(Minghui.org)
Dixième anniversaire de l’appel du 25 avril
Par Lu Zhenyan
Lire le début de l'article 1ère partie - 2ème partie
Paisible,
Rationnel et auto discipliné
Le 25 avril 1999, dix
milliers de pratiquants de Falun Gong se sont rassemblés
autour du Bureau d’État pour les Lettres et Appels. Ce
grand nombre de gens est demeuré tranquille et bien ordonné.
Les policiers sur place étaient détendus et ont
commencé à bavarder avec eux. Si nous nous rappelons
les scènes du reportage de CCTV ce jour là, le mur
derrière les pratiquants, n’était pas le mur
rouge qui caractérise Zhongnaihai (voir la photo). En fait, le
mur rouge et l’entrée ouest de Zhongnaihai étaient
de l’autre côté de la rue par rapport à
l’endroit où se tenaient les pratiquants. Chacun sait
que l’entrée de devant conduisant à Zhongnanhai
fait face à la Porte Xinhua sur la rue Chang’an. Par
conséquent, aucunes foules n'étaient rassemblées
rue Fuyou et Boulevard Tiananmen. Personne ne se trouvait à
proximité du mur de Zhongnaihai. Ces gens n’ont donc pas
" encerclé" Zhongnaihai, comme l’ont rapporté
les porte paroles officiels de Pékin. Pas plus qu’il n’y
a eu le moindre incident ou conflit car la police était
simplement en train de papoter avec les gens dans la rue.
La police de faction bavarde dans la rue, remarquez que le mur derrière la foule n’est pas le mur rouge de Zhongnanhai. |
La foule sympathique se trouvait de l’autre côté de la rue par rapport à l’entrée ouest de Zhongnanhai. On peut voir le mur rouge de Zhongnanhai. |
Dans les vidéos
de CCTV de l’Appel du 15 avril, qui ont été
passées après que la persécution ait commencé
en juillet, aucune des scènes ne montrait de foules agitées
criant des slogans ou brandissant des pancartes.
Une telle foule en
Chine, à l’époque, a semblé
extraordinaire. La communauté internationale a fait des
commentaires élogieux sur ce mouvement. Ce qui a déclenché
la jalousie du cercle au pouvoir à Pékin qui ont cru
qu’il devait y avoir un groupe organisé avec une
intention politique derrière cet appel.
En fait, le Parti
communiste chinois (PCC) qui embrasse l’athéisme et le
matérialisme absolu, est incapable de comprendre l'esprit d'un
vrai croyant . Les pratiquants ne se sont pas plaints lorsqu’ils
ont été traités injustement. Ils croyaient que
la justice finirait par prévaloir et que lorsqu’un homme
ou un pouvoir ne peut pas tolérer la liberté de
croyance et réprime la croyance en Authenticité,
Bienveillance, Tolérance, il était de leur obligation
de dire à l’homme ou au pouvoir de faire la juste chose.
Beaucoup de ces pratiquants avaient fait l’expérience du
massacre du 4 juin et connaissaient clairement quelles pouvaient être
les conséquences. Ils croyaient que les mauvaises personnes
recevraient la rétribution et que les bonnes personnes
seraient récompensées.
Les pratiquants de
Falun Gong croyaient alors que le gouvernement ferait la juste chose.
Certains pensent peut-être que ces pratiquants étaient
bien naïfs. En fait c’était un groupe de personnes
peu attachées au renom et au gain personnel et qui n’avaient
pas peur de perdre ces choses. N'ayant pas peur, ils étaient
capables d’agir avec une attitude juste. Tel est le pouvoir de
la croyance. Pour les membres du PCC, si habitués à
manipuler le pouvoir politique, que les intérêts peuvent
corrompre, qui peuvent abandonner les principes sous la menace et la
pression, comment auraient-ils pu comprendre pourquoi les pratiquants
agissaient d’une telle façon.
Une paisible
conversation avec Beijing
Sur la base de la vidéo de
CCTV, Luo Gan, Directeur du Comité central pour la gestion
générale de la sécurité publique,
semblait savoir exactement ce qui arriverait aux pratiquants venus à
Pékin. Luo savait par où ils arriveraient à
Pékin en voiture, où ils descendraient du train, et
quel chemin ils prendraient pour arriver à Zhongnaihai. Luo
avait mis en place force caméras vidéos, prêtes à
filmer chaque participant, comme s’il s’attendait à
ce que les pratiquants commettent quelque chose de significatif et
d’illégal.
Selon des
personnes du Ministère de la Sécurité publique,
trois jours avant le 25 avril, le Ministère était déjà
préparé et surveillait les allées et venues des
pratiquants. Après le 25 avril, quelqu’un a interviewé
He Zuoxiu, un pseudo-scientifique qui a publié des articles
calomnieux sur le Falun Gong, qui a dit " Je ne ferai aucun
commentaire pour l’instant parce que je veux pas interférer
avec le plan (de cibler Falun Gong pour une future persécution)
( de Mingpao.com, le 5 mai 1999)
Selon un
pratiquant sur les lieux, initialement, les pratiquants se sont
rassemblés en face du Bureau d’Etat des Lettres et
Appels, situé rue Fuyou. Plus tard, plusieurs policiers armés
sont arrivés et ont dit à ces pratiquants, que
l’emplacement n’était pas sécurisé
et qu’ils n’étaient pas autorisés à
y rester. De plus en plus de gens se rassemblaient. Ils se sont
déployés rue Fuyou, du sud au nord sur à peu
près deux kilomètres. La foule rue Fuyou s’étendait
jusqu’à la rue Chang’an au sud et le Boulevard
Xi’anmen à l’extrémité nord. Sur la
rue X’ianmen orientée d’est en ouest, la foule
atteignait Beihai, à l’’extrémité
est et semblait s’étendre sans fin en direction de
l’extrémité ouest.
Le matin du 25
avril vers 6h, un témoin est venu à l’extrémité
nord de la rue Fuyou et a remarqué que la police avait déjà
bloqué la circulation dans Zhongnaihai. Plus tard, le témoin
a vu que la police conduisait les pratiquants du Boulevard Tiananmen
en direction du sud. De l’autre côté de la rue
Fuyou, les policiers dirigeaient les pratiquants vers le nord de la
rue Fuyou. Les deux groupes, sous la direction de la police, se sont
rencontrés en face de l’entrée ouest de
Zhongnaihai. De nombreux médias ont rapporté qu’il
y avait à ce moment environ dix mille personnes.
Ce jour là,
Zhu Rongji, Premier ministre d’alors a reçu des
représentants du Falun Gong.
Gao Dawei, un pratiquant
de Falun Gong, s’est rappelé ce qui s’était
passé : “Il était environ dix heures du matin. Le
Premier Zhu allait accompagner un invité à l’aéroport.
Il a vu tous ces gens et a demandé à son équipe
d’aller voir ce qui se passait. Il nous a dit qu’il
rencontrerait nos représentants en revenant de l’aéroport.
Les représentants du Falun Gong ont fait trois requêtes,
qui étaient premièrement de libérer tous les
pratiquants illégalement arrêtés à
Tianjin, deuxièmement, de donner aux pratiquants un
environnement de pratique légal et raisonnable.
Le Premier Zhu a
rapidement ordonné que la police de Tianjin relâche les
pratiquants de Falun Gong et réaffirmé la politique que
le gouvernement n’interférerait pas dans une forme de
pratique de qigong quelle qu’elle soit.
Un autre
pratiquant, Yang Qing, qui pratiquait régulièrement
près de l'Université Tsinghua s'est rappelé :
"La nuit du 25 avril, vers 21h, les représentants ont
quitté Zhongnaihai et dit à chacun de s'adresser à
nos bureaux d'appel locaux si nous avions des choses à dire et
que le Département d'Etat s'occuperait de nos requêtes.
Nous étions très satisfaits d'apprendre que le
gouvernement allait nous aider."
Dix mille
pratiquants attendaient en silence à l’extérieur
du Département d’Etat durant l’interview avec le
Premier ministre Zhu. Après 20h, la nouvelle est sortie que la
police de Tianjin avait libéré les pratiquants arrêtés
précédemment. Les pratiquants ont vite quitté
Zhongnaihai ne laissant rien trainer par terre, pas même un
morceau de papier. Tout le processus était pacifique et
ordnné. Un policier l’a vu et s’est exclamé
"Regarde, c’est ça la vertu. "
Mme Zhui qui vit
aux Pays-Bas a évoqué un reportage publié à
l’époque aux Pays-Bas : " Un journaliste des Pays
Bas est allé interviewer des pratiquants de Falun Gong dans le
périmètre de Zhongnaihai ce jour là. Par la
suite, il a qualifié la foule de groupe avec de hautes valeurs
morales et le livre Zhuan Falun de soutra bleu. Il a fait la remarque
que les pratiquants de Falun Gong avaient la discipline de divinités
et n’avaient rien laissé traîner par terre en
partant. "
La bonne volonté
sincère de ces pratiquants a écarté les conflits
que Luo Gan entendait provoquer . L’Appel du 25 avril a créé
le premier exemple de gens vivant sous le régime du PP pouvant
s’adresser pacifiquement au gouvernement et résoudre
leurs problèmes. Les nouvelles ont surpris le monde et les
médias internationaux ont fait l’éloge de ce
mouvement. Beaucoup de gens ont conçu de l’espoir pour
la société chinoise. Et de plus en plus de gens ont
commencé à prêter attention au Falun Gong.
C ‘était
une fin heureuse pour chacun, excepté pour Jiang Zemin.
Un scélérat
jaloux qui embrouille le bien et le mal
Comme nous le savons
tous, Jiang Zemin, est devenu le dirigeant suprême, avec entre
ses mains tout le pouvoir du PCC, du gouvernement et de l’armée,
non pas pour sa capacité à administrer le pays, ni pour
ses qualifications ou vastes connexions au sein du PCC ; mais plutôt
pour sa spéculation politique. Il a été apprécié
et promu parce qu’il était le premier à réprimer
fortement les étudiants lors de l’incident de la place
Tiananamen. Les dirigeants du PCC étaient traditionnellement
choisis en fonction de leurs antécédents familiaux et
de leurs qualifications. Que Jiang soit arrivé au pouvoir
était une exception. Jiang Zemin lui-même était
aussi conscient du fait qu’un grand nombre de hauts
fonctionnaires avaient de bien meilleures qualifications que lui. Ils
ont facilement accepté Jiang Zemin, qui était un
spéculateur politique manquant à la fois de capacité
et d’intégrité morale. Lorsque Jiang est arrivé
au pouvoir, Hu Jintao a été désigné en
même temps pour être le successeur de Jiang, ce qui est
rare dans l’histoire du PCC.
Dans un
environnement politique extrêmement complexe au sein du PCC,
l’histoire opportuniste de Jiang et son manque de capacités
de talent et d’expérience l’a placé dans
une étrange position. Bien qu’étant le chef du
Parti, du pays et de l’armée, il s’inquiétait
constamment de pouvoir perdre son pouvoir. Son désir de
pouvoir et sa peur extrême de le perdre en ont fait quelqu’un
de jaloux. Jiang était jaloux et craignait la popularité
du Falun Gong et de son fondateur, et la ferme croyance des
pratiquants dans les enseignements. La fin pacifique de l’appel
du 25-4 a placé le premier Zhu sous les projecteurs
internationaux. Ce qui a terriblement ennuyé et embarrassé
Jiang, l’homme le plus puissant en Chine. Sa colère, sa
jalousie et sa peur lui ont fait perdre la raison.
Traditionnellement,
sous le PCC, les persécutions sont les meilleurs moyens
d’assurer le statut d’un dirigeant et d’éliminer
les dissidents. Jiang a vu les pratiquants de Falun Gong comme un
groupe de gens sans pouvoir politique et la meilleure des cibles pour
la lutte politique. Il a planifié une guerre contre Falun Gong
et forcé chacun au sein du Parti à prendre position. Il
voulait savoir qui était avec lui.
Le soir du 25
avril, sans demander l’opinion de personne, Jiang a lancé
un mouvement de style Mao et écrit une lettre à chaque
membre du Politburo. Il écrivait : " Est-ce que nous
communistes ne pouvons pas vaincre les enseignements du Falun Gong
avec notre marxisme, matérialisme et athéisme ? Si tel
était le cas, ne serions nous pas l’objet de risées
?! " Cette lettre est devenue par la suite une note circulant
parmi tous les bureaux gouvernementaux avec une demande spéciale
: " Mettre en application sans demander d’opinions ni de
discussions. "
Willy Wo-Lap Lam,
brillant analyste de CNN a dit dans son article : “La
répression en Chine a un prix élevé. Selon un
vétéran du parti, Jiang a voulu une démonstration
publique de soutien à sa personne, seulement parce que le
Politburo avait des points de vue divergents sur quoi faire avec le
Falun Gong. Ça n’est pas un secret que plusieurs membres
du Politburo pensaient que le président avait recouru à
de mauvaises tactiques. " En déclenchant un mouvement de
style Mao, Jiang force les cadres supérieurs à prêter
allégeance à sa ligne," disait le vétéran
du Parti." Cela relancera l’autorité de Jiang –
et peut lui donner une impulsion suffisante lui permettant de dicter
les évènements au crucial 16ème congrès
du Parti l’an prochain. "
Peu importe
combien les temps ont changé, la guerre idéologique est
le seul souci du PCC. Jiang a dépeint Falun Gong comme un
ennemi de l’idéologie du Parti et il n’a pas eu de
mal à obtenir du soutien au sein du Parti. Lorsque sa lettre a
clairement proposé de "Vaincre la bataille contre le
Falun Gong par l’athéisme du PCC " , tous les
membres permanents du Politburo se sont fait rappeler qu’ils
devaient garder pour eux-mêmes leurs désaccord avec la
persécution parce que c’était une question qui
pouvait " mettre en danger l’existence du Parti."
Pour assurer le
succès de la persécution politique, Jiang a pris la
parole à une réunion du Politburo le 7 juin. Son
discours a circulé confidentiellement au sein des bureaux du
Parti – la notice n°30 du Bureau central général"
Discours du cadre Jiang Zemin à la réunion du Politburo
s’agissant de résoudre d’urgence la question du
Falun Gong." Dans son discours, Jiang a dit : " Notre parti
a 2.5 millions de soldats, 60 millions de membres et un groupe de
hauts dirigeants. Comment avons-nous laissé Falun Gong devenir
un problème ? " Jiang croyait que le fondateur du Falun
Gong n'avait " pas apparemment un si grand pouvoir. Les
problèmes avec Falun Gong incluent de profondes et complexes
questions politiques, sociales et internationales. "
Sans aucune preuve
convaincante, Jiang a dépeint Falun Gong comme un groupe
politique dangereux ayant le soutien de puissantes forces
d’opposition outremer. Jiang a acheté le silence des
voix dissidentes du Parti avec les accusations de tenter d’attenter
à l’existence du Parti. Jiang a aussi pris la décision
de persécuter Falun Gong en pensant qu’il deviendrait
une personnage important dans l’histoire du Parti, si sa
décision "sauvait [effectivement] le Parti au moment le
plus dangereux." Dans l’histoire du PCC, aucun mouvement
politique n’a manqué de tuer. Jiang croyait qu’une
fois que sa persécution facile aurait réussi, il
pourrait à partir de là détenir des biens
politiques abondants au sein du parti.
Le début
de l’impitoyable persécution
Deux jours après
l’appel du 25 avril, le Bureau d’Etat des Lettres et
Appels a dit par le biais de Xinhua News que Falun Gong
“s’était rassemblé à Pékin”
et que le gouvernement " n’avait jamais interdit les
activités profitables à la santé " et "
permettait les opinions et points de vue différents."
Deux mois plus
tard, le 14 juin, le Bureau central pour les Pétitions et
Appels et le Bureau d’Etat pour les Lettres et Appels ont
publié des déclarations dans les principaux journaux,
la TV et les stations de Radio comme quoi ils n’avaient jamais
interdit aucune pratique de qigong.
En même
temps, les organisations du PCC ont transmis le discours de Jiang et
ordonné que " les membres du PCC ne soient pas autorisés
à pratiquer Falun Gong." Selon un reportage du Times
of China Chine basé à Taiwan datant du 21 juillet
1999, un fonctionnaire de Shandong a qualifié les déclarations
du gouvernement en Juin, de tactique de délai.
Depuis mai 1999,
la police locale et la sécurité dispersaient les
pratiquants de Falun Gong à leurs rassemblements publics. Des
policiers locaux chassaient les pratiquants s’exerçant
en groupe en public en les aspergeant d’eau à haute
pression. La police dans toutes les régions a interrogé
les pratiquants, fouillé leurs maisons, les a surveillés
et suivis et mis leurs téléphones sur écoute.
Les pratiquants de Falun Gong n’étaient pas autorisés
à voyager.
Le
Bureau 610—Gestapo moderne
Le
10 juin 1999, trois jours après que Jiang ait fait son
discours à la convention du Bureau central politique, le
Comité central du PCC a établi “le groupe
directeur chargé de traiter la question du Falun Gong"
dirigé par Li Lanqing, Luo Gan, Ding Guangen, chefs adjoints
du groupe, et ses membres, incluant toutes les branches, départements
et ministères du PCC, tels que la Cour suprême, le
Procuratorat suprême, le Ministère de la Sécurité
publique, le Ministère de la Sécurité d’état,
le Département de la propagande centrale, le Ministère
des affaires étrangères et ainsi de suite. " Le
groupe directeur chargé de la persécution du Falun Gong
" a été établi du Comité central du
PCC jusqu’aux comités du parti de tous les niveaux. A
l’époque, le corps permanent affilié portait le
nom de " Bureau
6-10" d’après la date de sa création. La
plupart d’entre eux étaient liés au Comité
légal et de science politique du parti : un petit nombre
d’entre eux étaient liées au Bureau du comité
du Parti, un secteur du Parti.
Parce qu’il
n’est pas juste pour le secteur du Parti d’intervenir
directement avec l’administration, en septembre 2000 les
départements à tous les niveaux au-dessous du Conseil
d’état ont établi le “Bureau pour Empêcher
et Traiter le problème de culte." De par son nom, il
appartenait à l’administration, mais en fait il ne
différait pas du " Bureau du groupe directeur pour
traiter la question du Falun Gong " malgré les deux noms
différents . Ce bureau a été ajusté,
renforcé et a changé de nom plusieurs fois et jouit
d’un grand pouvoir et reçoit une énorme quantité
de fonds spéciaux jusqu’à maintenant. Son pouvoir
a été étendu pour persécuter les églises
qui ne croient pas au PCC, d’autres groupes religieux, et des
organisations de qigong. Bien que soient apparus des rapports à
propos du " Bureau 610 " dès ses premiers jours, il
n’en apparaît dans aucun dossier public, dossier légal
officiel ou dossier du gouvernement du Comité central du PCC.
Le "Bureau 610" est une institution illégale qui est
même jugée selon la loi actuellement en Chine.
En accord avec la
loi, quiconque commet un crime, peut être soumis aux agences
judiciaires d’application de la loi. Le système du
"Bureau 610 " à tous les niveaux du gouvernement
cental et local va au-delà des départements de la
sécurité, des procuratorats et des cours, exactement
comme le Comité révolutionnaire durant la Révolution
culturelle, ou comme la Gestapo Nazie. Le Bureau a été
désigné pour que Jiang Zemin, Luo Gan, puissent agir
au-dessus de la loi, mobiliser une machine répressive qui soit
directement et effectivement soumise à leur volonté.
Prêt pour
l’ impitoyable persécution
A cette époque,
l’expérience de la répression que le PCC avait
accumulé pendant plusieurs décennies était prête
à être mise en pratique, et les énormes
ressources nationales des 1.3 milliards de contribuables pouvaient
être utilisées à tout moment. Une persécution
politique à grande échelle a été lancée
par Jiang Zemin pour éradiquer Falun Gong.
Rappelons nous les
incidents avant et après le 25 avril. Lorsque les pratiquants
de Falun Gong sont allés à Zhongnaihai pour en appeler
au gouvernement, il était manifeste que cet incident était
un prétexte pour le PCC pour persécuter Falun Gong à
une grande échelle. Pourtant la vraie raison de la
détermination de Jiang Zemin à éradiquer Falun
Gong, était complètement pour protéger sa propre
autorité et due à son extrême jalousie. D’un
autre côté, les principes de Falun Gong, le Vrai, le
Bon, la Patience, sont comme un miroir qui éclaire les côtés
sombres et mauvais du PCC. Par conséquent, le PCC n’a
pas pu le tolérer, et d’autres clowns politiques comme
Luo Gan ont joué un rôle catalytique en semant la
pagaille. Finalement Jiang Zemin a été de connivence
avec le PCC dans la persécution du Falun Gong.
Dans les
soi-disant réformes économiques et l’ouverture
politique, l’idéologie du PCC a été
complètement mise en faillite. Même les fonctionnaires
de haut rang du PCC ne croient pas aux soi-disant" idéaux
communistes". En particulier avec le massacre du ' 4 juin' de la
place Tiananmen en 1989, l’effondrement du Parti communiste
soviétique en août 2001 et les changements dramatiques
qui s’en sont suivis en Europe de l’est, ces difficultés
et ces crises domestiques et étrangères ont causé
de grandes peurs au PCC. A l’époque, la seule façon
de rassembler les partisans du PCC était la corruption. La
seule raison pour laquelle les gens étaient prêts à
faire partie du système communiste était l'obtention
d’énormes avantages matériels.
Sous le régime
du PCC toutes sortes de problèmes abondent dans la société.
En fait, le plus sérieux est l’effondrement de la
moralité sociale, qui se reflète dans la corruption qui
gangrène toute la société. On désignait
les professeurs comme les "ingénieurs de l’âme
" , et les médecins étaient connus comme les "
anges en robe blanche " , mais tel n’est plus le cas. La
corruption se manifeste aussi dans la propagation de la pornographie.
Pour des bénéfices économiques, les ressources
environnementales ont été épuisées et la
pollution est devenue de plus en plus grave. Les marchandises
toxiques, nocives et de mauvaise qualité sont monnaie
courante. La corruption est davantage reflétée dans la
perte de l’honnêteté et de la confiance. Les gens
sont indifférents et n’osent pas se faire mutuellement
confiance. Il serait extrêmement difficile de résoudre
ces problèmes quel que soit la réussite du
développement économique, parce que les gens ne peuvent
plus voir d’espoir dans cette société moralement
corrompue. Lorsque vous êtes une bonne personne, dites la
vérité, et êtes honnêtes, vous êtes
voués à souffrir des pertes. La dissémination du
Falun Gong est en fait un tournant, un espoir dans la société
chinoise.
Beaucoup de gens
ont pour la première fois été témoins de
la puissance de la foi grâce à la pétition de
Zhongnanhai en 1999. Beaucoup de gens ont vu l’espoir, en
particulier ceux ayant expérimenté toutes sortes de
mouvements politiques et qui étaient déçus de
l'indifférence de la nation toute entière. Falun Gong
qui joue le rôle d'un courant propre dans un monde sale, a
attiré des millions de gens à participer à la
cultivation pratique en juste quelques années. C'est le
soi-disant "combat du peuple contre le PCC" C'est
exactement ce que le PCC ne peut pas tolérer.
Fin 2004, The
Epoch Times a publié une série éditoriale
appelée Neuf
commentaries sur le Parti communiste, qui parle de la collusion
du PCC et de Jiang Zemin pour persécuter Falun Gong. Jiang
Zemin manque à la fois de capacités et d’intégrité
morale. Sans une machine bien réglée de violence comme
celle du PCC, basée sur le meurtre et les mensonges, il
n’aurait jamais été capable de lancer ce
génocide, un génocide largement répandu à
travers la Chine et qui pénètre même à
l’étranger. Similairement, le PCC ne serait pas
facilement allé contre les actuelles tendances historiques et
l’environnement créés par les récentes
réformes économiques et les tentatives de se connecter
au monde ; seul un dictateur ayant une volonté propre comme
Jiang Zemin, déterminé à se frayer un chemin a
pu faire que cela arrive. La collusion et la résonnance entre
Jiang Zemin et le spectre pervers du PCC ont amplifié les
atrocités de la persécution à un niveau sans
précédant. C’est similaire à la résonance
entre le son d’un remonte pente et la neige accumulée
qui peut causer une avalanche et amener des conséquences
désastreuses . » (traduction autorisée de
http://en.epochtimes.com/news/4-12-18/24972.html)
Conclusion
Jiang Zemin a officiellement annoncé sa décision
de persécuter Falun Gong à une convention de haut
niveau le 19 juillet. Le 20 juillet, des pratiquants de Falun Gong
ont été arrêtés à l'échelle
de tout le pays et une persécution générale
contre Falun Gong a commencé, lancée et dirigée
directement par Jiang Zemin. Après que la décision de
Jiang Zemin ait été rendue publique, cent millions de
personnes ont été classifiées comme "une
poignée" de personnes différentes En l'espace
d'une nuit, ils ont perdu leurs droits et libertés
constitutionnelles, tandis que des gens dans tout le pays étaient
pressés d'offrir leurs soi-disant "soutien " et
"réponse ." Peut-être que les gens ayant
expérimenté différents mouvements n'ont pas été
surpris par la situation. Les gens expérimentés
s'attendaient à ce que dans l'ouragan d'une persécution
accablante, les pratiquants de Falun Gong persistent tout au plus
trois mois et soient finalement avalés par la machine
autocratique de tuerie phagocyte du PCC.
Mais ce à
quoi ils ne s'attendaient pas c'est que les pratiquants de Falun Gong
ne seraient pas soumis après trois mois, ne se seraient pas
rendus après trois ans, et ne se seraient pas effondrés
même dix ans plus tard. La force de la croyance en
"Vérité-Compassion-Tolérance" est
modérée et noble comme un lotus, persévérant
et déterminé comme un prunier, debout seul au milieu de
décennies d'une longue et froide tempête de neige.
Depuis le 25 avril 1999, le paisible groupe du Falun Gong a été
poussé sur la scène internationale par la persécution
lancée par le PCC. Dans ces dix années, les pratiquants
ont continuellement et pacifiquement fait connaitre les faits à
propos du Falun Gong. Ils ont persévéré en
s'opposant à la persécution et gagné attention
et soutien de gens de par le monde, épris justice et aimant la
paix. Aujourd'hui, il y a des voix de justice et de condamnation qui
s'élèvent en Chine continentale, à Taiwan, au
Japon, en Corée du sud, en Suède, en Belgique,en
Europe, en Afrique du Sus, au Brésil, en Argentine, en
Amérique du sud, au Canada et aux Etats-Unis d'Amérique.
L'Appel du 25 avril à Zhongnaihai a été un
témoin de la nature sinistre et fourbe du PCC, et de la
sérénité et la magnanimité des
pratiquants de Falun Gong. Il a aussi appelé le monde à
la conscience et la moralité.
Date de l'article
original : 5/5/2009