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Mme Wang Lili a été torturée au point de devenir handicapée

13 septembre 2009

(Minghui.org)

Nom : Wang Lili (王莉莉)
Genre : femme
Age : 44
Adresse : Province du Jilin, Ville de Changchun
Profession : inconnue
Date de la dernière arrestation : inconnue
Lieu de la dernière détention : Centre de rééducation par le travail pour Femmes de Jilin (吉林省女子劳教所)
Ville : Changchun
Province : Jilin
Mauvais traitements infligées : emprisonnement, travaux forcés, privation de sommeil, passages à tabac, coups au visage, menottes, chaînes, privation de toilettes et de salle d’eau, autres sévices

En raison de sa croyance en Authenticité, Bienveillance, Tolérance, Mme Wang Lili a été persécutée et torturée par les autorités communistes à de nombreuses reprises durant les dix dernières années. Mme Wang a été détenue à deux reprises au Camp de travaux forcés pour femmes de Jilin. Elle a également été détenue dans différents centres de détention et le centre de torture secret de Jingyuetan. Les policiers l’ont violemment battue et torturée avec des matraques électriques. Elle a notamment été soumise à des méthodes de torture telles que la « grande pendaison » et « l’écartèlement ». Lors de ces séances de tortures, elle a eu une côté fracturée, et a ensuite souffert d’une hémorragie rénale et de déplacements de disques vertébraux au bas du dos. Wang Lili est devenue quasiment invalide mais les autorités ont refusé de la relâcher.

Arrêtée pour être allée faire appel à Pékin

Quand Wang Lili a commencé à pratiquer le Falun Gong sa santé s’est grandement améliorée et son état d’esprit aussi. En septembre 1999, elle est allée à Pékin faire appel contre la persécution. Suite à cela, elle a été détenue au centre de détention de Daguang par des policiers du département de police du district d’ Erdao. Après 15 jours de détention, elle a été transférée au centre de détention de Balipu et y est restée enfermée pendant un mois. Quand tous les pratiquants détenus dans ce centre sont entrés en grève de la faim pour protester, Mme Wang a été transférée au poste de police de Dongshenglu. Mme Wang a continué sa grève de la faim jusqu’à ce qu’elle soit relâchée.

Mme Wang et sa mère sont de nouveau allées à Pékin le 15 janvier 2000. Elles ont été arrêtées avant même de pouvoir approcher le bureau des appels, et détenues au centre de détention de Balipu pendant un mois.

Battue et torturée au département de police du district d’Erdao

Mme Wang a appris que sa mère avait été arrêtée le 10 mars 2002. Avec un ami non pratiquant, elle est allée au bureau des télécommunications pour acheter une carte SIM, et elle a été arrêtée par la police de la Cinquième équipe du département de police du district de Kuancheng.

Les policiers lui ont menotté les mains derrière le dos et ont ensuite empilé des livres sur ses mains. Plus ils rajoutaient des livres, plus les menottes se resserraient et lui entaillaient la chair. Comme elle refusait de parler, les policiers l’ont emmenée à l’équipe des grands criminels du département de police du district d’Erdao, où elle a été torturée.

Dès que Mme Wang est entrée dans la pièce, des policiers l’ont violemment battue. Ils criaient : « Tu dois dire tout ce que tu sais. Sinon on va transformer une jeune fille de vingt ans en vieille dame de 50. » Ils ont utilisé des matraques électriques pour la torturer et l’ont ensuite traînée sur le sol partout dans la pièce. Plus de vingt policiers ont encerclé Wang Lili pour la battre et lui donner des coups de pieds. Sous ces tortures elle a perdu connaissance. Quand elle s’est réveillée les policiers l’ont forcée à boire une eau épaisse saturée en sel.

Elle a été torturée au point d’avoir une côte fracturée et une hémorragie rénale. Ses jambes saignaient et étaient toutes gonflées. Son corps était couvert de bleus et sa peau égratignée sur une grande surface. Les policiers l’ont battue toute la nuit jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus marcher et son visage était tout gonflé et déformé.

Mme Wang était sur le point de mourir. Malgré cela, les policiers ne l’ont pas emmenée à l’hôpital, mais ils ont continué à la pendre par les menottes pour obtenir ses aveux. Les policiers ont aussi arrêté sa cousine et son frère (qui ne pratique pas). Sa cousine l’a à peine reconnue.

Une semaine plus tard, Wang Lili a été emmenée au troisième centre de détention de Shuangyang. Au centre de détention, elle ne pouvait plus ni boire ni manger ni aller aux toilettes normalement. Pour avancer elle devait s’agenouiller et ramper.

Les policiers n’ont pas épargné son ami qui ne pratique pas. Ils l’ont maltraité et battu et ont saccagé son domicile. Comme il restait chez Mme Wang, les policiers ont tenté de le garder en détention pendant 15 jours. Heureusement sa famille a pu trouver de l’aide dans ses relations pour le faire libérer.

Travaux d’esclaves au camp de travaux forcés pour femmes de la province de Jilin

Les autorités du troisième centre de détention de Shuangyang voulaient placer Mme Wang en camp de travaux forcés, mais en voyant qu’elle était handicapée suite aux tortures, ils ont eu peur que le camp ne l’accepte pas. Six mois plus tard, en août 2002, ils l’ont emmenée au camp de travaux forcés pour femmes de la province de Jilin pour continuer de la persécuter.

Au camp, Mme Wang était très faible, mais les autorités l’ont fait crouler sous les travaux forcés. Un jour alors qu’elle soulevait un gros radiateur, son dos s’est coincé en raison de ses disques vertébraux déplacés.

Six mois plus tard, son état a empiré et elle ne pouvait même plus marcher. Les autorités avaient peur qu’elle devienne complètement handicapée, ils l’ont donc mise en liberté conditionnelle pour raisons médicales.

Une fois rentrée chez elle, elle est devenue complètement handicapée. Mais elle croyait en Maître et en Falun Gong, elle a donc continué à étudier la loi et à faire les exercices. Deux semaines plus tard, elle était miraculeusement guérie.

Arrêtée, interrogée et détenue à nouveau

Le 9 mai 2007, plus de soixante pratiquants ont assisté à la réunion de partage d’expériences organisée chez Wang Lili. Des policiers sont entrés par effraction chez elle pour les arrêter presque tous. Des dizaines de policiers les ont bâillonnés avec du scotch et ont saccagé les pièces, retournant et jetant tout sur leur passage.

La mère de Mme Wang leur a clarifié les faits en leur expliquant que les pratiquants sont des gens de bien qui vivent selon les principes Authenticité, Bienveillance, Tolérance. Ils ont emmené Mme Wang et sa mère au poste de police de Dongzhan.

Au poste de police, Mme Wang n’a rien dit de toute la nuit et les policiers ont senti qu’ils ne pourraient rien tirer d’elle.

Le 10 mai, des policiers de la division de la sécurité domestique ont couvert la tête de Mme Wang avec un sac en plastique noir pour la pousser dans un fourgon. Wang ne pouvait rien entendre mais elle a senti à mi-chemin qu’une autre pratiquante avait été introduite dans le véhicule.

Ils ont emmené Wang Lili dans un bungalow, où les policiers l’ont menottée à une chaise. Un homme d’âge moyen, presque chauve l’a torturée : « Tu sais où tu es arrivée maintenant ? Wang Shouhui (qui a été torturée à mort), Liu Zhe et Zhao Guifeng ont tous été torturés ici. » A ce moment là, Mme Wang a réalisé qu’elle avait été amenée dans un centre de torture secret près de la région de Jingyuetan à Changchun. Beaucoup de pratiquants qui avaient été emmenés là avaient eu la tête recouverte d’un sac noir.

Ce centre secret où les pratiquants sont torturés est particulièrement cruel et terrifiant, il est rempli d’outils de torture. Les policiers y utilisent des matraques électriques pour choquer les pratiquants et ils emploient la méthode de torture « lier par des cordes ». Ils utilisent aussi une méthode de torture qui inclue le « banc du tigre ». Cette torture consiste à forcer les pratiquants à s’asseoir sur un banc avec une barre en fer de l’épaisseur d’un doigt contre leur estomac. Ensuite on les force à se pencher contre la barre de fer pour écraser leur estomac. Leur os pressent contre la barre, ce qui leur provoque des lésions douloureuses. Et aussi, on tire les bras des pratiquants par derrière vers le haut, jusqu’au maximum, et en plus on les électrocute avec des matraques électriques. Les pratiquants torturés de cette manière de façon répétée subissent des souffrances indicibles.

Dans ce lieu secret, il y a des sous-sols lugubres avec des murs en ciment sans aucune lumière et on y trouve plusieurs cellules de torture. Des bougies ont été placées à l’entrée. C’est un véritable enfer. M. Liu Chengjun, Wang Shouhui, Liu Zhe, Zhao Guifeng, et beaucoup d’autres pratiquants y ont été torturés par toutes sortes de moyens inimaginables.

Quand les policiers ont réalisé que Wang Lili ne dirait rien, ils l’ont attrapée par les cheveux pour la frapper au visage. Son visage a tout de suite gonflé et ses bras ont été tirés à l’arrière, dans son dos. Deux policiers ont tirés ses bras au maximum pendant qu’une autre personne lui donnait des coups de pied dans le bas du dos jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse. Quand elle s’est réveillée, ils ont continué à la torturer ainsi.

Détenue à nouveau au troisième centre de détention de Shuangyang et au camp de travaux forcés pour femmes de Jilin

Le 11 mai 2007, les policiers ont emmené Wang Lili au troisième centre de détention de Shuangyang, et au camp de travaux forcés pour femmes de Jilin pour qu’elle continue à être persécutée.

Durant les interrogatoires, les policiers l’ont violemment battue. Résultat elle a de nouveau souffert de disques vertébraux déplacés et ne pouvait plus marcher. Malgré cela la Direction du camp ne voulait toujours pas la relâcher.

Son état s’est aggravé. Les médecins ont diagnostiqué qu’il fallait qu’elle soit opérée. Comme la Direction du camp avait peur d’être tenue responsable si elle devenait handicapée, ils ont fini par la relâcher.

21 août 2009

Traduit de l’anglais en France le 11 septembre 2009