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Le Maître arrange ce qu'il y a de mieux

31 août 2009 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org)

J'ai commencé à pratiquer Falun Dafa en 1993. A cette époque, ma compréhension de la Loi (Fa) était assez superficielle. Je savais simplement que Dafa était très bénéfique. Après avoir commencé à pratiquer, ma maladie de peau (tinea cruris), que la médecine ne pouvait pas guérir complètement, a disparu en quelques semaines. Mon corps est aussi devenu plus fort et je n'ai plus eu de maladies depuis.

Après le début de la persécution, j'ai expliqué les faits aux gens et j’ai distribué des documents de clarification de la vérité. En 2001, je me suis rendu sur la place Tiananmen pour montrer ma détermination dans la pratique. Cependant, une partie de moi était motivée par des impulsions humaines de courage et le désir de soutenir la justice. Je n'avais pas de compréhension complète dans la perspective de la Loi (Fa). Après avoir été relâché du centre de détention, j'ai quitté ma ville natale pour entrer à l'université. En conséquence, j'ai perdu le contact avec mes compagnons de pratique et je n'ai pas pu recevoir les derniers articles du Maître. A cause d'un stress insurmontable et un attachement au temps, j'ai perdu espoir en ne voyant aucun terme à la persécution. J'étudiai de moins en moins la Loi (Fa). Progressivement, j'ai abandonné la cultivation.

Cependant, notre Maître compatissant ne m'a pas abandonné. Il m'a donné une nouvelle chance. J'ai appris comment utiliser Internet à l'école. Une fois, alors que j'ouvrais mes courriels, j'ai trouvé un message d'un pratiquant d'outre-mer m'expliquant comment passer à travers la censure du régime communiste. J'étais impatient d'accéder au site Web Minghui/Clearwisdom. J'ai ensuite tout vu. J'ai rapidement téléchargé tous les articles et enseignements que j'avais raté ces dernières années. Je les ai lus avec la soif d'un homme dans le désert. J'ai été choqué d'apprendre les faits de la persécution. A ce moment-là, j'ai profondément regretté mes attachements. J'étais déterminé à revenir sur le chemin de cultivation. C'était en septembre 2004.

Dès que je suis revenu vers Dafa, j'ai utilisé chaque moment libre pour étudier la Loi (Fa). J'ai pu absorber la Loi (Fa) comme une éponge. En même temps que mes yeux suivaient les caractères des articles du Maître, j'entendais la voix du Maître dans mon esprit. C'était comme si le Maître m'enseignait en personne. Même en travaillant ou sur mon vélo, je ne pensais qu'à la Loi (Fa). Je ne voulais pas m'en détacher un seul instant. Le sentiment était simplement merveilleux. J'ai pu sentir mon gong s'accroître rapidement, traversant parfois plusieurs niveaux par jour. Je savais que tout dans le monde humain était illusion. Dès qu'une personne près de moi avait une pensée, je savais immédiatement ce qu'elle voulait.

J'ai enseigné aux autres comment se servir des nouvelles technologies, j'ai construit un centre de documents d'information, et acheté du matériel d'impression. Tout ce que j'entreprenais était un succès. Je n'avais même pas besoin de réfléchir à comment le faire. Je n'avais aucune peur non plus. Je récitais la Loi (Fa) tout en travaillant aux projets. Un jour, je me suis rendu dans une ville où les pratiquants locaux ne savaient pas comment utiliser un ordinateur et n'étaient pas équipés. J'ai commencé à mettre en place un centre de documents à partir de rien. Cela ne m'a pris que trois jours et deux nuits. Pendant ces trois jours, j'ai aussi persuadé un ami de quitter le PCC, et j'ai eu une conversation avec un pratiquant qui s'était éloigné de la Loi (Fa) pendant six ans. Nous n'avons parlé qu'un moment avant qu'il ne décide de revenir vers Dafa. Au cours de ces trois jours, je n'ai pris que trois ou quatre repas et n'ai dormi que quelques heures en tout, mais je n'étais pas fatigué. Aujourd'hui, je sais que le Maître a, en fait, tout fait. J'avais juste la volonté de le faire.

« La cultivation dépend de soi, le gong dépend du Maître » (Zhuan Falun)

Le centre de documents que j'ai mis en place fonctionne toujours sans aucun problème aujourd'hui.

Une autre fois, je conduisais mon vélo pour livrer des fournitures d'impression à un centre de documents. Les fournitures étaient attachées à l'arrière de mon vélo, à la vue de tous. Dès que je suis arrivé à son appartement, je l'ai vue sortir. J'ai pensé que la synchronisation était parfaite, parce que je craignais qu'elle ne soit pas là. Elle semblait surprise de me voir, et a dit : « Comment oses-tu venir ici maintenant ? Ne sais-tu pas qu'un policier est mort dans cet immeuble dernièrement. Les obsèques viennent de se terminer. Il y avait plus de cent policiers. Si tu étais venu cinq minutes plus tôt, tu les aurais rencontrés. Si tu étais arrivé une minute plus tard, j'étais partie. Tu as vraiment de la chance ». J'ai immédiatement réalisé que tout était arrangé par le Maître. Ces coïncidences arrivaient si souvent. Sur le chemin de cultivation, tant que nous avons la volonté, le Maître arrangera tout pour nous. Maître arrange certainement ce qu'il y a de mieux.

En 2004, j'ai commencé à travailler pour une agence gouvernementale. Nous étions tous priés de porter un badge. Ceux d'entre nous qui étaient fonctionnaires ou membres probatoires du parti communiste possédaient une carte mentionnant ''Membre du PCC''. (J'étais un membre probatoire du PCC). En raison de mon éthique du travail bien fait, je recevais de nombreux compliments. Cependant, je sentais toujours que je ne validais pas la Loi (Fa) mais que je glorifiais le PCC. J'ai été voir la personne responsable de notre agence et je lui ai demandé de me faire une nouvelle carte qui ne mentionnait pas ''Membre du PCC''.

En 2005, j'ai démissionné du PCC sur un site Web d'outre-mer. Cependant, environ à la même époque, notre agence s'est engagée dans une série de programmes de lavage de cerveau à connotation communiste. Chaque membre du PCC devait étudier les documents du parti, répondre à des questionnaires, et rédiger ses compréhensions. En tant que pratiquant digne qui avait déjà démissionné du PCC, j'ai pensé que je ne devais pas participer à ces activités. D'un autre côté, j'avais été engagé pour mes talents comme un dirigeant potentiel. Mon patron m'avait même promis de m'attribuer un nouvel appartement. Aux yeux d'une personne ordinaire, j'étais une étoile montante avec un avenir brillant. De nombreuses personnes de l'agence me jalousaient. Cependant, rien de cela ne pouvait ébranler ma foi en Dafa. J'ai décidé de démissionner publiquement du PCC. Je voulais valider la Loi (Fa) en montrant l'exemple pour les personnes ordinaires.

J'étudiais longuement la Loi (Fa) chaque jour. Je sentais que mes pensées droites pouvaient renverser tout obstacle. Je me suis demandé si je pouvais tout abandonner dans la société humaine ordinaire, y compris mon emploi, ma réputation, l'argent, la maison. La réponse fut affirmative. Pour la cultivation, cette chance unique en dix mille ans, je peux tout abandonner. Après m'être décidé, je me suis calmé, et j'ai vu ce que je devais faire.

Lorsque mon patron est venu me parler, il n'arrêtait pas de baisser les yeux et craignait de rencontrer mon regard, comme s'il était un petit enfant qui avait fait une erreur. En présence de mes fortes pensées droites, il ne trouvait pas grand-chose à dire. Je lui ai dit que je voulais démissionner du parti communiste. La nouvelle a frappé mes collègues comme une tornade. La direction était choquée. Les gens ne pouvaient en croire leurs oreilles. Quelques personnes bien intentionnées m'ont demandé : « Êtes-vous fou ? » La direction de mon agence a organisé quelques réunions, et m'ont enfin appelé pour m'annoncer qu'ils avaient annulé mon statut de membre probatoire du PCC, et effacé tous les documents dans mes dossiers courants liés au PCC. Ils m'ont demandé si cela était suffisant, et je leur ai répondu sans hésitation : « Oui ».

Peu après, mon agence a commencé à attribuer des appartements. J'ai abandonné mon attachement à un nouvel appartement. J'ai été voir mon patron et lui ai demandé : « Tiendrez-vous toujours votre promesse ? » J'ai ensuite décidé de ne plus y penser et j'ai fait ce que je devais. Peu après on a annoncé la décision. Seuls trois personnes de mon agence on reçu un appartement : deux gérants de niveau moyen et moi-même. Mon appartement était le plus grand. Certains de mes collègues ont senti que c'était injuste, et m'ont demandé : « As-tu corrompu le patron ? » J'ai nié de la tête. Comment une personne ordinaire pourrait-elle comprendre un pratiquant ?

Tout comme le Maître a enseigné :

« Ce qui est à vous, vous ne le perdrez pas et ce qui n’est pas à vous, vous ne l’aurez pas, même si vous luttez pour l’avoir »

« Ce n’est pas sur le plan des intérêts matériels qu’on vous amène vraiment à perdre quelque chose. Peu importe que vous ayez un poste élevé ou une grande fortune, ce qui est crucial, c’est que vous puissiez ou non abandonner cet attachement-là » (Zhuan Falun)

J'ai mis cela en pratique. Avec la protection du Maître, j'ai ouvertement démissionné du PCC. Tout comme le Maître a dit :

« Lorsque cela vous paraît impossible à faire, ou si on dit que c’est difficile à faire, essayez donc pour voir si c’est vraiment impossible. Si vous pouvez vraiment y arriver, vous découvrirez qu’après avoir passé sous l’ombrage des saules, il y a l’éclat des fleurs et un autre village à l’horizon! » (Zhuan Falun)

En 2005, lors de mes premières actions de clarification des faits, j'ai loué un petit appartement pour monter un centre de documents d'informations. J'ai pu l'établir avec l'assistance des autres pratiquants. Une pratiquante est venue me voir, en me demandant de lui apprendre comment utiliser l'ordinateur et l'Internet. Je ne la connaissais pas, mais j'avais entendu dire qu'elle avait été obligée de quitter son domicile et qu'elle était l'une des pratiquantes les plus recherchées. De nombreux pratiquants hésitaient même à la garder pour une nuit. J'ai pensé : « Je vais agir envers elle de la façon dont j'aimerais qu'on agisse avec moi si j'étais dans sa situation ».

J'ai décidé de la laisser rester au centre de documents et de lui apprendre à utiliser les nouvelles technologies. Cependant, mon attachement à la peur a émergé. Si les policiers la trouvaient, ils me trouveraient ainsi que le centre de documents. Je perdrais alors mon travail et mon logement. Mais j'ai ensuite pensé : Je suis un disciple de Dafa. Si je ne suis pas les critères du Maître, quel genre de disciple suis-je ? » J'ai réalisé que je devais abandonner tout ego et considérer les autres en premier. J'ai décidé d'abandonner ma peur. Même si je perdais tout, je ne le regretterais pas ! Depuis, cette pratiquante a vécu au centre de documents.

Plus tard, cette pratiquante m'a offert beaucoup d'aide dans ma cultivation. Elle était comme un miroir. Lorsque je voyais qu'elle avait un attachement, je regardais à l'intérieur et je constatais que j'avais le même attachement.

Au bout de trois années de travail avec elle, j'ai finalement appris comment chercher à l'intérieur et trouver mes propres failles. Désormais, nous récitons la Loi (Fa) ensemble et nous échangeons des suggestions bienveillantes. Nos chemins sont devenus plus droits. Je sens également que ces dernières années, je suis devenu plus mature et entier et que j'ai abandonné quelques attachements.

Ma plus grande prise de conscience est que les arrangements du Maître sont les meilleurs.

Traduit de l'anglais en France le 28 août 2009