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Réaliser mes attachements en écoutant calmement les partages des autres lors de l’étude de la Loi en groupe

28 août 2009

(Minghui.org)

Par un pratiquant de Falun Dafa de Chine

J’ai ouvert un nouveau magasin deux mois plus tôt et j’ai été très occupé, ainsi, ni les trois choses, ni mon affaire n’ont reçu une attention correcte. J’étais récemment dans un mauvais état de ‘cultivation’ - si mauvais que l’autre jour, quelqu’un m’a donné à plusieurs reprises des coups de poings dans la poitrine. Plus tard, j’ai réalisé que c’était probablement parce que je critiquais souvent mon épouse en public, avec un ton et une attitude arrogants et autoritaires. Ainsi, cette personne m’a battu en public et laissé expérimenter le même sentiment d’humiliation et d’insulte.

J’étais aussi réticent à me rendre à l’étude de la Loi en groupe, parce que je pensais que je n’en obtenais pas beaucoup d’amélioration. Comme mon épouse et les compagnons de pratique m’ont constamment poussé à m’y rendre, cette fois, j’y ai participé à contrecœur.

Lors de l’étude de l' ‘’Enseignement de la Loi lors de la conférence internationale de Loi 2009 à Washington DC’’ du Maître, j’ai vu certains pratiquants utiliser l’article auto-composé, et j’ai immédiatement développé une forte aversion. La dernière fois, alors que nous avions étudié ‘’Enseignement de la Loi lors de la conférence de la Loi internationale du Grand New York 2009,’’ la question de l’auto composition avait été soulevée et ce moyen n’avait pas été encouragé, mais de façon surprenante, ce problème surgissait maintenant parmi les pratiquants vétérans. J’avais le sentiment que le problème n’aurait pas dû survenir et je me suis demandé pourquoi cela s’était produit à nouveau. Ainsi, durant le partage d’expérience, je suis resté silencieux parce que je n’étais pas content de ce problème. Avec un esprit d'opposition, leur partage me semblait creux, et je pensais que leurs remarques manquaient de la substance venant de la ‘cultivation’ de leur cœur. Alors que je m’enfonçais de plus en plus dans cette pensée, tout-à-coup, je me suis souvenu de ce que Maître avait mentionné dans le nouvel article sur certains pratiquants qui avaient la mentalité de regarder les autres de haut. A ce moment, j’ai réalisé quelque chose : Est-ce que je ne développais pas la mentalité de rabaisser les autres? Après avoir réalisé mon problème, mon esprit s’est graduellement calmé, et j’ai commencé à apprécier les partages des autres. Puis je me suis rappelé que je partageais de la même façon, auparavant. J’ai pensé que je devrais aussi prendre l’initiative de parler de ma propre ‘cultivation’, mais j’ai alors décidé que je n’avais pas cultivé suffisamment bien durant cette période et n’avais pas beaucoup à dire à ce sujet, ainsi, j’ai simplement écouté calmement les autres parler.

Un compagnon de pratique a exprimé l’importance de l’intention dans l’esprit et commenté que nous ne devrions jamais affirmer catégoriquement que telle personne ne peut pas être sauvée. Un pratiquant a inlassablement clarifié les faits à une personne ordinaire des dizaines de fois, avant de pouvoir la persuader avec succès de quitter le PCC et ses organisations affiliées. Soudain, je me suis souvenu qu’avant d’être battu, j’avais dit une fois quelque chose comme quoi que je voulais que mon épouse soit une bonne personne même si j'étais moi-même de la ‘’mauvaise graine.’’ Ainsi, j’ai compris que le fait d’avoir été battu devait avoir un lien avec ce que j’avais formulé. Ainsi, cultiver la parole devrait être considéré sérieusement.

Alors qu’un autre pratiquant parlait de sa déficience dans la ‘cultivation’ de la compassion, un pratiquant prés de moi l’a interrompu et fait quelques commentaires. En termes de personnes ordinaires, les commentaires faits par ce pratiquant étaient une sorte de discours creux. A ce moment, j’ai pensé : C’était une bonne chose pour le premier pratiquant de partager en se basant sur sa compréhension de la Loi, et quel le problème avec celui qui l’a interrompu en plein milieu ? Mais après cette pensée j’ai réalisé qu’à nouveau, je considérais un compagnon de pratique de haut. J’étais conscient que je lui lançais un regard dédaigneux tandis qu’il s’exprimait. Puis je me suis demandé. N’ai je pas le même problème de manque de compassion ? En effet, je suis loin en arrière dans la ‘cultivation’ de la compassion. Dans le passé, lorsque je rencontrais quelqu’un, je souriais, mais il s’agissait simplement d’un moyen superficiel pour me protéger. Profondément, je n’étais pas réellement compatissant envers les autres. Face aux conflits, je montrais encore une forte mentalité de compétition, que je comprenais maintenant clairement. Ainsi, sur un plan plus large, le fait d’avoir été battu avait un rapport avec cette mentalité.

Le thème de la discussion avait maintenant glissé vers la culture du parti. J’avais déjà réalisé ce problème en moi et je suis dans le processus de me rectifier. En particulier, un des symptômes de la culture du parti est de tourner autour du pot pendant longtemps avant de dire ce que nous voulons réellement exprimer. De plus, la mentalité de considérer l’autre comme un ennemi tout en simulant la gentillesse lors d’une rencontre avec quelqu’un, sans être véritablement compatissant envers les autres, est aussi causée par la pollution de la culture du parti.

Ensuite, un compagnon de pratique a parlé d’une chose faite par un autre pratiquant que j’avais l’habitude de rabaisser. Un collègue de ce dernier disait souvent du mal des autres devant lui mais il a dit à ce collègue de ne pas faire ainsi, parce qu’il n’est pas bon de traiter quiconque de cette manière. Mieux vaudrait que chacun puisse être compatissant envers les autres, comme les pratiquants de Falun Gong le conseillent - compassion envers les autres. Grâce à cette influence, leur unité de travail est aujourd’hui unie et l’environnement autour d’eux relativement bon.

Alors que j’écoutais calmement mes compagnons de pratique partager leurs expériences, j’ai trouvé que j’en avais obtenu d’énormes bénéfices. Tout ce dont ils avaient parlé pointait chacune de mes insuffisances. J'ai réalisé que ça n’est qu’en me plaçant en dessous des autres et en regardant modestement en moi-même pour découvrir mes défauts, que je peux faire des progrès. Ce n’est qu’en agissant de la sorte, que je peux affirmer que je cultive solidement ; que je marche sur le chemin que nous sommes supposés prendre ; et que j’accomplis des choses que nous devons faire

Maintenant, après avoir réfléchi sur l’incident au cours duquel j’ai été battu, c’était à cause de mon étroitesse d’esprit. C’est-à-dire, je ne pouvais abandonner 10 yuans, et j’ai couru après cette personne pour cela, avec pour résultat d’être battu. Comme j’étais pitoyable ! Ceci indiquait que j’avais encore une forte mentalité à obtenir des avantages. De même, très souvent, je regardais les autres de haut et me comportais avec suffisance et arrogance, exhibant mon manque total de la vertu traditionnelle de modestie. Comment puis-je faire des progrès de cette façon ? Comment puis-je progresser sur mon chemin de ‘cultivation’ de cette manière ? Plus je réfléchissais sur moi-même et plus je découvrais des failles. Il était en effet grand temps pour moi de garder le silence, d’écouter les autres, et de regarder en moi.

J’ai découvert que je n’utilisais pas non plus d’actions concrètes pour mettre en pratique les instructions du Maître. Les choses dont Maître nous avertit dans ses nouveaux articles réfèrent toutes à mes comportements quotidiens. Le temps passant, j'ai vraiment besoin d’avoir une exigence plus élevée envers moi-même. Cependant, en raison de mon relâchement dans la ‘cultivation’ et de mon attitude négligeante et sans retenue, je semble reculer. Il est temps pour moi de m’éveiller.

Une ‘cultivation’ réussie ne vient pas automatiquement avec le temps, et des formalités feintes ne nous permettent pas de passer les tests. Si je m’évalue moi-même, puis-je dire que je suis à la hauteur des exigences de la ‘cultivation’ ? Des mentalités humaines résident-elles dans mon cœur ? Suis-je digne du titre de disciple de Dafa ? Je peux voir ce que je me suis laissé devenir et je suis honteux.

Dés à présent, je maintiendrai un bon équilibre entre mon étude de la Loi et la gestion de mes affaires et je m’efforcerai d’incarner la véritable compassion d’un pratiquant de Dafa.

Traduit de l’anglais le 25 aout 2009