cette demande, disant qu’ils n’avaient pas la permission de leur chef. Les membres de la famille on dit que M. Dong souffrait plus que cela avait l’air. Ils ont demandé s'ils pouvaient le ramener à la maison pour l'aider à récupérer, mais les gardiens ont répondu que la seule chose qu’ils pouvaient faire était de persuader M. Dong d'être plus coopératif.

Mme Yu Libo, épouse de Dong Peng, est aussi pratiquante. Quand le PCC a commencé à persécuter le Falun Gong, les policiers du commissariat de police du drapeau rouge de la ville de Zhaodong, ont accroché à son cou une grande pancarte avec son nom, ils l’ont fait marcher  avec cette pancarte un peu partout et l’ont exposée au large public. Dong Gang, frère ainé de M. Dong Peng et son épouse ont été forcés d'accompagner Mme Yu tandis qu'elle défilait. Plus tard Mme Yu a été ramenée dans sa ville natale, un canton de la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang. A ce moment elle était enceinte.

Dans moins de dix mois après la naissance de son bébé, Mme Yu Libo a été de nouveau persécutée pour avoir écrit une lettre à Sun Gang, ex-maire de la ville de Zhaodong. Dans sa lettre, elle a parlé des avantages physiques et spirituels dont elle avait bénéficiés grâce à la pratique du Falun Gong et elle a souhaité que le gouvernement se rende compte de la vérité et cesse de persécuter le Falun Gong. Quand elle était détenue au centre de détention de la ville de Zhaodong, elle a été battue, a reçu des chocs électriques et a été soumise à maintes formes de tortures, y compris le banc de tigre (pour une description détaillée de cette torture voir http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2001/11/24/16156.html).

Ses sourcils et ses aisselles ont été brûlés. Elle a commencé une grève de la faim pour protester contre ce traitement inhumain auquel elle a été soumise.

Mme Yu a été emprisonnée dans la prison pour les femmes de la province du Heilongjiang pendant plus de huit ans.

Les parents de M. Dong Peng vieillissent, mais ils doivent toujours prendre soin de l’enfant de M. Dong.

Suite à la coercition du commissariat de police du drapeau rouge, Dong Gang, frère de M. Dong Peng, a dû couper tout contact avec son père qui est aussi un pratiquant.

Traduit de l’anglais en Suisse le 3 mars 2009