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En abandonnant réellement les attachements humains, je deviens tolérant et compatissant

4 septembre 2009 |   Écrit par un pratiquant de la province du Hebei

(Minghui.org)

Durant novembre et décembre 2007, je me suis dit que je devrais calmer mon esprit pour étudier vraiment bien la Loi; donc, j'ai décidé de rester à la maison pendant quelques jours. Je me suis assis en position du double lotus et j'ai commencé à étudier la Loi. Le troisième jour, j'étais arrivé à un point où je voulais réciter toutes les conférences du Maître. La loi est si précieuse. Quand j'ai continué et étudié davantage, soudain le chemin de cultivation que j'ai pris au cours de ces huit dernières années s'est déroulé devant mes yeux. Je me suis rendu compte que je m'étais mis en valeur durant ces huit dernières années. Tous les mots que les compagnons de cultivation m'ont dits et qui me rendaient mal à l'aise ont aussi apparu devant mes yeux. Je me suis rendu compte que j'avais rarement regardé à l'intérieur, plutôt, je sentais habituellement que j'étais victime d'une injustice. Parfois, même si ce que les autres disaient était correct, je sentais que leurs mots étaient injustes à mon égard. Quelquefois, mon ton de voix exprimait clairement que je ne permettais pas aux autres d'avoir une opinion contraire à la mienne. Quand nous échangions nos points de vue et que nous faisions des partages, je parlais souvent de la façon de faire des choses et je ne me préoccupais pas des capacités et du niveau d'endurance des autres personnes. Je signalais souvent aux autres leurs insuffisances et à quel point les autres me traitaient injustement.

Lorsque j'ai constaté cela, j'ai ressenti un profond regret dans mon cœur. J'ai continué à me demander : lorsque j'entendais les suggestions que les autres me donnaient, pourquoi est-ce que je ne cherchais pas à l'intérieur? Pourquoi est-ce que je ne regardais pas à l'intérieur face à des conflits? Si j'avais vraiment cherché à l'intérieur, je ne me serais pas mis en valeur durant huit ans! Je me sentais si mal dans mon cœur que je faisais des allées et venues. J'ai marché pendant deux jours. En même temps, j'avais très peur, je me disais : Si la rectification par la Loi se termine maintenant, où vais-je aller? »

J'ai mis de l'ordre dans mes pensées pendant un moment : la première chose que je devais faire était de me débarrasser de toutes les opinions dans mon esprit concernant les compagnons de cultivation et d'émettre la pensée droite pour éliminer toutes les mauvaises pensées dans ma tête. Je me suis dit que je devais chercher à l'intérieur de moi-même inconditionnellement, et que je devais tout simplement regarder à l'intérieur quand je rencontrais des conflits.

Puis, les uns après les autres, les conflits ont surgi!

Le premier conflit a surgi après qu'un pratiquant ait été sauvé. La pratiquante A a déclaré : « Nous allons faire une rencontre pour échanger nos expériences. Le sujet principal sera “regarder à l'intérieur“ pour trouver nos insuffisances qui ont conduit à l'arrestation de notre compagnon de cultivation. » Tout le monde est arrivé à l'heure. Lorsque le pratiquant B s'est assis, il a commencé à dire que A était fautive pour telle et telle raison; quand il a fini de parler de A, il s'est mis à parler de C. Je me disais que personne ne parlerait de moi aujourd'hui. À ma surprise, après un certain temps, B a changé de sujet et m'a parlé. Il a dit : « Laisse-moi te donner un conseil; ton attachement à te mettre en valeur est trop fort. Quand tu as réparé l'ordinateur, tu as vraiment fait étalage de toi, comme s'il n'y a personne d'autre qui soit meilleur que toi. » Je lui ai répondu : « Je m'en suis rendu compte. Je suis attaché à me mettre en valeur et je cultive pour m'en débarrasser. » Cependant, alors que j'avais répondu calmement et avec rationalité, j'ai senti à l'intérieur qu'on m'avait fait du mal. Oui, ce jour-là, quand j'ai réparé l'ordinateur, j'ai résolu le problème rapidement. Donc, j'étais content et j'ai commencé à me faire valoir. Mais tout de suite après avoir dit quelques mots, j'ai compris que c'était un attachement, alors j'ai parlé de mon attachement et je l'ai exposé aux autres. Maintenant je sentais que comme j'avais parlé de mon attachement, B l'utilisait comme excuse pour m'accuser. Je sentais qu'il y avait tant d'injustice à mon égard que j'ai failli pleurer. En retournant chez moi, les attachements d'avoir subi une injustice et de ne pas vouloir que le autres parlent de moi continuaient à surgir. Ma conscience principale continuait à dire : « C'est le Maître qui a arrangé ça » et je me suis rendu compte que c'était une occasion pour moi de m'améliorer. Cependant, le sentiment d'injustice était toujours à l'intérieur de moi. J'ai eu cette pensée : « Je dois profiter de cette occasion. Premièrement, je dois remercier le Maître. » J'ai mis mes deux mains ensemble pour saluer la photo du Maître et j'ai dit : « Merci Maître! Je me débarrasserai assurément de l'attachement à me faire valoir. » Après cela, l'attachement du sentiment d'injustice à mon égard et de ne pas vouloir que les autres parlent de moi a disparu. Toutes les mauvaises pensées dans ma tête ont disparu. C'était comme si rien ne s'était passé.

Il y a eu un autre cas où la pratiquante A a mentionné que j'avais dit des choses négatives à son égard. J'étais vraiment en colère et je lui ai parlé en utilisant des paroles blessantes sans regarder à l'intérieur. Quelques jours après, quelques pratiquants se sont réunis pour discuter comment s'améliorer ensemble. La pratiquante A a parlé de moi. Elle a dit que je disais des choses négatives derrière son dos. J'ai cru que je lui avais tout expliqué clairement déjà, mais elle parlait quand même de moi devant tant de personnes. Je voulais lui demander de raconter toute l'anecdote, mais je n'aime pas discuter devant un grand nombre de personnes. J'ai essayé et j'ai pu l'endurer. À la fin de la réunion, je voulais à l'origine raisonner à nouveau avec elle. Cependant, un pratiquant l'a appelée pour lui parler, donc je suis retournée chez moi. Alors que je retournais chez moi, j'ai cherché à l'intérieur pour voir si j'avais réellement dit des paroles négatives à son égard. Après avoir cherché pendant un certain temps, je n'arrivais toujours pas à me souvenir si j'avais prononcé des choses négatives à son sujet à une autre personne. Mais je savais que le conflit n'était pas accidentel. J'ai eu cette pensée : « Je vais chercher à l'intérieur davantage. » Je me suis demandé : « Peu importe si j'ai parlé derrière son dos ou pas, est-ce que c'est comme ça que je pense d'elle? » Quand j'ai regardé à l'intérieur, j'ai vu que mon esprit était rempli de pensées négatives à son sujet. J'ai pensé : « Hé! Je n'ai rien à dire. J'avais dans ma tête ajouté sur elle de si mauvaises pensées et matières chaque jour, comment pouvait-elle ne pas le savoir? » Ce conflit m'a aidé à cultiver mon esprit. Je ne devrais pas penser négativement des autres. En fait, ces choses négatives étaient des pensées non droites, des choses que je devais, par la cultivation, arriver à me débarrasser et abandonner.

Une caractéristique d'un être droit est d'avoir la tête pleine de pensées droites. Peu importe que ce soit envers un pratiquant, ou n'importe qui d'autre, ou quoi que ce soit, les pensées qu'il génère sont des pensées droites. Il ne regarderait pas toujours les insuffisances des autres personnes ou même il n'utiliserait pas toujours la mentalité qui va de pair avec la persécution des forces anciennes pour penser aux choses. En fait, c'est un grand problème. Quand j'ai compris cela, ma colère a soudain disparu; je voulais plutôt la trouver et tenir ses mains pour la remercier. En même temps, mon cœur était rempli de remerciements envers le Maître. Le Maître savait que je pouvais endurer le fait d'être accusé devant beaucoup de personnes. Afin de me permettre de reconnaître mes insuffisances, le Maître l'a fait parler de moi devant un tas de personnes, ce qui m'a fait chercher à l'intérieur. J'ai compris davantage la difficulté de l'effort du Maître pour sauver les êtres vivants. Je me suis aussi rendu compte que je devais chérir chaque conflit, chercher réellement à l'intérieur durant la contradiction, et voir la situation avec la pensée droite.

Une autre fois, la pratiquante A m'a soudain traité injustement. Même si je n'ai rien dit, j'étais vraiment malheureux à l'intérieur, mais j'ai aussi regardé en moi. Cependant, je voulais toujours regarder qui avait raison ou tort dans cette affaire. Peu importe sous quel angle je voyais cette affaire, elle était fautive et j'étais victime d'une injustice! Donc, à l'intérieur je sentais toujours que c'était injuste. Je croyais aussi que la pratiquante A ne cutivait pas solidement. En même temps, la pratiquante A et le pratiquant B ont aussi eu un conflit. Il s'est trouvé que je suis allé au village avec B. Le pratiquant B a immédiatement commencé à parler des failles de A. Je ne voulais pas grossir le conflit et créer des barrières entre des pratiquants, alors j'ai stoppé B. Je pensais que cela n'était pas une pensée droite et un comportement droit, mais cela m'a aidé à comprendre un principe : on doit rembourser ce qu'on doit. En même temps, je savais aussi comment cette tribulation avait été formée. J'ai dit à B et aux autres pratiquants : « Arrêtez de dire quoi que ce soit. En fait, c'est la rétribution karmique. L'an dernier, nous l'avons blessée; cette fois-ci c'est l'inverse qui se produit. Si on n'est pas calme à l'intérieur ou si on grossit le conflit, alors la prochaine fois, nous aurons encore des conflits. On doit regarder à l'intérieur, traiter la situation comme si c'était une plaisanterie et arrêter cela tout de suite. On ne recommencera plus la prochaine fois. »

Je me suis rendu compte que les contradictions ne se produisent pas sans raison. Elles se produisent toutes pour une raison. Donc, quand on a une contradiction, on ne doit pas discuter au sein du problème; sinon on va s'embourber dans ce problème, on se mettra à juger indéfiniment qui a tort ou raison, qui dit la vérité et qui ment, sans arriver à s'en sortir.

En cultivant le cœur, j'ai eu beaucoup de souffrance et j'ai cultivé un tout petit peu de tolérance. Au début de l'année, une très grande barrière s'est formée entre moi et un autre pratiquant. Souhaitant me libérer par la cultivation des attachements d'avoir été injustement traité, de sentimentalité et de jalousie, je retenais les larmes pendant que je roulais à bicyclette, faisant ce que je devais faire, pendant plusieurs jours. J'étais heureux alors que je faisais des choses, mais après avoir terminé mes affaires, les larmes coulaient et je ne pouvais pas les arrêter. Peu importe à quel point c'était difficile à endurer, je me disais, je dois l'endurer; et je ne dois en parler à personne. Je sentais que si j'en parlais, je me sentirais mieux à l'intérieur et que je serais heureux; cependant, le karma ne serait pas éliminé. Au lieu de cela, j'allais créer du karma, et il est même possible que j'allais créer des barrières entre les pratiquants. Donc, je me suis dit que je devais émettre une pensée droite très forte pour éliminer ces attachements humains. Quand je ne pouvais pas le supporter, je préférais pleurer mais je ne me suis pas plaint aux autres à ce sujet. Après avoir vécu cette expérience, j'ai senti que j'étais capable d'endurer mieux qu'auparavant.

Ayant vécu toutes sortes de tribulations et tests, je constate que j'ai changé. Maintenant quand j'entends des choses que d'autres personnes disent à mon sujet, je regarde à l'intérieur pour trouver ma propre insuffisance. Je n'ai plus besoin d'endurer cela avec des larmes aux yeux. Parfois, lorsque les attachements apparaissent, je me dis : « Élimine le. Qu'est-ce que je veux emporter avec moi quand je quitte le monde des humains? Quand je suis capable d'abandonner les attachements humains, je deviens tolérant et compatissant. »

Traduit au Canada de l'anglais le 18 août 2009.