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Un professeur à la retraite, Mme Zeng Lingwen, de Changchun, soumise à des sévices à long terme

24 septembre 2009

(Minghui.org)

Nom : Zeng Lingwen (曾令文)
Genre : F
Age : 74 ans
Adresse : Inconnue
Profession : Professeur
Date de la dernière arrestation : Mi-juillet 2009
Dernier lieu de détention : Poste de police routière de Changjiu (长久路派出所)
Ville : Changchun
Province : Jilin
Mauvais traitements endurés : Mise à sac de son domicile, biens et argent confisqués, interrogatoire, harcèlement, privation de sommeil, lavage de cerveau, travaux forcés, torture
Principaux persécuteurs : Inconnu

Mme Zeng Lingwen, 74 ans, est un professeur de physique retraitée très estimée et pratiquante de Falun Gong. Pour cette raison, elle a été arrêtée et emmenée à répétition dans des centres de détention et des camps de travaux forcés. La police l'a récemment soumise à un interrogatoire poussé, suite à une fouille qu'ils ont conduite à son domicile. Mme Zeng est revenue chez elle, mais la police continue à la surveiller.

Arrêtée-quatre-fois
Première arrestation : Entre le 21 et le 22 juillet 1999, Zeng Lingwen s’est rendue au gouvernement provincial de Jilin en appeler à la justice au nom du Falun Gong. La police locale l’a arrêtée au matin du 23 juillet. Le professeur Zeng a été emmenée au département de police de Changchun dans la soirée du 24 juillet 1999, où plusieurs agents l’ont menacée : ‘’Sais-tu où tu es ? C’est ici que les assassins sont interrogés.’’ Mme Zeng a été forcée à rester la nuit entière assise sur un banc . Deux véhicules de police ont été envoyés pour la ramener chez elle, le 25 juillet. La police a fouillé son domicile et confisqué des livres de Falun Gong et autres matériaux. Elle alors été envoyée dans un centre de réhabilitation dirigé par un département de police de banlieue et y est demeurée jusqu’au 4 septembre 1999, soit 44 jours de détention. Une fois là, la police l’a soumise à une soi-disant ‘’éducation de l’esprit’’ et tenté de la forcer à renoncer au Falun Gong. Six policiers ont interrogé Mme Zeng à tour de rôle et l’ont privée de sommeil. Un agent a menacé que si elle refusait d’abandonner le Falun Gong, elle serait condamnée à la prison ou même à mort.
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Seconde arrestation : Le 23 septembre 1999, les agents du Bureau 610 ont ordonné que le professeur Zeng soit arrêté, sans explication. Elle a été détenue dans le centre de détention de Balibao et envoyée dans un centre de réhabilitation pour drogués, le 2 octobre 1999, où elle restée jusqu’au 10 novembre ;la période totale de détention a été de 49 jours.

Troisième arrestation : Le 9 février 2002, trois jours avant le Nouvel an chinois, la police de Changchun a conduit une arrestation massive de pratiquants sous les ordres directs de Jiang Zemin de ‘’les tuer sans merci.’’ Avant cela, le professeur Zeng avait fait des donations pour les compagnons de pratique devenus sans domicile fixe pour échapper à l’arrestation, et son nom se trouvait sur la liste des donateurs, ça a été la raison de son arrestation et de son incarcération, avec d’autres, dans le centre de lavage de cerveau de Changchun. Elle a fermement refusé tout endoctrinement. Les agents de la police routière de Yihe, l’ont emmenée le 17 mars 2002. Après trois jours d’interrogatoire intense, Mme Zeng a été envoyée dans le centre de détention N°3 de Changchun, le 20 mars et y a passé 26 jours. Après cela, la police l’a condamnée à deux ans de travaux forcés et elle a été envoyée dans le camp de travaux forcés pour femmes Heizuizi à Changchun. Elle a résisté à la persécution et sa peine a été prolongée de 10 jours. La peine de Mme Zeng a expiré le 29 mars 2004. Les agents du bureau 610 avaient prévu de l’envoyer dans le centre de lavage de cerveau après deux ans de travaux forcés, mais leur tentative a échoué face aux fortes protestations du professeur Zeng et de sa famille. Elle a été finalement libérée. Cette fois, le professeur a passé 780 jours en détention.

Quatrième arrestation : Récemment, la police de Changchun a débuté une investigation ‘’à domicile’’ afin de collecter des informations privées et harceler les pratiquants de Falun Gong. A la mi-juillet 2009, les agents du poste de police routière Changjiu de l’agglomération de Changchun sont venus au domicile du professeur Zeng, et voyant un ordinateur, ils ont commencé à chercher des ‘’preuves.’’ Lorsqu’ils ont découvert des imprimés du Falun Gong, ils ont appelé le poste de police. Rapidement, d’autres agents sont venus. Ils ont fouillé toute la maison, laissant le chaos derrière eux. Après un long moment, ils sont repartis avec un ordinateur, une imprimante ainsi que des livres et des matériaux de Falun Gong. Ils ont même confisqué l’argent de sa retraite (en espèces). A ce jour, l’argent n’a toujours pas été rendu. La police a aussi emmené Mme Zeng au poste de police pour un interrogatoire supplémentaire.

Le professeur Zeng est à présent chez elle, mais elle est constamment surveillée.

Sévices et mauvais traitements dans le centre de détention
Le professeur Zeng a été arrêtée et envoyée dans le centre de détention N° 3, le 20 mars 2002. A cette époque, prés de 5 000 pratiquants ont été arrêtés sous diverses fausses accusations.

Mme Zeng a passé sa première nuit dans le centre de détention, à dormir sur le sol de béton,ne portant qu'un fin manteau. Plus de 100 personnes dormaient dans une seule pièce où elles étaient gardées toute la journée. Elles prenaient leur repas et devaient utiliser les toilettes dans la même pièce. Elles dormaient sur deux grandes planches de de lits en bois. Personne ne pouvait dormir sur le dos tant les planches étaient étroites. Les prisonnières devaient dormir sur le coté, étroitement serrées. Si quelqu’un utilisait les toilettes au milieu de la nuit, elle ne retrouvait plus sa place. Leur repas était principalement constitué de petits pains de farine de maïs, parfois seulement à moitié cuits, et un bouillon contenant un peu de chou chinois et de navets.

Le professeur Zeng était forcée de s’asseoir sur un banc dur toute la journée. Les gardes la battaient et l’insultaient souvent.

Le professeur Zeng ainsi que d’autres, principalement des femmes âgées, avaient donné de l’argent pour aider les enfants des pratiquants de Falun Gong restés seul en raison de la persécution, et ont été arrêtées pour avoir fait des donations. Afin de protester contre le traitement injuste, Mme Zeng et d’autres pratiquantes ont débuté une grève de la faim. Les fonctionnaires les ont envoyées dans un camp de travaux forcés pour y effectuer une peine de deux ans.

Brutalité dans le camp de travaux forcés
La première forme de mauvais traitements dans le camp était la fouille corporelle pour laquelle on demandait aux pratiquantes d’enlever tous leurs vêtements. Leurs chambres étaient constamment inspectées. Lors d’une fouille routinière les gardes de la prison ont passé au peine fin chaque effet des pratiquantes. Ils ont trouvé la copie d’une conférence de Maître Li, sous le lit de Mme Zeng. Les gardes l’ont envoyée en cellule strictement contrôlée. Les dirigeants de la cinquième division ont assigné plusieurs détenues pour la suivre constamment. Il lui était interdit de parler avec quiconque.

Lorsqu’elles n’effectuaient pas de travaux épuisants, les pratiquantes devaient s’asseoir sur un petit tabouret : le dos droit, les genoux serrés, les yeux portés droit devant, et il leur était interdit de fermer les yeux ou de parler. Elles devaient rester assises ainsi souvent pour la journée entière excepté les repas et les pauses toilettes. Si la posture de l’une d’entre elles n’était pas correcte, elle était maltraitée, physiquement et verbalement. C’est une torture physique très douloureuse. Le jour où les officiels venaient visiter le camp, les gardes envoyaient les pratiquantes dans un vieux bâtiment où elles devaient s’asseoir sur le sol froid en béton dans une telle posture pendant de longues heures. Suite à cela, les fesses de certaines pratiquantes avaient des plaies aux fesses.

Quelquefois, le camp de travail prenait des contrats avec l’extérieur, qui demandaient un travail manuel. Puisque les pratiquantes n’étaient pas payées, il n’y avait pas de coûts de travail et le profit était partagé parmi les gardes de la prison.

Le but principal du régime communiste en incarcérant les pratiquants de Falun Gong dans le camp d était de détruire leur volonté en leur faisant faire des travaux extrêmement épuisants. Les pratiquantes devaient travailler dés qu’elles étaient debout – excepté pour les repas et les pauses toilettes, 16 heures par jour ; Quelquefois elles travaillaient jusqu’à minuit, et parfois, elles devaient se lever à 03 :00 heures pour travailler. Leur temps de sommeil était bref. Les gardes ont réparti des personnes pour surveiller leur travail. Quiconque s’avérant avoir fait un travail non satisfaisant était puni.

La qualité de la nourriture était bien pire que même dans une prison habituelle. Toutes les détenues souffraient de malnutrition. Le travail pénible était en effet au-delà de la capacité d’endurance de la plupart des personnes.

Les mauvais traitements importants dans un camp de travaux forcés ont pour but de repousser les limites de l’endurance des pratiquants, physiquement et mentalement. Leur but est de briser leur volonté et de les forcer à compromettre leur croyance. Les gardes trouvaient toutes sortes d’excuses pour intensifier les mauvais traitements. Les pratiquantes ont enduré diverses tortures dont des décharges de matraques à haut voltage, le lit de la mort, le gavage forcé, l'incarcération solitaire, les passages à tabac violents, le fait d’être suspendu, forcées de maintenir des postures douloureuses pendant de longues périodes de temps, l'injections de substances toxiques, l’ insertion d’aiguilles dans les doigts, l'accroupissement pendant de longues périodes de temps, être courbée vers le bas, rester debout pendant longtemps, être gelé, courir sans arrêt, et autres mauvais traitements. Les gardes ont encouragé les détenues criminelles à tyranniser les pratiquantes. Plusieurs d’entre elles se sont effondrées mentalement ; certaines sont restées handicapée certaines ont même été tuées. Le professeur Zeng a enduré l'accroupissement à long terme, la posture debout prolongée et la privation de sommeil.

Les fonctionnaires du camp augmentent de temps en temps l’intensité de la ’’réforme’’, ce que les gardes appellent un traitement particulièrement difficile, ou les ‘’campagnes pour conquérir.’’ Le but ultime était d’utiliser tous les moyens possibles pour forcer les pratiquants à abandonner leur croyance. Dans chaque ‘’campagne’’, les pratiquantes enduraient de grandes variétés de tortures. Durant la période de ‘’pause ’’, elles étaient systématiquement forcées à visionner des vidéos et lire des livres calomniant Falun Gong. Après chaque soi-disant ‘’session d’étude’’, les pratiquantes devaient rapporter leurs pensées et approuver les mensonges. Au cours d’une telle ‘’campagne’’, le professeur Zeng a distribué des conférences de Falun Gong parmi les pratiquants. En conséquence, sa peine de travaux forcés a été étendue de 40 jours.

La persécution de Mme Zeng a été élargie au-delà du centre de détention et du camp de travail. Sa famille a, de même, souffert pendant des années. Ni elle, ni sa famille n’ont de liberté personnelle. Durant les périodes où elle était chez elle, entre deux détentions, la police a mis son domicile sous surveillance constante. Durant les prétendues dates sensibles, tels les Jeux Olympiques et l’anniversaire du Parti communiste chinois, tous les pratiquants de Falun Gong ont souffert un harcèlement-intensifié.

Avant de pratiquer le Falun Gong, Mme Zeng souffrait de multiples maladies dont de l'arthrite, de l'hyperostéose, d'une maladie cardiaque et d'hypotension. Elle a tenté toutes sortes de traitements mais sans beaucoup d’effet. Elle a commencé à pratiquer Falun Gong en 1992, et toutes ses maladies ont été guéries en une courte période de temps. Son tempérament a aussi beaucoup changé. Mme Zeng avait mauvais caractère mais après avoir suivi les principes de Falun Gong, elle est devenue une personne d’humeur égale qui a résisté pacifiquement à la persécution à long terme, demandant tout du long son droit à suivre sa croyance.

Traduit de l’anglais le 20 septembre 2009