(Minghui.org)
Par un pratiquant de la province du Shandong
Il y a eu récemment un sujet populaire sur Internet au sujet d’un homme « essayant de trouver l’assassin de sa mère et de sa sœur pendant trente-quatre ans ; sa famille a été brisée et il est devenu sans domicile fixe. » C’est l’histoire vraie d’un homme qui a supporté toutes sortes d’épreuves pour découvrir le meurtrier de sa mère et de sa sœur. Après s’être rendu dans plus d’une vingtaine de villes, il a finalement soumis la preuve enregistrée à la police. En conséquence, l’assassin a été retrouvé. Bien sûr c’est une histoire touchante, mais elle expose aussi la corruption du système de justice en Chine.
Il y a bien d’autres gens essayant d’obtenir justice pour leurs proches, mais sans succès après de nombreuses années. Beaucoup sont eux-mêmes devenus des victimes pour avoir offensé des fonctionnaires. Non seulement les policiers ne protègent pas ces personnes, mais deviennent aussi des voyous contrôlés par des dirigeants corrompus. Ceci a rendu le parcours de ces personnes en quête de justice encore plus difficile. Je pense que si ces histoires vraies étaient rendues publiques dans les médias chinois, les gens seraient indignés.
Les
proches de Chen Zixiu sont encore actuellement torturés
Le
20 avril 2000, le Wall Street Journal a publié un long
article en première page intitulé « Pratiquer
Falun Gong est un droit », a déclaré Mme
Chen, jusqu’à son dernier jour. Il détaille la
façon dont la pratiquante de Falun Gong Chen Zixiu, de
l’agglomération de Weifang, province du Shandong, a été
torturée à mort par le gouvernement chinois. Sa fille,
Zhang Xueling une femme à la voix douce, accompagnée de
son garçon de cinq ans, a épuisé tous les moyens
légaux pour obtenir justice pour sa mère pendant
l’année qui a suivi. Que lui est-il arrivé ? Non
seulement, elle n’a pas obtenu justice mais elle a été
elle même accusée de « miner l’application
de la loi en utilisant une pratique illégale » et
condamnée à trois ans dans un camp de travaux forcés
par le bureau de la sécurité publique de la région
de Weichang, agglomération de Weifang, le 24 avril 2001. Cette
condamnation a été prononcée sans la moindre
observance d’une quelconque procédure judiciaire
Le Wall Street Journal a couvert son histoire dans un article « Une fille en Chine suit un chemin tortueux pour obtenir justice. » Il détaille son expérience dans « un pays où l’organisation la plus puissante, le Parti communiste, outrepasse la loi. »
Au cours des neuf années passées, beaucoup des membres de la famille de Chen Zixiu ont été persécutés par la police. Sa sœur et son beau-frère ont été arrêtés de façon répétée et détenus dans des camps de travaux forcés. Leur domicile a été fouillé. Ils ont été détenus la nuit précédant les Jeux Olympiques 2008. Son neveu, Li Kisangani, a été emprisonné dans un camp de travaux forcés pendant trois ans. Il se trouve, à présent, dans le centre de détention Weifang.
La
mère détenue, son fils sans domicile fixe fait face aux
épreuves
Cheng Teng a vingt ans. Il est de la ville de
Weifang, province du Shandong. Suite à la persécution
des pratiquants de Falun Gong par le PCC, sa famille a été
brisée. Sa mère, Sun Xiaomei, a été
détenue six fois. Sa grand-mère, Zhou Chunmei, et sa
tante, Sun Xiaobo, ont été torturées à
mort en 1999. Cheng lui-même a été détenu
deux fois alors qu’il avait onze ans. Il a été
forcé de quitter l’école à douze ans et
est devenu sans domicile à treize. Au cours des six années
passées, il a dormi dans les rues se nourrissant de racines de
chou. Il a été suivi par la police, et a dû se
déplacer d’un endroit à un autre plus de soixante
fois.
Il a dit: « Ma mère a été détenue six fois. J’ai été forcé de quitter l’école à douze ans et depuis j’ai erré. Je n’ai pas vu ma mère depuis cinq ans. »
Le 26 mars 2009, Cheng Teng est arrivé aux Etats-Unis via la Thaïlande en tant que réfugié. Ce jeune pratiquant de Falun Gong, qui a souffert si tragiquement pour sa croyance en Authenticité-Compassion-Tolérance, a finalement le droit de chercher justice pour sa famille. Cheng Teng a dit qu’il espérait que la torture brutale contre Falun Gong cesserait bientôt et que les enfants des pratiquants pourraient être réunis avec leurs parents et jouir d’un bonheur mérité.
La
tragédie frappe à nouveau la famille de Zhou Shufeng
La pratiquante de Falun Gong, Zhou Shufeng, 68 ans, est du
village Xingshan, municipalité de Jiazhuang dans la région
d’Anqiu, agglomération de Weifang, province du Shandong.
Elle est portée disparue depuis le 13 avril 2009. Sa famille
ignore où elle se trouve. Depuis le 20 juillet 1999, sa
famille a enduré une tragédie après l’autre.
Au cours des dix années passées, la famille entière
a été détenue, forcée à verser de
l’argent, et condamnée aux camps de travaux forcés.
Son domicile a été pillé. Sa fille aînée,
Shu Baolan, a été torturée à mort. Son
époux, sa seconde fille, Bao Yun, et sa fille cadette, Bao Li
ont été détenus en prison. Mme Zhou elle-même
a été forcée de quitter son domicile et de
voyager d’un endroit à l’autre pendant des années.
La famille entière a enduré toutes sortes d’épreuves.
En juillet 2006, au moins 121 pratiquants de l’agglomération de Weifang ont été torturés à mort par le Parti communiste chinois (PCC). En 2008, 162 pratiquants de l’agglomération de Weifang ont été condamnés aux travaux forcés. Dans la soirée précédant l’ouverture des Jeux Olympiques 2008, plus de 140 pratiquants ont été arrêtés. Chaque pratiquant arrêté laisse derrière des parents, une femme ou un mari, des enfants et des amis. Leur souffrance blesse profondément leurs êtres chers, dont le nombre dépasse de plusieurs fois celui des pratiquants. Certains laissent derrière des parents âgés et certains de petits enfants, et d’autres ont perdu leur maison et leur revenu. Cependant, ils n’ont même pas le droit de demander justice auprès du régime tyrannique. Ils n’ont que leur souffrance et leurs larmes. Le Parti communiste chinois est responsable de cette tragédie humaine. Les policiers sont devenus des hommes de main et des criminels. Ils torturent des personnes innocentes pour leurs propres intérêts, brisant les vies de nombreuses familles. Nous appelons la communauté internationale à aider à obtenir justice pour ceux qui sont décédés, comme Mme Chen Zixiu, Mme Zhou Chunmei, Mme Sun Xiaobo et Mme Shu Baolan.
Traduit de l’anglais le 4 juin 2009