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Nous ne devrions pas ‘’adhérer aux préceptes avec une recherche’’

14 juin 2009

(Minghui.org)

Par un pratiquant en Chine

Le disciple de Bouddha, Nanda et sa belle épouse s’aimaient profondément. Un jour, alors qu’il se parait pour son épouse, Nanda entendit le Bouddha mendier dehors, et sortit pour montrer son respect au Bouddha. Cependant le Bouddha, le remit à sa place, et demanda à quelqu’un de raser la tête de Nanda. Si Nanda n’osait pas aller contre la volonté du Bouddha, il s’inquiétait pour son épouse. Le Bouddha savait ce qu’il avait en tête, aussi emmena-t-il Nanda dans une montagne, où vivait un affreux vieux singe noir. Le Bouddha questionna Nanda : ‘Quelle comparaison fais tu entre ton épouse et le singe ?’’ Nanda répondit : ‘’Mon épouse est très belle et le singe affreux. Il n’y a pas de comparaison.’’ Alors le Bouddha l’emmena au niveau Daoli du Ciel, où il vit des rois célestes et des jeunes filles célestes s’amusant ensemble. Il n’y avait qu’un seul palais où ne se trouvaient que des jeunes filles célestes, sans roi. Les jeunes filles étaient extrêmement belles avec une peau pure la plus raffinée ; leur beauté était au-delà de l’imagination humaine. Nanda demanda au Bouddha : ‘’Pourquoi n’y a t-il pas de roi dans ce palais ?’’ Le Bouddha répondit : ‘’Tu peux aller leur demander !’’ Ainsi Nanda questionna les jeunes filles qui répondirent : ‘’Le Bouddha, a un disciple dans le monde humain du nom de Nanda ; le Bouddha l’a guidé à devenir moine, et de ce fait, il montera dans ce ciel et deviendra roi après sa mort.’’ Nanda était très heureux et en parla au Bouddha. Le Bouddha lui demanda : ‘’Comment ton épouse pourrait-elle se comparer avec les jeunes filles d’ici ? ‘’ Nanda répondit : ‘’C’est comme comparer mon épouse au singe ; il n’y a pas de comparaison.’’ Le Bouddha le ramena alors sur terre.

Aspirant au plaisir et à la beauté des jeunes filles au ciel, Nanda commença à adhérer aux préceptes et à cultiver, ignorant les belles femmes et la richesse de ce monde humain. Un autre disciple, Ananda, écrivit un poème pour se moquer de lui. Quelques jours plus tard, le Bouddha emmena Nanda en enfer et celui-ci vit de grands woks d'huile bouillante dans lesquels étaient jetés des gens, et l’un d’entre eux était vide. Nanda demanda aux gardiens de la prison pourquoi il était vide. L'un d'eux répondit : ‘’Le Bouddha dans le monde humain a un disciple appelé Nanda, qui adhère aux préceptes avec l’esprit de recherche. Il montera au ciel après sa mort, mais descendra ici pour souffrir après avoir bénéficié de son lot de joie au ciel.’’ Nanda fut très effrayé et demanda au Bouddha de l’aider. Le Bouddha lui répondit: ‘’Va et cultive diligemment !’’ Nanda répondit : ‘’Je ne savais pas jusqu’à que si quelqu’un n’a pas complètement résolu la question de la vie et de la mort, il ne jouira jamais de la vie éternelle ! Oui, on peut être heureux au ciel, mais lorsque la joie arrivera à son terme, on devra redescendre. C’est si misérable en enfer, si effrayant. Maintenant, je ne veux plus aller au ciel. Je demande humblement au Maître sa miséricorde et de me libérer de le mer d'amertume de la vie et de la mort !’’ Alors le Bouddha lui enseigna les quatre nobles vérités et en sept jours, Nanda devint un Arhat.

Après avoir lu cette histoire, j’ai eu une pensée effrayante : ‘’Combien de fois avais-je agi de même – ‘adhérer aux préceptes avec l'esprit de recherche ?!’’

Par exemple, lorsque j’ai entendu une compagne de pratique dire que sa peau était devenue plus fine parce qu’elle continuait à faire les exercices, intentionnellement ou non, j’ai aussi très bien fait dans la pratique des exercices. Oui, faire les exercices peut améliorer la peau de quelqu’un et changer son corps, mais si nous faisons les exercices dans le but de paraître ‘’beau’’ et d’être ‘’en bonne santé’’, n’est-ce pas la même chose qu’ ‘’adhérer aux préceptes avec recherche ?’’

Lorsque les devoirs scolaires de mon enfant (qui est aussi pratiquant) n’ont pas été aussi bons qu’auparavant, je lui ai rappelé : ‘’Tu ferais mieux de regarder en toi et de voir si tu as été diligent récemment dans ta ‘cultivation’, comme si la ‘’cultivation’’ était un moyen d’obtenir de bonnes notes à l’école, et si les notes scolaires constituaient un étalon pour mesurer la ‘cultivation’ de quelqu’un. Oui, cultiver Dafa peut ouvrir la sagesse de quelqu’un, mais ce n’est absolument pas pour atteindre quoi que ce soit dans le monde humain que la sagesse de quelqu’un est ouverte. Fondamentalement, je m’inquiétais encore que mon enfant travaille bien à l’école. N’est ce pas ‘’adhérer aux préceptes avec recherche ?’’

Lorsque j’émets des pensées droites, j’ai encore un attachement à ‘’éviter la persécution et à me protéger’’, non à éliminer avec pureté le mal pour sauver les êtres sensibles, et il existe encore un élément d’’auto-protection’ impliqué. N’est-ce pas émettre des pensées droites pour se protéger en ‘’adhérant aux préceptes avec recherche ?’’

Lorsque je clarifie les faits aux gens, je ne maintiens pas un cœur pur ni ne suis totalement altruiste. Par exemple, de temps en temps, l’égo surgit encore, comme si sauver les êtres était ‘’accomplir une tâche’’ et pour la ‘’réalisation.’’ N’est-ce pas ‘’adhérer aux préceptes avec recherche ?’’

Je ne peux pas complètement abandonner les choses appartenant au monde ordinaire, et je tiens plutôt d’une main à l’humain et de l’autre à la Bouddhéité. Bien sûr, je n’abandonnerai pas la ‘cultivation’, mais en même temps, je ne peux abandonner inconditionnellement les choses des gens ordinaires. Je sais que la ‘cultivation’ inclut des épreuves, mais dès qu’il y a des difficultés, je tente de les repousser. Bien sûr, je crois dans les principes de la Loi que Maître nous a enseignés, mais je n’ose pas couper immédiatement le raisonnement humain enraciné profondément en moi au cours de milliers d’années. Je me sens content si j’ai gagné quelque chose de la ‘cultivation’ et me sens déprimé lorsque je perds quelque chose dans la société des gens ordinaires. Comment puis-je dire que je suis un véritable pratiquant si je ne peux abandonner les attachements fondamentaux ?

Lorsque Nanda s’éveilla au principe du karma, il ‘devint un Arhat en sept jours.’’ Nous sommes des pratiquants de Dafa et pouvons faire encore mieux. A la dernière étape de notre ‘cultivation’, j’espère pouvoir m’assimiler bientôt à Dafa, et, ensemble avec les compagnons de pratique, couper à la racine les derniers attachements humains, de façon à ce que nous puissions nous libérer nous-mêmes de l’humanité, et devenir réellement de grandes divinités dans la ‘cultivation’ de Dafa. Nous pourrons alors mieux utiliser nos capacités supra normales pour éliminer le mal et sauver les êtres sensibles.

Traduit de l’anglais le 6 juin 2009