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Un tribunal de canton empêche les avocats de défendre les pratiquants

23 juin 2009

Un tribunal de canton empêche les avocats de défendre les pratiquants

(Minghui.org)

Le 19 mai 2009, six pratiquants de Falun Dafa de l’agglomération de Lujiang, dont Wei Fengming, Luo Shuishen, Gui Dalu, Wu Derong et Wu Xianzhen, ont été jugés lors d’une séance à la cour illégale . Six avocats de Pékin, dont Lu Subin, Liu Wei, Tang Jitian, Wen Haibo, Li Jinglin et Dong Qian, ont défendu les pratiquants et plaidé non coupable en leurs noms. Lors du procès, le Bureau 610 de l’agglomération de Luzhou, et les fonctionnaires de la cour Hejiang ont refusé d’autoriser les avocats à être présents ou de permettre à quiconque d’écouter le déroulement du procès, ils ont tenté d’empêcher les avocats de défendre les pratiquants et refusé la plaidoirie non coupable.

Le Bureau 610 a créé des points de contrôle, où ils arrêtaient et fouillaient tous les véhicules non commerciaux se rendant à Hejiang. Certaines personnes ont dit que leurs véhicules ont été arrêtés dans la municipalité de Fuyin, agglomération Hejiang, et que deux personnes en noir sont montées dans leurs véhicules sans présenter de mandat d’arrêt ou autres documents légaux. Ils étaient prêts à fouiller les bagages et ont demandé où les passagers se rendaient et quelles étaient leurs intentions. Les passagers étaient dans tous leurs états et les ont défiés : ‘’Que faites-vous ?’’ Ils ont répondu : ‘’Nous suivons les ordres.’’ Ils ont déclaré qu’ils cherchaient de la drogue, mais ils se sont surtout attaqués à des dames âgées.

Après qu’un autre véhicule ait été arrêté et que les agents ont trouvé une lettre d’appel au nom de Falun Gong. Ils ont demandé à ce que la dame sorte du véhicule, et étaient sur le point de confisquer la lettre. La dame leur a dit d’une manière très droite : ‘’Cette lettre d’appel est celle que j’allais soumettre. Vous ne pouvez pas la confisquer.’’ Cependant, l’agent a insisté pour qu’elle rentre chez elle. L’agent était Wang Jizhong de la brigade de sécurité intérieure de Hejiang, qui persécute activement les pratiquants.

L’époux de la pratiquante Mme Wu Xianzhen accompagné de leurs amis et leur famille se sont rendus en voiture à Hejiang depuis Naxi pour être présents au procès. Dés qu’ils sont arrivés, ils ont été arrêtés par les agents de la cour. L’époux de Mme Wu et les passagers leur ont dit qu’ils violaient leurs droits de citoyens. Ils ont discuté avec les agents pendant plus d’une heure, mais en vain. Ils ont été suivis

Lorsque le bus avec les avocats est arrivé sur le coté sud du pont de la rivière Yangzi, les agents en civil sont montés à bord et ont annoncé une fouille. Les avocats ont dit :’’ Quelle est la raison pour laquelle vous contrôlez notre bus ? En ce qui vous concerne, contrôler arbitrairement notre bus est illégal’’ Ils ont répondu : ‘’Leurs superviseurs leur ont dit de le faire.’’ Alors, les passagers dans le bus ont crié : ‘’Nous sommes des membres des familles de ceux qui sont en procès.’’ Finalement, après beaucoup de disputes, le bus a continué sa route.

En état élevé d’alerte, prétendant au terrorisme
Les rues dans Hejiang étaient bloquées et seuls les véhicules de police pouvaient passer. Les bus devaient accomplir des détours et il y avait des agents en civil partout. Ils tenaient des caméras et prenaient sans arrêt des photos. La police régulière et militaire était partout, y compris des groupes de policiers portant des brassards rouges. Les véhicules de police étaient partout et il y avait des personnes en jeep sans plaques d’immatriculation donnant des ordres. Tout ce qui était autour du tribunal était gardé par les agents. Il y avait aussi des gens qui filmaient en vidéo et prenaient des photos prés du tribunal. Les agents locaux de Hejiang ne savaient pas ce qui se passait au début et ils ont finalement découvert qu’il y avait un procès de pratiquants de Falun Gong.

Comploter pour empêcher les avocats d’entrer
Les fonctionnaires de la cour de Hejiang ont effectué des contrôles de sécurité sur les avocats. Ces derniers ont produit des documents du département de la justice établissant que les avocats des défendants étaient exempts de contrôles de sécurité. Les fonctionnaires de la cour ont dit : ‘’C’est notre règlement. Nous effectuons des contrôles de sécurité. Nous ne suivons que nos propres règlements.’’

Lorsque certains ont demandé pourquoi ils n’étaient pas autorisées à assister à un procès public, le personnel de la cour a menti et répondu : ‘’La salle du tribunal n’est pas suffisamment grande pour contenir quiconque d’autre.’’ Ces personnes ont alors demandé : ‘’N’avez-vous pas un couloir ?’’ Ils ont répondu : ‘’Il fuit lorsqu’il pleut.’’ Il a été rapporté que seul un membre de famille a été autorisé à entrer dans la salle du tribunal.

Il y avait plus d’une centaine de personnes réunies à l’extérieur de la salle du tribunal, y compris les avocats, les pratiquants, les membres de famille, les parents, les amis des accusés et autres. Au rez-de-chaussée et au second étage, juste face à l’entrée, se trouvaient des caméras filmant les gens. De plus, des agents en civil et de police se trouvaient partout filmant ou prenant des photos.

En dépit du harcèlement par le bureau 610, les pratiquants ont parlé aux [résidents] locaux de la persécution et de la façon dont la police n’a même pas autorisé les avocats de la défense à l’intérieur de la salle du tribunal. Lin Min, chef du Bureau 610, se cachait au second étage durant les séances à la cour.

Appeler à la justice hors de la salle du tribunal
Un membre de la famille d’un des accusés à révélé aux autres que ses parents, parce qu’ils pratiquent Falun Gong, souffraient sous la persécution depuis dix ans. En fait, ils ont été condamnés à des peines de prison à plusieurs reprises. Dans le camp de travaux forcés, ils ont été soumis à la torture au point d’être à l’article de la mort. Ils étaient privés de sommeil, n’étaient pas autorisés à utiliser les toilettes, battus, forcés d’effectuer des travaux épuisants, et humiliés. Elle pouvait compter sur ses doigts le nombre de jours où elle avait vu ses parents au cours de ces dix années. Avant les Jeux Olympiques, les gens du Bureau 610 ont envoyé la police militaire pour la surveiller chez elle. Ils cherchaient des raisons pour les arrêter. Ses parents ne pouvaient quitter la maison, même pour acheter à manger. Elle a dit : ‘’Aujourd’hui, mes parents ont été traduits devant les tribunaux. Je suis leur seule fille, mais je ne suis pas autorisée à entrer dans la salle du tribunal. Falun Gong a été persécuté pendant dix ans, et finalement, aujourd’hui, il y avait des avocats prêts à s’exprimer ouvertement en faveur de mes parents. Mais ils n’ont même pas été autorisés à entrer dans la salle du tribunal pour défendre leurs clients.’’

Le Bureau 610 a réuni du personnel et la police de tout le district et du comté pour garder l’entrée et empêcher les [résidents] locaux ou d’autres d’entrer dans la salle du tribunal. Des fonctionnaires et des dirigeants de communauté d’autres régions étaient également là pour reconduire les pratiquants dans leurs régions respectives.

Le chef d’équipe de la brigade de sécurité intérieure du comté Hejiang, aussi chef du Bureau 610, Gong Hechuan, est la personne responsable de la persécution de ces six pratiquants. Les pratiquants ont écrit des lettres et posté des informations lui exposant la persécution. Ils ont tenté de réveiller sa bonne nature et sa conscience, mais jusqu’à présent, en vain.

Traduit de l’anglais le 18 juin 2009