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Se rectifier soi même en réalisant des projets de validation de la Loi et en apportant la vérité aux êtres

16 septembre 2009

(Minghui.org)

Partagé lors de la Conférence internationale de partage d’expériences de Washington DC 2009 par un pratiquant qui habite la ville de New York

Bonjour Maître révéré ! Bonjour compagnons de pratique!

J’aimerais partager mes expériences en travaillant comme reporter pour la télévision New Tang Dynasty (NTDTV)

1. Surmonter les difficultés initiales en tant que nouveau journaliste

Au moment où NTDTV a intégré le câble réseau de la région de New York, chacun de nos reporters était indépendamment responsable de l'ensemble du processus de production des nouvelles, allant du tournage à la rédaction des scripts, à la narration et au montage vidéo. J'ai hésité à endosser une telle responsabilité car je n'avais jamais utilisé une caméra vidéo auparavant. Transporter la caméra et le trépied dans le métro et hors du métro puis le porter en couvrant une certaine distance m’épuisait. En outre, je n'étais pas familière avec l’historique des nouvelles à couvrir et on me demandait d’aller couvrir des événements dont je n’avais jamais entendu parler auparavant. On me demandait d’interviewer des inconnus et je n’avais aucune idée de comment faire face à différentes situations, ni comment les autres allaient réagir avec moi. Comme je devais couvrir de nouveaux sujets, je devais faire des recherches sur Internet pour trouver l’historique et le traduire fidèlement en chinois. Bref, je devais faire face à de nombreux obstacles.

Chaque soir notre heure butoir était 21h00. L’éditeur vidéo réclamait déjà les nouvelles en images alors que j’étais encore entrain d’écouter les enregistrements de l'interview. Aussitôt mis mon casque, trois personnes pouvaient commencer à me poser des questions l'une après l'autre. Les journalistes edans une couloir très passant de la station et dans la section la plus occupée. Adjacent à ce couloir se trouve le service marketing avec un personnel occupé à passer des appels téléphoniques à leurs clients. Parfois, quand ils parlent à des clients difficiles à convaincre, ils élèvent la voix. Quand d'autres ont fini leur travail ordinaire et arrivent à la station, ils se saluent chaleureusement dans le couloir. Il y a également certains membres du personnel de la station qui quittent leur poste pour venir téléphoner dans le couloir. C’est dans un environnement aussi chaotique que les reporters de notre équipe ont acquis la capacité de faire la sourde oreille à tout ce qui se passe autour d’eux. Parce qu’il y a beaucoup de travail à faire les employés de la station d TV viennent le soir et ils passent à plusieurs reprises dans le couloir ou parlent aux reporters de choses et d’autres. Alors que j’écoute les enregistrements, je dois mettre et enlever le casque à répétition et je n’arrive même pas à terminer d’écouter une phrase en entier sans être interrompue plusieurs fois. Parfois afin de battre l’heure limite des nouvelles, je sens que toutes les cellules de mon corps sont en alerte. Bien que je sois sous pression, la gratitude que je ressens après avoir fini des nouvelles difficiles ne peut s'obtenir par aucun autre moyen.

Cette situation n'a pas duré qu’un jour ou deux, c’est pareil chaque jour. Les trois premiers mois, quatre reporters ont quitté l’équipe pour différentes raison. Bien que nous ayions perdu la moitié de nos ressources humaine, nous avions quand même autant de nouvelles à couvrir chaque jour. Ceux qui étaient restés dans l’équipe devaient sortir pratiquement chaque jour. Parfois je désirais vraiment faire une pause, mais je ne pouvais pas me le permettre, car les tâches sont toujours là et je dois continuer de travailler et les finir malgré ma réticence. Cependant, j’ai réalisé que mon temps de travail était minutieusement arrangé en terme du temps que je pouvais y consacrer sans m’arrêter. En général, quand j’ai fini le travail que je suis supposée faire, j’ai le temps de prendre une pause.

De cette manière, ma capacité de persévérance s'est élargie peu à peu. Quelque part, j'étais toujours dans un état d'esprit de complaisance envers moi même. Je pensais qu’en tant que femme, j’avais besoin d'au moins un jour par mois pour rester me reposer à la maison. Peut-être était-ce pour m’aider à me débarrasser de cet attachement. Je n'ai jamais pu vraiment rester à la maison ces temps-ci. Une fois, alors que j'étais chez moi entrain de me détendre, le coordinateur des news m’a appelée en disant: "Comme tu ne dois pas sortir filmer aujourd'hui, que dis-tu de faire des brèves sur comment une cascade artificielle qui utilise l’eau de mer à New York affecte les arbres alentours, en utilisant une vidéo préexistante. " J'ai accepté la mission. Comment cela serait-il acceptable que je termine les nouvelles sans de nouvelles images montrant les arbres affectés? J'ai donc pris ma caméra et suis sortie les filmer, sinon je n'aurais pas été en paix. J'ai pris le train pour Brooklyn, puis j’ai marché une longue distance, ai grimpé une forte pente, juste pour ces quelques prises de vue.

Un autre exemple concerne une conférence de presse organisée par le New York City Department of Labor Il s’agissait d’une usine qui n’avait pas payé ses employés à temps. Comment devais-je couvrir cette nouvelle ? Pour faire simple, je pouvais juste couvrir la conférence de presse. Mais j’ai décidé d’aller directement à l’usine. Quand je suis descendue du train à Queens, je me suis rendue seule à l’usine, mais il n’y avait personne. J'ai fait l’aller et retour plusieurs fois sans trouver l’endroit. Au bout de mes efforts j’ai fini par le trouver et j’ai remarque que le portail de l’usine était bien fermé. Toutefois j’ai vu un bus de diffusion d‘une grande chaine de télévision garé à proximité. Les journalistes attendaient pour faire une émission en direct. J’avais donc non seulement la possibilité de clarifier les faits et de présenter notre station de télévision aux cameramen mais également être témoin de leur professionnalisme. Bien que je travaillais seule et qu’ils avaient une équipe complète, mes efforts ont aussi atteint l'effet escompté.

Toute une journée de travail est pour moi un véritable défi, à la fois physiquement et mentalement. Dans le programme de Shen Yun de cette année, l'histoire de Mulan a été mise en scène de nouveau. J'ai alors pensé que ça pouvait être un rappel, pour nous pratiquants, que nous ne devons pas être trop complaisants envers nous-mêmes.

2. Faire profil bas

Alors que je murissais professionnellement en assistant à et en expérimentant des situations différentes, j'ai progressivement appris à traiter divers sujets et faire face aux différents organisateurs d'événements. J’étais désormais à l'aise avec les nouvelles techniques de production. En conséquence, j'ai développé un solide sentiment de confiance. Malheureusement, j'ai également progressivement développé une mentalité de considérer les choses avec un sentiment de supériorité.

Aujourd’hui je travaille en tant que reporter ayant une responsabilité de coordination. Alors, comment puis-je maintenir un sens de professionnalisme, sans être autoritaire et assigner des tâches à d'autres sans paraitre un dictateur ? Cela m'oblige à être vraiment modeste, à maintenir un profil bas et à avoir l'état d'esprit de servir les autres.

Quand l’année dernière notre station de télévision a intégré le réseau câblé, j'étais désireuse de bien faire. J’exigeais beaucoup de moi et je me forçais à être meilleure que la moyenne dans les techniques de production de nouvelles ou en termes de nombre de nouvelles que je produisais. Une pratiquante qui a été journaliste a rejoint notre équipe de reporters de nouvelles. Elle ne s’occupait pas des règles et estimait que cela suffisait aussi longtemps que les nouvelles étaient terminées. Après avoir travaillé à la station de nombreuses années, je me sentais très à l’aise dans l’édition des nouvelles. Au début, j'ai été patiente en lui parlant de la façon d’éditer les nouvelles. Plus tard, je me suis rendue compte qu'elle voulait s'en tenir à sa propre manière. Il m'a fallu beaucoup de temps à discuter avec elle et elle était difficile à convaincre, car chacune de nous avait des attachements à éliminer. Puis j’ai décidé de ne plus interférer avec elle. Une fois j’ai remarqué qu’elle travaillait très lentement et qu’elle allait dépasser l’heure limite, alors j’ai commencé à travailler sur les mêmes nouvelles. A la fin l’éditeur a choisi mes nouvelles ce qui l’a blessée. En conséquence nous avons entamé à minuit une longue discussion qui a duré deux heures. J’étais persuadée d'être dans le vrai car j’estimais devoir assurer que le travail soit fini à temps. Cependant à la fin j’ai écrit un courriel pour m’excuser auprès d’elle et l’ai envoyé à tout le groupe. J’avais l’impression d’être un hérisson dont les pointes avaient été arrachées et c’était un sentiment très douloureux. Ce n'est que plus tard quand j'ai relu la conférence de Maître « Enseignement de la Loi à la Conférence d’Atlanta 2003 » que j'ai surmonté cette tribulation. Maître a dit dans la conférence, « En faisant le travail de Dafa, votre esprit combatif, votre esprit d'ostentation, le fait que vous considériez vos propres sentiments comme très importants, que votre prestige soit discrédité, tous ces états d’esprit humain peuvent aussi s’y mélanger. »

3. Tous les êtres attendent

Après un an d’efforts nous avons constaté que l’iceberg commençait à fondre. Les différents groupes qu’ils soient de la communauté chinoise ou occidentale ont développé une amitié avec nous et commencé à nous prêter attention.

Alors que je m’apprêtais à faire une interview dans le quartier chinois, un élève d'une école primaire a vu le logo de notre station de télévision et a dit à son camarade de classe : « C’est la chaîne de TV que ma famille regarde. » La société occidentale en est également venue à bien nous connaître. Les employés d'une compagnie de divertissement près de Times Square se rappellent des noms de nos reporters. Quand un nouveau reporter va les voir ils demandent des nouvelles des précédents. Le secrétaire de presse d'un bureau d’un sénateur américain a déclaré: « Vos reporters viennent souvent couvrir nos événements. » Lorsque nous sommes allés au bureau du sénateur pendant les heures de travail, elle s'est volontairement placée en face de notre caméra et a commencé à parler sans que nous lui ayons demandé de le faire. Une fois, quand je suis allée à l'hôtel de ville couvrir une des conférences de presse du maire, je mettais en place ma caméra tout en tenant le câble de connexion, quand un cameraman d'une société de média occidental a tendu la main pour m'aider à brancher le câble. Cette année, quand je suis allée interviewer le maire de Newark à un événement, il était entouré par de nombreux journalistes. Quand il m'a vue et que son regard a rencontré le mien, il m'a salué d’un sourire, comme si on se connaissait depuis longtemps.

Le défi physique n'est pas un problème critique. Parfois, j'ai été très réticente à aller couvrir certains sujets que je ne connaissais pas bien. Je ressentais clairement qu’il y avait des matières invisibles qui existaient comme un obstacle. Par exemple, pendant le concours de piano, je ne voulais vraiment pas y aller. Toutefois, une fois que je suis arrivée, j'ai constaté que les concurrents parlaient très bien, mais aussi allaient droit au but. De cette expérience, j'ai réalisé que les êtres attendaient la Loi (Fa), que tout est déjà arrangé et attend seulement que nous fassions un autre pas en avant.

New York, a de nombreux lieux intéressants tels que le Queens, Prince Street ou le comté de Kings où se trouve Manhattan. Une fois, j'ai entendu une conversation entre deux personnes, « Oh, vous devez marcher encore quatre blocs pour prendre le bus. C’est vraiment loin. »J'en suis tout à coup venue à comprendre les notions de distance comme « loin » et « proche » et la perception humaine des dimensions. Peut-être qu'à quelques rues de Manhattan se trouve un autre royaume. Donc, lorsque nous allons à différents lieux ou dans différentes communautés de la ville, n'est-ce pas pareil que si nous gravissions des montagnes ou marchions le long des rivières, bien que nous soyons toujours sur cette petite île? Grâce à notre plate-forme de médias, ceux qui ont établi des relations prédestinés avec la Loi peuvent montrer aux téléspectateurs leurs idées justes, une société normale et des valeurs morales droites. Cela ne fait-il pas partie de leurs contributions?

Il existe de nombreux projets de Dafa à New York et il existe de nombreux événements qui se déroulent quotidiennement dans les deux communautés chinoises et occidentales dans la ville de New York. Lorsque l’équipe de reporters de nouvelles de la ville de New York a été établi en 2008, il n'y avait qu'un seul journaliste à temps plein et le reste étaient tous à temps partiel car ils devaient travailler ailleurs pour subvenir à leurs besoins. Bien que, cette année nous ayons deux reporters à plein temps, certains ont été affectés à d'autres postes. Donc, il y a le problème de diminution des effectifs alors que le travail augmente progressivement. Chaque année, nous devons couvrir l'ensemble des activités de Dafa, certaines manifestations importantes d’anniversaires, ainsi que les Neuf concours. En fonction des possibilités d’interviews grâce à l’équipe du service marketing, nous avons besoin non seulement de couvrir les événements dans la communauté chinoise et au gouvernement de la ville de New York, mais également les événements survenus dans les communautés coréennes, japonaises, roumaines et d'autres groupes ethniques. L'an dernier, nos reporters de New York ont produit plus de 1800 news.

A la fin du mois de Mai de cette année, nous avions déjà publié plus de 700 news. Juste avec ces reporters, nous avons couvert les cinquante-cinq spectacles de Shen Yun dans dix-huit villes, de la Floride au sud, à Hawaï dans l'ouest et à Vancouver dans le nord. Entre temps les journalistes qui sont restés à New York ont dû prendre la responsabilité de couvrir toutes les nouvelles locales. Les pratiquants dans différentes villes, après les spectacles de Shen Yun ont la possibilité de prendre une pause, mais les journalistes doivent persister et continuer.

4. L’effet de synergie d’un travail d’équipe

Outre l'amélioration de notre endurance physique et mentale, nous avons également besoin de renforcer notre esprit d'équipe. Certains jours, quand tous les journalistes doivent se rendre à un événement et que nous nous soutenons les uns les autres, le champ d'énergie entre nous sera très bon. Parfois, un seul journaliste couvre plusieurs événements en une seule journée, mais le journaliste ne peut pas s’acquitter de tous les travaux restants à lui seul, et à ce moment-là, d'autres journalistes seront là pour l’aider. Notre plus grand nombre d'articles de nouvelles enregistrés en un seul jour provient de dix événements. Avec un si grand choix il a été difficile pour les éditeurs de toutes les utiliser.

En ce qui concerne le travail d'équipe voici un autre exemple. Une fois, j'ai rencontré un agent de police qui tentait de mettre fin à un combat de rue. J’ai rapidement filmé la scène puis je suis partie couvrir un autre événement sans attendre de voir le résultat final de l’incident. Coïncidence, une autre journaliste est également passée par là et a été témoin de l’incident. Elle a également immédiatement pris sa caméra et filmé la scène. Elle portait une charge plus lourde que moi, elle avait trois sacs et une boite repas à la main. Face à cet événement, je peux dire que nous avons adopté un grand sens de responsabilité en tant que reporters. Ce qu'elle a filmé était le moment où la police a attaché le jeune qui avait résisté à l'arrestation sur une civière et l'a emmené. Ainsi, sa prise complétait la mienne et en combinant ces deux scènes cela a donné un reportage complet et intéressant à regarder.

Au cours de la célébration de la Journée du Falun Dafa, cette année, deux de nos reporters devaient faire partie de la Fanfare Tian Guo. Il ne nous restait donc qu’un seul journaliste pour filmer des scènes de l'événement. Avant et pendant l'entracte du défilé, les reporters qui jouaient dans la fanfare sont venus interviewer des membres du public et des pratiquants. Aussitôt rentrés à la station de télévision les membres de la fanfare ont produit deux news.

Conclusion

Je comprends que nos projets de validation de la Loi (Fa) font également partie du processus de rectification de nous-mêmes et développent nos capacités. C'est seulement avec l'esprit pur et le travail d'équipe qu'on peut bien faire les choses que nous devons faire. C'est comme une bouteille dans laquelle on peut mettre des cailloux. Une fois la bouteille pleine, on peut toujours ajouter du sable. Après l’avoir remplie de sable, on peut encore verser de l'eau dans la bouteille. Pourtant, après l’avoir remplie d'eau, on peut encore ajouter de l'air. Ainsi, la capacité est sans limite.

Merci Maître, pour vos arrangements qui m’ont permis de m’éveiller à la Loi et de m’améliorer.