(Minghui.org)
Mme Cui Wenxia, professeur de chimie au collège de l'Usine de sucre de Baoquanling, a été arrêtée en mai 2005 et torturée au centre de détention local. Elle a été par la suite illégalement condamnée au travail forcé dans le camp de Jiamusi où elle a été à nouveau torturée. Elle n'a pas encore récupéré de cette expérience cauchemardesque au camp, même après en avoir été libérée.
Mme Cui Wenxia, la quarantaine bien tassée, a été arrêtée et a vu sa maison saccagée par des agents des services de police de Baoquanling parce qu'elle avait distribué une information clarifiant les faits à propos du Falun Gong et de la persécution en mai 2005. Après avoir été transférée au centre de détention local, elle a été brutalement torturée et battue après avoir été suspendue par ses menottes. On l'a forcée à partager sa cellule avec une criminelle condamnée souffrant de graves désordres mentaux. La cellule dans laquelle elle était était fermée à cléé et très sombre avec une seule minuscule fenêtre.
Mme Cui a été par la suite condamnée au travail forcé au Camp de travail de l'agglomération de Jiamusi. En juillet ou août 2005, tout son corps la faisait terriblement souffrir. Après avoir supporté la douleur pendant plusieurs mois, Mme Cui a contacté le médecin du camp, le Dr Liu, à plusieurs reprises lui signalant la détérioration de son état. Essayant de cerner son problème, le Dr liu a dit plusieurs fois à Mme Cui de ne pas prendre de petit déjeuner afin de pouvoir effectuer des examens en laboratoire. Mais Hong Wei, le gardien chef de la section N°7, n'a pas donné à Mme Cui la permission de passer les examens prescrits, pas plus qu'il ne l'a autorisée à se faire traiter à l'hôpital.
Par la suite, Mme Cui s'est émaciée au point de ne plus pouvoir parler et rendait tout ce qu'elle mangeait ou buvait, même de l'eau. Hong l'a accusée de feindre d'être malade et lui a dit à répétitions qu'elle serait gavée si elle ne recommençait pas à manger. Il a même arrangé qu'une détenue, Xie Yujie la surveille ainsi qu'une autre pratiquante, Mme LU Demei, qui a été elle aussi gravement torturée. Les détenues qui ont été témoins des symptomes de Mme Cui ont réalisé qu'elle était vraiment malade et ne faisait pas semblant du tout.
Finalement, le 2 novembre 2005, Mme Cui a été emmenée à un hôpital local. Le médecin qui l'a examinée a dit qu'elle avait une défaillance organique du coeur, du foie et d'autres organes et qu'elle était dans un état critique et nécessitait des soins immédiats à l'hôpital local. Mais les gardes ont caché cette information vitale à Mme Cui. Cette nuit là, le Dr Liu a contrôlé sa tension et découvert qu'elle était presque à zéro. Il l'a précipitamment envoyée à l'hôpital le plus proche.
Après avoir été averti de l'état de son épouse, le mari de Mme Cui est allé directement à l'hôpital. Selon la loi, elle aurait dû être immédiatement libérée et autorisée à être soignée à son domicile. Hong a non seulement rejeté l'idée de relâcher Mme Cui, mais a aussi essayé d'extorquer de l'argent à son mari, lui disant que s'il ne payait pas ce qu'il lui demandait, son épouse ne serait pas relâchée. Sans autres moyens d'assurer la libération de sa femme, le mari lui a versé approximativement 20,000-30,000 yuans. Ce n'est qu'alors que Mme Cui a été libérée.
A la maison, Mme Cui a continué à pratiquer les cinq exercices du Falun Gong. Mais son expérience lui a laissé des cicatrices émotionnelles très profondes. Elle tremble lorsqu'elle entend quelqu'un parler d'une voix forte à ce jour, elle ne s'est pas encore complètement remise d'avoir été si brutalement persécutée.
Traduit de l’anglais le 28 juillet 2009