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Mme Ma Jinxiu réclame justice contre le fonctionnaire de police Chen Peiyi de l’agglomération de Guantao, Province du Hebei

2 juillet 2009

(Minghui.org)

Je m’appelle Ma Jinxiu. Je suis une pratiquante de Dafa de l’agglomération de Guantao, Province de Hebei. Au début de l’année 2005, mon mari, notre fils de douze ans et moi avons été arrêtés par des fonctionnaires du poste de police de Chengguan dans l’agglomération de Guantao. Mon mari et moi avons été soumis à la torture et notre propriété a été saccagée par ces policiers. J’ai été condamnée aux travaux forcés. Après cela, mon fils n'a pas pu continuer l'école et nous avons perdu l’harmonie qui régnait au sein de notre famille. Les pertes que nous avons subies à cause de Chen Peiyi (directeur du Commissariat de Chengguan) et des autres fonctionnaires ne sont pas récupérables. Je réclame justice à l’encontre de Chen Peiyi.

Chen Peiyi a commis des actes de violences sur mineur
Le 15 janvier 2005, vers 10 heures 30, des policiers des commissariats de Guangtao, de Chengguan et de Chaibao ont fait irruption à mon domicile, ont arrêté mon mari Xu Yanli (un non pratiquant), notre fils de 12 ans et moi même.

Ils ont traîné mon fils hors de son lit, lui ont refusé de mettre des vêtements chauds, l’ont attrapé par les cheveux et l’ont jeté dans un véhicule. Au commissariat de Chengguan, ils l’ont menotté pendant deux jours et deux nuits. Nous étions au beau milieu de l’hiver et l’enfant ne portait que des vêtements d’automne. Il a souffert du froid et de la faim. Il a été blessé tant psychologiquement que physiquement. Après cela, il a été renvoyé de l’école. Quand la police nous a arrêtés tous les trois, nos deux plus jeunes enfants ont été laissés seuls sans la surveillance d’un adulte.

Chen Peiyi a commis des actes de torture

Alors que j’étais détenue dans le commissariat de Chengguan, Chen Peiyi m’a torturée. Il a fait amener banc de tigre dans son bureau, il m’a attachée dessus et a ensuite utilisé un fils métallique pour m’empêcher de bouger. Puis, il a ajouté des briques, une par une, sous mes jambes jusqu’à ce que je perde connaissance à cause de la douleur.

Les fonctionnaires de police m’ont fait subir une autre sorte de torture: ils m’ont menottée, les bras derrière le dos, puis ils ont tiré les menottes vers le haut. Alors qu’il me torturait, Chen Peiyi hurlait : "Si elle ne parle pas, enlevez lui ses vêtements et battez la."

Après avoir été détenue dans le commissariat de Chengguan, j’ai été emprisonnée dans le Camp de Travaux Forcés de Shijiazhuang pendant trois ans.

Chen Peiyi a battu et insulté mon mari

Nous possédions un commerce d’alimentation pour animaux. Mon mari Xu Yanli ne pratique pas le Falun Dafa. Il est souvent en déplacements pour affaires. Quand ils m’ont arrêtée et détenue, la police l’a également arrêté et détenu. Chen Peiyi l’a agressé verbalement, a ordonné à d’autres de le battre et lui a fait subir la torture du banc de tigre.

Chen Peiyi m’a intentionnellement insulté et a tenté de briser notre mariage. Il a raconté des mensonges montés de toute pièce à mon mari, en disant : "Votre femme vous trompe. Vous ne le saviez pas, pas vrai?" Même après avoir été libérée de prison, trois ans plus tard, mon mari m’a posé de nombreuses fois des questions à ce sujet. Pour cette raison, à plusieurs reprises, il m’a battue et fait des scènes de ménage. Même à ce jour, notre vie de famille n’est pas revenue à la normale.

Chen Peiyi a détenu, battu et torturé mon mari pendant de nombreux jours. Avant sa libération, Chen a menacé mon mari : "Ne dites rien concernant le fait que vous ayez été battu ici, sinon vous en redemanderez."

Un groupe de fonctionnaires a vécu chez moi illégalement pendant une semaine

Alors que nous étions détenus au commissariat de police de Chengguan, Chen Peiyi a donné ordre à une dizaine de fonctionnaires de police de s’installer illégalement dans ma maison. Ils ont mangé toute la nourriture que nous avions mis de côté pour la Fête des Lanternes et laissé notre maison dans un grand désordre.

Durant leur séjour, nous avons perdu deux ou trois sacs de nourriture et deux feuilles de métal. C’était également la meilleure période pour faire des affaires dans notre métier. A tous les clients qui venaient pour acheter de la nourriture, la police leur disait : "Ils ne vendent plus du tout de nourriture", nous avons ainsi perdu nos clients. Nous avons souffert de lourdes pertes financières.

J’ai fortement réclamé auprès du département judiciaire d’enquêter sur les crimes commit par Chen Peiyi. Chen devrait être puni par la loi et nous donner compensation pour nous avoir fait endurer des souffrances psychiques, physiques et financières.

Traduit de l’anglais le 27 juin 2009