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Faire face à un environnement sinistre ouvertement et dignement (III)

5 juillet 2009

(Minghui.org)

Dixième anniversaire de l’appel du 25 avril

Par Lu Zhenyan

Lire le début de l'article 1ère partie - 2ème partie


Paisible, Rationnel et auto discipliné
Le 25 avril 1999, dix milliers de pratiquants de Falun Gong se sont rassemblés autour du Bureau d’État pour les Lettres et Appels. Ce grand nombre de gens est demeuré tranquille et bien ordonné. Les policiers sur place étaient détendus et ont commencé à bavarder avec eux. Si nous nous rappelons les scènes du reportage de CCTV ce jour là, le mur derrière les pratiquants, n’était pas le mur rouge qui caractérise Zhongnaihai (voir la photo). En fait, le mur rouge et l’entrée ouest de Zhongnaihai étaient de l’autre côté de la rue par rapport à l’endroit où se tenaient les pratiquants. Chacun sait que l’entrée de devant conduisant à Zhongnanhai fait face à la Porte Xinhua sur la rue Chang’an. Par conséquent, aucunes foules n'étaient rassemblées rue Fuyou et Boulevard Tiananmen. Personne ne se trouvait à proximité du mur de Zhongnaihai. Ces gens n’ont donc pas " encerclé" Zhongnaihai, comme l’ont rapporté les porte paroles officiels de Pékin. Pas plus qu’il n’y a eu le moindre incident ou conflit car la police était simplement en train de papoter avec les gens dans la rue.

La police de faction bavarde dans la rue, remarquez que le mur derrière la foule n’est pas le mur rouge de Zhongnanhai.

La foule sympathique se trouvait de l’autre côté de la rue par rapport à l’entrée ouest de Zhongnanhai. On peut voir le mur rouge de Zhongnanhai.


Dans les vidéos de CCTV de l’Appel du 15 avril, qui ont été passées après que la persécution ait commencé en juillet, aucune des scènes ne montrait de foules agitées criant des slogans ou brandissant des pancartes.


Une telle foule en Chine, à l’époque, a semblé extraordinaire. La communauté internationale a fait des commentaires élogieux sur ce mouvement. Ce qui a déclenché la jalousie du cercle au pouvoir à Pékin qui ont cru qu’il devait y avoir un groupe organisé avec une intention politique derrière cet appel.


En fait, le Parti communiste chinois (PCC) qui embrasse l’athéisme et le matérialisme absolu, est incapable de comprendre l'esprit d'un vrai croyant . Les pratiquants ne se sont pas plaints lorsqu’ils ont été traités injustement. Ils croyaient que la justice finirait par prévaloir et que lorsqu’un homme ou un pouvoir ne peut pas tolérer la liberté de croyance et réprime la croyance en Authenticité, Bienveillance, Tolérance, il était de leur obligation de dire à l’homme ou au pouvoir de faire la juste chose. Beaucoup de ces pratiquants avaient fait l’expérience du massacre du 4 juin et connaissaient clairement quelles pouvaient être les conséquences. Ils croyaient que les mauvaises personnes recevraient la rétribution et que les bonnes personnes seraient récompensées.


Les pratiquants de Falun Gong croyaient alors que le gouvernement ferait la juste chose. Certains pensent peut-être que ces pratiquants étaient bien naïfs. En fait c’était un groupe de personnes peu attachées au renom et au gain personnel et qui n’avaient pas peur de perdre ces choses. N'ayant pas peur, ils étaient capables d’agir avec une attitude juste. Tel est le pouvoir de la croyance. Pour les membres du PCC, si habitués à manipuler le pouvoir politique, que les intérêts peuvent corrompre, qui peuvent abandonner les principes sous la menace et la pression, comment auraient-ils pu comprendre pourquoi les pratiquants agissaient d’une telle façon.

Une paisible conversation avec Beijing
Sur la base de la vidéo de CCTV, Luo Gan, Directeur du Comité central pour la gestion générale de la sécurité publique, semblait savoir exactement ce qui arriverait aux pratiquants venus à Pékin. Luo savait par où ils arriveraient à Pékin en voiture, où ils descendraient du train, et quel chemin ils prendraient pour arriver à Zhongnaihai. Luo avait mis en place force caméras vidéos, prêtes à filmer chaque participant, comme s’il s’attendait à ce que les pratiquants commettent quelque chose de significatif et d’illégal.


Selon des personnes du Ministère de la Sécurité publique, trois jours avant le 25 avril, le Ministère était déjà préparé et surveillait les allées et venues des pratiquants. Après le 25 avril, quelqu’un a interviewé He Zuoxiu, un pseudo-scientifique qui a publié des articles calomnieux sur le Falun Gong, qui a dit " Je ne ferai aucun commentaire pour l’instant parce que je veux pas interférer avec le plan (de cibler Falun Gong pour une future persécution) ( de Mingpao.com, le 5 mai 1999)


Selon un pratiquant sur les lieux, initialement, les pratiquants se sont rassemblés en face du Bureau d’Etat des Lettres et Appels, situé rue Fuyou. Plus tard, plusieurs policiers armés sont arrivés et ont dit à ces pratiquants, que l’emplacement n’était pas sécurisé et qu’ils n’étaient pas autorisés à y rester. De plus en plus de gens se rassemblaient. Ils se sont déployés rue Fuyou, du sud au nord sur à peu près deux kilomètres. La foule rue Fuyou s’étendait jusqu’à la rue Chang’an au sud et le Boulevard Xi’anmen à l’extrémité nord. Sur la rue X’ianmen orientée d’est en ouest, la foule atteignait Beihai, à l’’extrémité est et semblait s’étendre sans fin en direction de l’extrémité ouest.


Le matin du 25 avril vers 6h, un témoin est venu à l’extrémité nord de la rue Fuyou et a remarqué que la police avait déjà bloqué la circulation dans Zhongnaihai. Plus tard, le témoin a vu que la police conduisait les pratiquants du Boulevard Tiananmen en direction du sud. De l’autre côté de la rue Fuyou, les policiers dirigeaient les pratiquants vers le nord de la rue Fuyou. Les deux groupes, sous la direction de la police, se sont rencontrés en face de l’entrée ouest de Zhongnaihai. De nombreux médias ont rapporté qu’il y avait à ce moment environ dix mille personnes.

Ce jour là, Zhu Rongji, Premier ministre d’alors a reçu des représentants du Falun Gong.
Gao Dawei, un pratiquant de Falun Gong, s’est rappelé ce qui s’était passé : “Il était environ dix heures du matin. Le Premier Zhu allait accompagner un invité à l’aéroport. Il a vu tous ces gens et a demandé à son équipe d’aller voir ce qui se passait. Il nous a dit qu’il rencontrerait nos représentants en revenant de l’aéroport. Les représentants du Falun Gong ont fait trois requêtes, qui étaient premièrement de libérer tous les pratiquants illégalement arrêtés à Tianjin, deuxièmement, de donner aux pratiquants un environnement de pratique légal et raisonnable.


Le Premier Zhu a rapidement ordonné que la police de Tianjin relâche les pratiquants de Falun Gong et réaffirmé la politique que le gouvernement n’interférerait pas dans une forme de pratique de qigong quelle qu’elle soit.


Un autre pratiquant, Yang Qing, qui pratiquait régulièrement près de l'Université Tsinghua s'est rappelé : "La nuit du 25 avril, vers 21h, les représentants ont quitté Zhongnaihai et dit à chacun de s'adresser à nos bureaux d'appel locaux si nous avions des choses à dire et que le Département d'Etat s'occuperait de nos requêtes. Nous étions très satisfaits d'apprendre que le gouvernement allait nous aider."


Dix mille pratiquants attendaient en silence à l’extérieur du Département d’Etat durant l’interview avec le Premier ministre Zhu. Après 20h, la nouvelle est sortie que la police de Tianjin avait libéré les pratiquants arrêtés précédemment. Les pratiquants ont vite quitté Zhongnaihai ne laissant rien trainer par terre, pas même un morceau de papier. Tout le processus était pacifique et ordnné. Un policier l’a vu et s’est exclamé "Regarde, c’est ça la vertu. "


Mme Zhui qui vit aux Pays-Bas a évoqué un reportage publié à l’époque aux Pays-Bas : " Un journaliste des Pays Bas est allé interviewer des pratiquants de Falun Gong dans le périmètre de Zhongnaihai ce jour là. Par la suite, il a qualifié la foule de groupe avec de hautes valeurs morales et le livre Zhuan Falun de soutra bleu. Il a fait la remarque que les pratiquants de Falun Gong avaient la discipline de divinités et n’avaient rien laissé traîner par terre en partant. "


La bonne volonté sincère de ces pratiquants a écarté les conflits que Luo Gan entendait provoquer . L’Appel du 25 avril a créé le premier exemple de gens vivant sous le régime du PP pouvant s’adresser pacifiquement au gouvernement et résoudre leurs problèmes. Les nouvelles ont surpris le monde et les médias internationaux ont fait l’éloge de ce mouvement. Beaucoup de gens ont conçu de l’espoir pour la société chinoise. Et de plus en plus de gens ont commencé à prêter attention au Falun Gong.


C ‘était une fin heureuse pour chacun, excepté pour Jiang Zemin.


Un scélérat jaloux qui embrouille le bien et le mal
Comme nous le savons tous, Jiang Zemin, est devenu le dirigeant suprême, avec entre ses mains tout le pouvoir du PCC, du gouvernement et de l’armée, non pas pour sa capacité à administrer le pays, ni pour ses qualifications ou vastes connexions au sein du PCC ; mais plutôt pour sa spéculation politique. Il a été apprécié et promu parce qu’il était le premier à réprimer fortement les étudiants lors de l’incident de la place Tiananamen. Les dirigeants du PCC étaient traditionnellement choisis en fonction de leurs antécédents familiaux et de leurs qualifications. Que Jiang soit arrivé au pouvoir était une exception. Jiang Zemin lui-même était aussi conscient du fait qu’un grand nombre de hauts fonctionnaires avaient de bien meilleures qualifications que lui. Ils ont facilement accepté Jiang Zemin, qui était un spéculateur politique manquant à la fois de capacité et d’intégrité morale. Lorsque Jiang est arrivé au pouvoir, Hu Jintao a été désigné en même temps pour être le successeur de Jiang, ce qui est rare dans l’histoire du PCC.


Dans un environnement politique extrêmement complexe au sein du PCC, l’histoire opportuniste de Jiang et son manque de capacités de talent et d’expérience l’a placé dans une étrange position. Bien qu’étant le chef du Parti, du pays et de l’armée, il s’inquiétait constamment de pouvoir perdre son pouvoir. Son désir de pouvoir et sa peur extrême de le perdre en ont fait quelqu’un de jaloux. Jiang était jaloux et craignait la popularité du Falun Gong et de son fondateur, et la ferme croyance des pratiquants dans les enseignements. La fin pacifique de l’appel du 25-4 a placé le premier Zhu sous les projecteurs internationaux. Ce qui a terriblement ennuyé et embarrassé Jiang, l’homme le plus puissant en Chine. Sa colère, sa jalousie et sa peur lui ont fait perdre la raison.


Traditionnellement, sous le PCC, les persécutions sont les meilleurs moyens d’assurer le statut d’un dirigeant et d’éliminer les dissidents. Jiang a vu les pratiquants de Falun Gong comme un groupe de gens sans pouvoir politique et la meilleure des cibles pour la lutte politique. Il a planifié une guerre contre Falun Gong et forcé chacun au sein du Parti à prendre position. Il voulait savoir qui était avec lui.


Le soir du 25 avril, sans demander l’opinion de personne, Jiang a lancé un mouvement de style Mao et écrit une lettre à chaque membre du Politburo. Il écrivait : " Est-ce que nous communistes ne pouvons pas vaincre les enseignements du Falun Gong avec notre marxisme, matérialisme et athéisme ? Si tel était le cas, ne serions nous pas l’objet de risées ?! " Cette lettre est devenue par la suite une note circulant parmi tous les bureaux gouvernementaux avec une demande spéciale : " Mettre en application sans demander d’opinions ni de discussions. "


Willy Wo-Lap Lam, brillant analyste de CNN a dit dans son article : “La répression en Chine a un prix élevé. Selon un vétéran du parti, Jiang a voulu une démonstration publique de soutien à sa personne, seulement parce que le Politburo avait des points de vue divergents sur quoi faire avec le Falun Gong. Ça n’est pas un secret que plusieurs membres du Politburo pensaient que le président avait recouru à de mauvaises tactiques. " En déclenchant un mouvement de style Mao, Jiang force les cadres supérieurs à prêter allégeance à sa ligne," disait le vétéran du Parti." Cela relancera l’autorité de Jiang – et peut lui donner une impulsion suffisante lui permettant de dicter les évènements au crucial 16ème congrès du Parti l’an prochain. "


Peu importe combien les temps ont changé, la guerre idéologique est le seul souci du PCC. Jiang a dépeint Falun Gong comme un ennemi de l’idéologie du Parti et il n’a pas eu de mal à obtenir du soutien au sein du Parti. Lorsque sa lettre a clairement proposé de "Vaincre la bataille contre le Falun Gong par l’athéisme du PCC " , tous les membres permanents du Politburo se sont fait rappeler qu’ils devaient garder pour eux-mêmes leurs désaccord avec la persécution parce que c’était une question qui pouvait " mettre en danger l’existence du Parti."


Pour assurer le succès de la persécution politique, Jiang a pris la parole à une réunion du Politburo le 7 juin. Son discours a circulé confidentiellement au sein des bureaux du Parti – la notice n°30 du Bureau central général" Discours du cadre Jiang Zemin à la réunion du Politburo s’agissant de résoudre d’urgence la question du Falun Gong." Dans son discours, Jiang a dit : " Notre parti a 2.5 millions de soldats, 60 millions de membres et un groupe de hauts dirigeants. Comment avons-nous laissé Falun Gong devenir un problème ? " Jiang croyait que le fondateur du Falun Gong n'avait " pas apparemment un si grand pouvoir. Les problèmes avec Falun Gong incluent de profondes et complexes questions politiques, sociales et internationales. "


Sans aucune preuve convaincante, Jiang a dépeint Falun Gong comme un groupe politique dangereux ayant le soutien de puissantes forces d’opposition outremer. Jiang a acheté le silence des voix dissidentes du Parti avec les accusations de tenter d’attenter à l’existence du Parti. Jiang a aussi pris la décision de persécuter Falun Gong en pensant qu’il deviendrait une personnage important dans l’histoire du Parti, si sa décision "sauvait [effectivement] le Parti au moment le plus dangereux." Dans l’histoire du PCC, aucun mouvement politique n’a manqué de tuer. Jiang croyait qu’une fois que sa persécution facile aurait réussi, il pourrait à partir de là détenir des biens politiques abondants au sein du parti.


Le début de l’impitoyable persécution
Deux jours après l’appel du 25 avril, le Bureau d’Etat des Lettres et Appels a dit par le biais de Xinhua News que Falun Gong “s’était rassemblé à Pékin” et que le gouvernement " n’avait jamais interdit les activités profitables à la santé " et " permettait les opinions et points de vue différents."


Deux mois plus tard, le 14 juin, le Bureau central pour les Pétitions et Appels et le Bureau d’Etat pour les Lettres et Appels ont publié des déclarations dans les principaux journaux, la TV et les stations de Radio comme quoi ils n’avaient jamais interdit aucune pratique de qigong.


En même temps, les organisations du PCC ont transmis le discours de Jiang et ordonné que " les membres du PCC ne soient pas autorisés à pratiquer Falun Gong." Selon un reportage du Times of China Chine basé à Taiwan datant du 21 juillet 1999, un fonctionnaire de Shandong a qualifié les déclarations du gouvernement en Juin, de tactique de délai.


Depuis mai 1999, la police locale et la sécurité dispersaient les pratiquants de Falun Gong à leurs rassemblements publics. Des policiers locaux chassaient les pratiquants s’exerçant en groupe en public en les aspergeant d’eau à haute pression. La police dans toutes les régions a interrogé les pratiquants, fouillé leurs maisons, les a surveillés et suivis et mis leurs téléphones sur écoute. Les pratiquants de Falun Gong n’étaient pas autorisés à voyager.


Le Bureau 610—Gestapo moderne
Le 10 juin 1999, trois jours après que Jiang ait fait son discours à la convention du Bureau central politique, le Comité central du PCC a établi “le groupe directeur chargé de traiter la question du Falun Gong" dirigé par Li Lanqing, Luo Gan, Ding Guangen, chefs adjoints du groupe, et ses membres, incluant toutes les branches, départements et ministères du PCC, tels que la Cour suprême, le Procuratorat suprême, le Ministère de la Sécurité publique, le Ministère de la Sécurité d’état, le Département de la propagande centrale, le Ministère des affaires étrangères et ainsi de suite. " Le groupe directeur chargé de la persécution du Falun Gong " a été établi du Comité central du PCC jusqu’aux comités du parti de tous les niveaux. A l’époque, le corps permanent affilié portait le nom de " Bureau 6-10" d’après la date de sa création. La plupart d’entre eux étaient liés au Comité légal et de science politique du parti : un petit nombre d’entre eux étaient liées au Bureau du comité du Parti, un secteur du Parti.


Parce qu’il n’est pas juste pour le secteur du Parti d’intervenir directement avec l’administration, en septembre 2000 les départements à tous les niveaux au-dessous du Conseil d’état ont établi le “Bureau pour Empêcher et Traiter le problème de culte." De par son nom, il appartenait à l’administration, mais en fait il ne différait pas du " Bureau du groupe directeur pour traiter la question du Falun Gong " malgré les deux noms différents . Ce bureau a été ajusté, renforcé et a changé de nom plusieurs fois et jouit d’un grand pouvoir et reçoit une énorme quantité de fonds spéciaux jusqu’à maintenant. Son pouvoir a été étendu pour persécuter les églises qui ne croient pas au PCC, d’autres groupes religieux, et des organisations de qigong. Bien que soient apparus des rapports à propos du " Bureau 610 " dès ses premiers jours, il n’en apparaît dans aucun dossier public, dossier légal officiel ou dossier du gouvernement du Comité central du PCC. Le "Bureau 610" est une institution illégale qui est même jugée selon la loi actuellement en Chine.


En accord avec la loi, quiconque commet un crime, peut être soumis aux agences judiciaires d’application de la loi. Le système du "Bureau 610 " à tous les niveaux du gouvernement cental et local va au-delà des départements de la sécurité, des procuratorats et des cours, exactement comme le Comité révolutionnaire durant la Révolution culturelle, ou comme la Gestapo Nazie. Le Bureau a été désigné pour que Jiang Zemin, Luo Gan, puissent agir au-dessus de la loi, mobiliser une machine répressive qui soit directement et effectivement soumise à leur volonté.


Prêt pour l’ impitoyable persécution
A cette époque, l’expérience de la répression que le PCC avait accumulé pendant plusieurs décennies était prête à être mise en pratique, et les énormes ressources nationales des 1.3 milliards de contribuables pouvaient être utilisées à tout moment. Une persécution politique à grande échelle a été lancée par Jiang Zemin pour éradiquer Falun Gong.


Rappelons nous les incidents avant et après le 25 avril. Lorsque les pratiquants de Falun Gong sont allés à Zhongnaihai pour en appeler au gouvernement, il était manifeste que cet incident était un prétexte pour le PCC pour persécuter Falun Gong à une grande échelle. Pourtant la vraie raison de la détermination de Jiang Zemin à éradiquer Falun Gong, était complètement pour protéger sa propre autorité et due à son extrême jalousie. D’un autre côté, les principes de Falun Gong, le Vrai, le Bon, la Patience, sont comme un miroir qui éclaire les côtés sombres et mauvais du PCC. Par conséquent, le PCC n’a pas pu le tolérer, et d’autres clowns politiques comme Luo Gan ont joué un rôle catalytique en semant la pagaille. Finalement Jiang Zemin a été de connivence avec le PCC dans la persécution du Falun Gong.


Dans les soi-disant réformes économiques et l’ouverture politique, l’idéologie du PCC a été complètement mise en faillite. Même les fonctionnaires de haut rang du PCC ne croient pas aux soi-disant" idéaux communistes". En particulier avec le massacre du ' 4 juin' de la place Tiananmen en 1989, l’effondrement du Parti communiste soviétique en août 2001 et les changements dramatiques qui s’en sont suivis en Europe de l’est, ces difficultés et ces crises domestiques et étrangères ont causé de grandes peurs au PCC. A l’époque, la seule façon de rassembler les partisans du PCC était la corruption. La seule raison pour laquelle les gens étaient prêts à faire partie du système communiste était l'obtention d’énormes avantages matériels.


Sous le régime du PCC toutes sortes de problèmes abondent dans la société. En fait, le plus sérieux est l’effondrement de la moralité sociale, qui se reflète dans la corruption qui gangrène toute la société. On désignait les professeurs comme les "ingénieurs de l’âme " , et les médecins étaient connus comme les " anges en robe blanche " , mais tel n’est plus le cas. La corruption se manifeste aussi dans la propagation de la pornographie. Pour des bénéfices économiques, les ressources environnementales ont été épuisées et la pollution est devenue de plus en plus grave. Les marchandises toxiques, nocives et de mauvaise qualité sont monnaie courante. La corruption est davantage reflétée dans la perte de l’honnêteté et de la confiance. Les gens sont indifférents et n’osent pas se faire mutuellement confiance. Il serait extrêmement difficile de résoudre ces problèmes quel que soit la réussite du développement économique, parce que les gens ne peuvent plus voir d’espoir dans cette société moralement corrompue. Lorsque vous êtes une bonne personne, dites la vérité, et êtes honnêtes, vous êtes voués à souffrir des pertes. La dissémination du Falun Gong est en fait un tournant, un espoir dans la société chinoise.


Beaucoup de gens ont pour la première fois été témoins de la puissance de la foi grâce à la pétition de Zhongnanhai en 1999. Beaucoup de gens ont vu l’espoir, en particulier ceux ayant expérimenté toutes sortes de mouvements politiques et qui étaient déçus de l'indifférence de la nation toute entière. Falun Gong qui joue le rôle d'un courant propre dans un monde sale, a attiré des millions de gens à participer à la cultivation pratique en juste quelques années. C'est le soi-disant "combat du peuple contre le PCC" C'est exactement ce que le PCC ne peut pas tolérer.


Fin 2004, The Epoch Times a publié une série éditoriale appelée Neuf commentaries sur le Parti communiste, qui parle de la collusion du PCC et de Jiang Zemin pour persécuter Falun Gong. Jiang Zemin manque à la fois de capacités et d’intégrité morale. Sans une machine bien réglée de violence comme celle du PCC, basée sur le meurtre et les mensonges, il n’aurait jamais été capable de lancer ce génocide, un génocide largement répandu à travers la Chine et qui pénètre même à l’étranger. Similairement, le PCC ne serait pas facilement allé contre les actuelles tendances historiques et l’environnement créés par les récentes réformes économiques et les tentatives de se connecter au monde ; seul un dictateur ayant une volonté propre comme Jiang Zemin, déterminé à se frayer un chemin a pu faire que cela arrive. La collusion et la résonnance entre Jiang Zemin et le spectre pervers du PCC ont amplifié les atrocités de la persécution à un niveau sans précédant. C’est similaire à la résonance entre le son d’un remonte pente et la neige accumulée qui peut causer une avalanche et amener des conséquences désastreuses . » (traduction autorisée de http://en.epochtimes.com/news/4-12-18/24972.html)


Conclusion
Jiang Zemin a officiellement annoncé sa décision de persécuter Falun Gong à une convention de haut niveau le 19 juillet. Le 20 juillet, des pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés à l'échelle de tout le pays et une persécution générale contre Falun Gong a commencé, lancée et dirigée directement par Jiang Zemin. Après que la décision de Jiang Zemin ait été rendue publique, cent millions de personnes ont été classifiées comme "une poignée" de personnes différentes En l'espace d'une nuit, ils ont perdu leurs droits et libertés constitutionnelles, tandis que des gens dans tout le pays étaient pressés d'offrir leurs soi-disant "soutien " et "réponse ." Peut-être que les gens ayant expérimenté différents mouvements n'ont pas été surpris par la situation. Les gens expérimentés s'attendaient à ce que dans l'ouragan d'une persécution accablante, les pratiquants de Falun Gong persistent tout au plus trois mois et soient finalement avalés par la machine autocratique de tuerie phagocyte du PCC.


Mais ce à quoi ils ne s'attendaient pas c'est que les pratiquants de Falun Gong ne seraient pas soumis après trois mois, ne se seraient pas rendus après trois ans, et ne se seraient pas effondrés même dix ans plus tard. La force de la croyance en "Vérité-Compassion-Tolérance" est modérée et noble comme un lotus, persévérant et déterminé comme un prunier, debout seul au milieu de décennies d'une longue et froide tempête de neige. Depuis le 25 avril 1999, le paisible groupe du Falun Gong a été poussé sur la scène internationale par la persécution lancée par le PCC. Dans ces dix années, les pratiquants ont continuellement et pacifiquement fait connaitre les faits à propos du Falun Gong. Ils ont persévéré en s'opposant à la persécution et gagné attention et soutien de gens de par le monde, épris justice et aimant la paix. Aujourd'hui, il y a des voix de justice et de condamnation qui s'élèvent en Chine continentale, à Taiwan, au Japon, en Corée du sud, en Suède, en Belgique,en Europe, en Afrique du Sus, au Brésil, en Argentine, en Amérique du sud, au Canada et aux Etats-Unis d'Amérique. L'Appel du 25 avril à Zhongnaihai a été un témoin de la nature sinistre et fourbe du PCC, et de la sérénité et la magnanimité des pratiquants de Falun Gong. Il a aussi appelé le monde à la conscience et la moralité.


Date de l'article original : 5/5/2009


http://minghui.ca/mh/articles/2009/4/24/199340.html