(Minghui.org)
Mon nom est Meng Fanqing, j’ai 44 ans et je vis dans le village de Fanquan près de la ville de Shuangjing, canton de Handan, province du Hebei. Avant de pratiquer le Falun Gong, j'étais un bandit sans scrupules et mon épouse a divorcé. En 1998 en commençant cette pratique j'ai pu comprendre petit à petit la signification fondamentale de la vie humaine. Ensuite j’ai essayé d’agir selon les principes du Falun Gong : Vérité-Compassion-Tolérance et peu de temps après, j’étais une personne complètement transformée. Mon père a été très étonné que le Falun Gong m'ait changé pour le meilleur et il admirait vraiment Falun Dafa.
En 1999, la persécution du Falun Gong a commencé. Afin de démontrer que cette pratique et son fondateur sont innocents, je suis allé à Pékin faire appel pour le Falun Gong. Cependant ma mission a échoué et pendant 15 jours j'ai été maltraité par le CCP et extorqué de 300 yuans.
En automne sous l'ordre de Zhao Kai, un policier de la section de sécurité du canton de Wei, la police de la ville de Shuangjing m'a arrêté quand j'étais dans une autre ville. Je n'ai pas été libéré jusqu'à ce que ma famille me sauve.
En 2000 Zhao Kai m’a arrêté de nouveau et pendant 6 mois j'ai été détenu et maltraité au centre de détention du canton de Wei. Un jour Zhao Kai m’a menotté et amené au deuxième étage du bureau de la forêt. Il m'a interrogé au sujet de ma participation à une conférence de la Grande Loi, mais j'ai refusé de parler. Alors il m'a poussé au sol, m’a giflé et injurié. Se rendant compte qu'il n’arriverait pas à m’extorquer une confession, le sous-chef Lu Xueping m'a donné des coups de pied violents jusqu'à ce qu'il soit fatigué. Zhao Kai m'a menacé : «Vous serez condamné aux travaux forcés même si vous n’avouez rien.»
Au centre de détention, j'ai parlé à un détenu, Song Hongjun, au sujet du pouvoir du Falun Dafa. Après qu'il eut appris la vérité, il a voulu pratiquer le Falun Gong. Un jour un gardien l’a vu faire les exercices du Falun Gong. Comme punition le chef de police Yin l’a frappé au visage avec un livre épais et son visage a très enflé. Les gardiens l'ont également torturé avec un instrument enchaînant ses mains et ses pieds ensemble. Pendant de nombreux jours il était forcé de porter l'instrument même en mangeant et en dormant, il avait besoin d’aide pour aller aux toilettes.
Six mois plus tard, j'ai été condamné à un an de travaux forcés. J'ai été envoyé au camp de travail de Handan avec les pratiquants Song Xiangtang, Wang Fang et Wei Yong.
En 2001, les policiers Zhao Kai, Cao Kegang, le chef du commissariat de police de Shuangjing et Li Xuekuan, secrétaire du parti communiste, ont fouillé ma maison. Ils ont menacé ma mère que je serais accusé de m’opposer au parti communiste et à l’ordre sociale si je n’abandonnais pas le Falun Gong. Pendant un mois, ils sont venus 40 fois nous harceler à la maison Au cours de cette période, mes parents ne pouvaient pas vivre en paix, ils étaient très angoissés. Mon père s'est tellement inquiété pour moi que sa santé s’est détérioré. Il a été hospitalisé plus tard. Puis la police a surveillé l'hôpital afin de m’arrêter à nouveau, alors je n’ai pas pu voir mon père avant son décès.
En 2002, les fonctionnaires du bureau 610 et le secrétaire du parti communiste de mon village, Guo Dabao, m'ont recherché désespéramment pour m'arrêter à nouveau. Ils se sont rendus chez mon beau-frère et sa famille pour les harceler sans arrêt à quelques jours d’intervalle. Ils ne pouvaient plus vivre en paix. Dans de telles conditions, j'ai dû abandonner ma maison et vivre dans une ville éloignée. Pendant ces années, le bureau d'administration de résidence du canton de Wei a refusé de m'accorder un permis de séjour parce qu'ils avaient peur que j’aille à Pékin faire appel pour le Falun Gong.
Ainsi j'ai été forcé de laisser ma maison et ma mère âgée sans surveillance. En raison de l’absence d’une personne pour effectuer le travail, les champs ont été laissés en friche et la maison a été abandonnée.
Traduit de l’anglais en Suisse le 9 avril 2009