(Minghui.org)
Nous avons marché sur un chemin si difficile sous ces lourds nuages de persécution ! A la pensée qu'il reste encore tant d'êtres qui n'ont pas été sauvés, je me sens découragée. En tant que disciples de Dafa de la période de rectification par la Loi (Fa), comment pouvons-nous nous assimiler et nous harmoniser avec les vœux du Maître ? Comment pouvons-nous avancer avec droiture sur le chemin que Maître a arrangé pour nous ? J'aimerais rapporter mes expériences de cultivation de ces dernières années au Maître et les partager avec les compagnons de pratique.
1. Élever le xinxing tout en validant la Loi (Fa), Dafa montre ses pouvoirs divins
Le 26 décembre 2008, je suis tombée d'un haut tabouret alors que je nettoyais ma maison. Mon visage et ma bouche ont été blessés parce que je n'ai pas eu de pensées assez droites après ma chute. Avant cet incident, j'avais déjà arrangé un rendez-vous avec une compagne de pratique pour sortir distribuer des documents de clarification de la vérité et afficher des messages 'Falun Dafa Hao' (Falun Dafa est bon). En sentant la douleur sur mon visage, ma bouche, mes jambes et en pensant que le lieu où nous avions prévu de nous rendre était éloigné, je ne voulais plus y aller ce soir-là, et espérais qu'un autre pratiquant puisse y aller à ma place. Mais les autres compagnons de pratique avaient d'autres choses à faire – comment pouvais-je être aussi égoïste ? Je devais dépasser cette tribulation, aussi difficile que cela puisse être. En y réfléchissant encore et encore, je me suis finalement rendue au domicile de cette compagne de pratique. Lorsque je suis entrée, elle préparait des boulettes avec sa belle-fille. Dès qu'elle m'a vue, elle a été choquée et m'a demandé ce qu'il s'était passé. Après que je lui aie raconté tout l'incident, elle a dit : « Nous n'avons pas fini de préparer les boulettes, nous ne pouvons donc pas y aller ce soir ». Je me suis sentie très triste et déçue. J'ai pensé en moi : « Je suis venue malgré mes difficultés. Ne peux-tu finir cette tâche ordinaire plus tard ? Y a-t-il quelque chose de plus important que valider la Loi (Fa) et sauver les êtres ? » Je suis partie sans dire un mot de plus. De nombreuses pensées me montrant combien elle avait tort se sont bousculées dans mon esprit sur le chemin du retour. Après être rentrée chez moi, j'ai commencé à réfléchir pourquoi je n'arrivais pas à être tolérante avec cette compagne de pratique. Elle avait ses propres ennuis ! Elle préparait des boulettes avec sa belle-fille et elle craignait de blesser les sentiments de sa belle-fille en partant. Elle pouvait prendre en compte les sentiments des autres, pourquoi n'avais-je aucune considération pour elle ? Cette pensée était si égoïste. J'utilisais l'excuse de valider la Loi (Fa) pour cacher mon égoïsme. Lorsque j'ai laissé tomber cette pensée égoïste, je me suis sentie de suite détendue.
Le soir suivant, je me suis de nouveau rendue chez elle malgré que je souffrais encore. Dès que je suis entrée, elle m'a demandé sans ménagement : « Pourquoi viens-tu si tard ? » Comme nous marchions vers notre destination, le vent piquant a irrité ma bouche et mon visage, ajoutant de la souffrance à la douleur de mes jambes. En conséquence, je ne pouvais pas marcher très vite. L'autre pratiquante m'a dit en colère : « Tu n'aurais pas dû venir avec moi si tu es si lente. Je vais chercher d'autres pratiquants ». J'ai acquiescé. Ensuite, elle s'est arrêtée une seconde et m'a dit : « Bon, je pense que tu vas devoir venir avec moi maintenant ». Immédiatement, des pensées non vertueuses ont fait surface. Mais je me suis rendu compte directement que j'avais tort. Comme j'allais valider la Loi et sauver des êtres, je ne devais pas avoir d'émotions, ni de pensées de gens ordinaires – je devais les éliminer aussi vite que possible. Après que nous soyons arrivées toutes deux à destination, elle a collé les affiches et j'ai envoyé les pensées droites avec des dépliants et des documents de clarification de la vérité en main. En la regardant coller ces documents dans le vent glacé, je l'ai sincèrement admirée. Enfin, nous avons terminé avec succès ce que nous avions prévu de faire. Sur le chemin du retour, elle a cogné ma bouche par accident. C'était comme si on m'avait poignardé la bouche avec un couteau. Le lendemain matin, mon mari a remarqué avec surprise que ma bouche et mon visage étaient guéris. J'ai réalisé que c'était Dafa montrant ses pouvoirs divins parce que j'avais élevé mon xinxing en validant la Loi (Fa).
2.Élever le xinxing pour équilibrer les relations familiales
J'ai obtenu la Loi (Fa) en 1998. Comme j'avais été durement empoisonnée par la culture du parti pervers, depuis mon plus jeune âge, je portais en moi la vanité, la jalousie, le besoin de vengeance, la compétitivité, et un esprit mesquin. De plus, ces mauvaises choses étaient profondément enracinées dans mon esprit. Chaque fois que je rencontrais un problème, cela affectait négativement mes relations familiales. Cette année, ma belle-sœur est de nouveau venue nous rendre visite avec son enfant. Tous deux ont un fort caractère. Je vivais avec ma belle-mère, je ne voulais donc pas qu'ils viennent. A cette époque, je pataugeais, mes pensées étaient embrouillées, et je n'arrivais pas à me calmer pour étudier la Loi, ce qui affectait directement ma clarification de la vérité face à face pour sauver les êtres. Plus tard, des compagnons de pratique sont venus échanger des expériences en accord avec la Loi (Fa) avec moi. Après cela, je me suis sentie un peu plus détendue et je ne haïssais plus ma belle-sœur, ni son enfant après être rentrée à la maison.
Le même après-midi, ma belle-mère m'a injuriée devant ma belle-sœur à cause de ce que j'avais prévu à manger pour l'enfant. Ses paroles étaient impitoyables et terribles. Bien que je les aie endurées sur le moment, elles ont tout de même pénétré dans mon cœur. Comment pouvais-je laisser ma belle-mère me traiter de cette façon devant ma belle-sœur. De mauvaises pensées de vengeance sont apparues dans mon esprit. En rentrant à la maison, l'attachement à la vanité a causé de l'embarras devant ma belle-sœur. C'était si douloureux que j'ai haï encore plus ma belle-mère. Cette émotion a aussi affecté ma capacité à clarifier la vérité. En me voyant chuter, j'ai pensé que je ne pouvais pas continuer de cette façon plus longtemps. Il est si important de sauver les êtres maintenant ! J'ai décidé d'effacer cela par la cultivation. Dès que j'ai décidé de me débarrasser de cet attachement, je me suis senti troublée. J'ai parlé à l'attachement dans mon cœur : « Va au diable ! C'est toi le problème, pas moi ! » Une fois cela identifié, je me suis de suite senti détendue. Après une période de cultivation difficile, j'ai changé mon attitude envers ma belle-mère. Depuis, chaque fois que ce mauvais élément apparaît dans mon esprit, je l'identifie et je m'en débarrasse sans attendre. J'ai ainsi gagné de l’harmonie avec ma belle-sœur et ma belle-mère.
3. Abandonner la peur pour sauver les êtres
A l'approche des Jeux olympiques de Beijing, mon environnement local est devenu aussi pervers qu'il ne l'était le 20 juillet 1999, ce qui a causé des pressions énormes pour les pratiquants de Falun Gong, autant que pour moi, comme je me rendais dans les gares de trains et de bus, les magasins à deux yuans pour clarifier la vérité face à face chaque jour. Parfois je distribuais des documents de clarification de la vérité avec une compagne de pratique. Comme elle devait s'absenter pour aller à un autre endroit, elle s'est arrangée pour qu'une autre pratiquante devienne ma partenaire. Mais ma nouvelle partenaire n'a plus pu m'aider après la première fois parce que sa famille l'empêchait de sortir le soir. J'ai donc dû distribuer les documents toute seule. Un jour, un compagnon de pratique est venu me rappeler que je devrais faire attention à ma sécurité de jour comme de nuit, et que c'était le mieux pour moi de ne pas rester dehors trop tard. Je me suis sentie un peu sous pression après avoir entendu cela, et j'ai réfléchi : « A quoi devrais-je faire attention ? Ma propre sécurité ou le salut des êtres ? » Après une lutte intérieure, j'ai finalement abandonné ma peur et choisi de sauver les êtres.
Ce soir-là, une fine pluie tombait. J'ai emmené les documents et les disques de clarification de la vérité à l'intérieur d'un bâtiment dans un quartier résidentiel. J'ai distribué les documents en partant du cinquième étage du premier bâtiment, qui se situait dans la dernière rangée. J'ai posté les disques sous les portes de la résidence, avec les documents du couplet antithétique, et demandé de l'aide à Maître. Avec l'attention compatissante de Maître, j'ai réussi à distribuer les documents sur 25 étages et à rentrer sans danger.
Aujourd'hui, je persévère à accomplir les trois choses que je dois faire. Avec l'attention de Maître et le large champ de la grâce de Bouddha, j'ai avancé sans danger jusqu'à aujourd'hui.
Traduit de l'anglais en France le 1er août 2009