(Minghui.org)
Ecrit par une pratiquante de la ville de Dandong, province du Liaoning
J’ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1999. Un de mes amis m’a dit qu’il allait regarder des cassettes vidéo des conférences du Maître ce soir là. Après dîner je suis allée chez lui et j’ai regardé avec lui. J’ai été très intéressée et j’ai regardé toute les conférences. C’est de cette façon que j’ai entamé mon chemin de cultivation. Sous la protection de notre bienveillant Maître j’ai parcouru sans heurts chaque étape sur mon chemin de cultivation.
Bien étudier la Loi et renforcer ses
pensées droites
Je n'ai suivi que l'école
élémentaire et je ne lis en général pas
de livres. J’avais du mal à lire même un
paragraphe d’un journal. Quand j’ai commencé la
première fois à lire Zhuan
Falun, je ne reconnaissais pas un grand nombre de
caractères et parfois je lisais la même phrase plusieurs
fois et n'en comprenais toujours pas le sens. J’écrivais
tous les caractères que je ne connaissais pas sur une feuille
de papier et demandais leur sens à d’autres pratiquants.
Je réétudiais de nouveau et j’essayais de
mémoriser les caractères ou je redemandais de nouveau
jusqu’à ce que je me rappelle leur sens. J’ai
commencé à mémoriser Zhuan Falun en 2002.
En général, je fais l’exercice
de méditation le matin, suivi des quatre premiers exercices.
Puis je vais au marché pour faire les courses et après
je distribue une information expliquant les véritables faits à
propos du Falun Gong. Dans l’après midi j’étudie
la Loi (Fa).
Au début je ne pouvais étudier qu’une leçon
de Zhuan Falun par jour. Un an plus tard je pouvais étudier
deux leçons et plus par jour. Je passais également du
temps à étudier les autres enseignements du Maître.
Je fais cela depuis dix ans maintenant.
Je pratiquais depuis
trois mois quand le Parti communiste chinois a lancé la
persécution du Falun Gong. Les membres de ma famille, sauf ma
fille, se sont opposés à ma pratique du Falun Gong. Mon
époux, mon beau père, mes parents et le reste de ma
famille ont essayé d’interférer et de m'y faire
renoncer. Mon époux m’a même menacée de
divorce. Mes parents sont venus de la campagne pour m’exhorter
à renoncer à la pratique. Les amis et les proches
m’appelaient et me menaçaient.
A cette époque j’ai terriblement souffert psychologiquement à cause du stress et de la pression. Mon cœur a commencé à vaciller. Toutefois, j’ai persisté dans l’étude de la Loi chaque jour. J’étudiais la Loi chaque fois que je me sentais déprimée. En étudiant la Loi, je lâchais toute chose dans mon esprit et je me sentais rafraichie.
Avant de commencer à cultiver, j’étais souvent malade, mais aujourd’hui je suis en bonne santé et je me sens légère comme une plume. Ma détermination à cultiver a été raffermie. Quand j’ai décidé que personne ne pouvait me faire renoncer et que je pratiquerais Dafa jusqu’à la fin il y a eu moins d’interférence.
Bien étudier la Loi pour sauver ma
propre famille
Au début je n'étudiais la Loi et
je ne faisais les exercices qu'en cachette de mon époux et de
mon beau père. Souvent j’étudiais la Loi et
faisais les exercices quand ils n’étaient pas à
la maison. Parfois je ne pouvais pas étudier la Loi de toute
une journée. A cause de cela j’ai perdu beaucoup de
temps. J’étais très anxieuse et j’ai décidé
que ce n’était pas une solution à long terme – je devais cesser de me cacher.
Un matin, mon époux a vu que je faisais
les exercices. Il a été grossier avec moi et s’est
plaint, mais je l’ai ignoré et j’ai continué
ma méditation. Il a commencé à me donner des
coups de pieds mais je n’ai quand même pas bougé.
Il a vu qu’il ne pouvait pas m’arrêter alors il est
parti. Une autre fois alors que j’allais étudier la Loi,
je n’arrivais à trouver mon livre nulle part. J’ai
demandé à mon époux s’il avait vu mon
livre. Il a répondu que non. J’ai cherché de
nouveau mais ne l’ai pas trouvé. J’étais
sûr qu’il avait caché le livre, alors je lui ai
dit que s‘il ne me redonnait pas le livre je le quitterais. Il
n’a pas répondu. J’ai commencé à
m’habiller et me suis apprêtée à partir.
Quand il a réalisé que j’allais partir pour de
bon, il m’a remis le livre et depuis il n’a plus
interféré quand j’étudie la Loi ou je
pratique les exercices.
Nous vivons avec mon bau père.
Avant que je commence à pratiquer le Falun Gong je ne
m’occupais pas très bien de lui. S’il voulait
boire de l’eau, je lui donnais une petite quantité,
parce qu’après il allait aux toilettes et il urinait
hors de la cuvette des WC et je devais nettoyer, sinon les toilettes
sentaient mauvais. Quand il voulait manger, je lui donnais un bol à
moitié rempli. Bien sûr quand mon époux était
là je le traitais différemment. Chaque jour j’espérais
qu’il meurt en pensant que sa mort me rendrait très
heureuse.
Après avoir commencé ma
cultivation j’ai réfléchi à ce que j’avais
fait et j’ai fait de mon mieux pour supprimer ces mauvaises
pensées en fonction des principes de la Loi. Maître dit
dans Zhuan Falun :
« Nous devons respecter
nos parents, éduquer nos enfants; en toutes circonstances,
nous devons être bons avec les autres, traiter les gens avec
bienveillance; à plus forte raison vous devez le faire pour
les membres de votre famille. Il faut bien traiter tout le monde, ses
parents comme ses enfants, il faut penser aux autres en toute
occasion; un tel cœur n’est plus égoïste,
c’est un cœur charitable, c’est de la compassion »
(Sixième leçon)
Une fois mon beau père
était malade et a dû rester à l’hôpital.
Je devais m’occuper de lui car mon époux travaillait.
J’ai réalisé que j’étais une
pratiquante et j’ai décidé de le faire sans me
plaindre. J’allais à l’hôpital m’occuper
de lui. Comme il était sous intraveineuse il était
difficile pour lui d’aller aux toilettes, alors je devais
prendre la bouteille et aller avec lui. Parfois il n’avait pas
à arriver aux toilettes et faisait sur lui dans le lit.
Un jour mon beau père a eu la diarrhée.
Il devait aller aux toilettes mais à cause de l’intraveineuse
il n’a pas réussi à y aller. Il a perdu le
contrôle et a souillé son pantalon, le lit et le sol. Je
l'ai changé et j’ai tout lavé immédiatement.
J'ai pris soin de lui pendant les deux semaines où il est
resté à l'hôpital. Mon époux était
très heureux parce qu'il n'avait pas eu à s'absenter du
travail pendant cette période. J'ai sais cette occasion pour
parler à mon époux du Falun Gong. Je lui ai dit que je
faisais cela à cause des enseignements du Falun Gong. Je ne
l'aurais pas fait si je ne pratiquais pas le Falun Gong. Je lui ai
dit que la télévision racontait des mensonges diffamant
le Falun Gong. Après m’avoir écouté il n’a
rien dit, mais je savais qu'il avait maintenant une meilleure
compréhension de la vérité.
Un jour j’ai
eu de la fièvre et des frissons, alors que j’avais deux
couvertures sur moi. Mon époux m’a dit de prendre des
médicaments. Je lui ai dit que Maître était
entrain de purifier mon corps et que je n’avais pas besoin de
médicaments. Il m’a apporté des pilules mais j’ai
refusé de les prendre. Il n’était pas content et
a dit que je ne guérirai pas si je ne prenais pas de
médicaments. Je lui ai répondu de ne pas s’inquiéter
que j'irai bien le lendemain, mais il avait des doutes. Le lendemain
matin il s’est levé et m’a demandé comment
je me sentais. Je lui ai dit que je me sentais bien mais il ne m’a
pas crue. Il m’a touchée et a vu que la fièvre
était tombée. Depuis il ne s’est plus opposé
à ma pratique
Accomplir la mission de sauver les êtres
Afin de permettre à davantage de gens de
comprendre la vérité et d’être sauvés
je sors chaque jour distribuer des documents de clarification
de la vérité. Au début mes mains
et mes jambes tremblaient et mon cœur battait la chamade.
J’essayais de me calmer, mais la première fois que je
m'apprêtais à coller du les matériaux sur une
porte, elle s’est soudain ouverte. J’ai couru très
vite jusqu’à mon domicile. J’ai souvent regretté
cet incident en me disant que si j’avais remis les documents à
cette personne et lui avait parlé de la vérité
elle aurait pu être sauvée. Depuis cette expérience
j’ai éliminé ma peur de distribuer les documents.
Un après midi alors que je déposais des documents devant une porte d’entrée, j’ai vu une personne marcher vers moi. J’ai pensé qu’il ne pouvait pas me voir et effectivement il a marché derrière moi et est bel et bien passé sans me voir.
Prendre soin d’un jeune pratiquant
est mon devoir
Une fois ma fille était malade et au lit
avec une fièvre et la gorge irritée. Je lui ai dit de
dire à voix haute « Falun Dafa est bon,
Authenticité, Compassion, Tolérance sont bons. »
Peu de temps après elle s’est endormie. Quand elle s’est
réveillée elle m’a dit : « Maman, je
ne me sens plus mal et ma gorge n’est plus irritée. Dafa
est miraculeux. »
Chaque matin, au moment où l’école tient la cérémonie du lever de drapeau, ma fille émet des pensées droites. Elle était heureuse de me dire : « Maman, la Loi du Maître est très puissante. Le drapeau est tombé après avoir était élevé seulement à moitié. » J’ai répondu : « Maître est en train de t’encourager. Tu devrais persister. »
Ma fille peut être critique à l’égard d'elle-même et ses relations avec ses camarades de classe sont généralement bonnes. Cependant, parfois, elle en fait trop à cause de sa forte personnalité. Un jour, dès qu'elle est revenue de l'école j'ai vu qu'elle était mécontente. Je lui ai demandé: «Quel est le problème? Pourquoi es-tu mécontente? Elle a répondu : « Le professeur a été injuste. Pendant le cours la jeune fille assise derrière moi m’a appelée, donc je me suis retournée et lui ai demandé ce qu’elle voulait. La maîtresse a dit que je parlais en classe et elle a été très sévère avec moi. J’ai essayé de lui expliquer que la jeune fille derrière moi m'avait appelée, mais la maitresse a dit que j’avais fait plus que cela et que je bavardais avec la jeune fille. Quand j'ai essayé d'expliquer à nouveau elle a dit que je cherchais juste des excuses. »
En regardant ma fille je savais qu’elle disait la vérité. Je lui ai dit : « As-tu oublié que tu es une pratiquante ? En tant que pratiquante tu aurais dû saisir l’occasion pour améliorer ton xinxing. Ne penses-tu pas que c’était une bonne occasion pour améliorer ton xinxing ? Pourquoi te concentres-tu sur les autres et ne regardes-tu pas en toi ? Tu as argumenté avec ta maîtresse, c’est à cause de ton attachement à la lutte et tu devrais l’éliminer. »
Après m’avoir écouté,
ma fille a dit avec regret: « Alors, pourquoi est ce que
je ne me considère pas comme une pratiquante? » Je
lui ai dit : « Si tu étudies plus la Loi, tu te
considéreras naturellement comme une pratiquante face à
un conflit et tu n’argumenteras plus avec les gens. »
Ma fille m’a dit : « Maman, maintenant je comprends.
Demain j’irai m’excuser auprès de la maîtresse. »
J’étudierais encore plus diligemment la Loi à
l’avenir et ferais de mon mieux pour faire les trois
choses exigées par Maître et atteindre la
plénitude.
Traduit de l’anglais le 7 septembre 2009