(Minghui.org)
Par un correspondant de la province du Hunan
Nom : Lei Jingxiong (a.k.a. Lei Lan ) (雷井雄 (又名雷嵐))
Genre : Masculin
Âge : 30 ans
Adresse : Canton de Jiahe, ville de Chenzhou, province de Hunan
Profession : Chômeur
Date de la dernière arrestation : 18 juin 2009
Dernier lieu de détention : Centre de détention du canton de Xishui (貴州習水縣看守所)
Agglomération : Canton de Xishui
Province : Guizhou
Persécution endurée : Travail forcé, lavage de cerveau, condamnation illégale, passage à tabac, emprisonnement, torture, interrogatoire, détention
Ces dix dernières années de persécution, M. Lei Jingxiong a été constamment harcelé et torturé par le Parti communiste chinois (PCC). En 2004, les policiers du bureau de sécurité publique de Tianxing dans la ville de Changsha, agglomération de Hunan, ont apparemment battu à mort M. Lei. Alors que son corps était sur le point d'être incinéré, une policière a découvert des signes de vie et arrêté l'incinération. M. Lei a été porté dans un hôpital, où il a été de nouveau battu. Son visage a été défiguré, son œil gauche est légèrement sorti, une de ses oreilles est devenue sourde, et son menton a été fracturé. Du fait de son aspect, le jeune diplômé d'université n’a pas pu trouver de travail.
M. Lei Jingxiong |
M. Lei a commencé à pratiquer Falun Dafa en 1997 alors qu'il était encore au lycée. En 2000, des dizaines d'élèves de lycée dans le canton de Jiahe ont triché à leurs examens d'entrée à l'université, excepté M. Lei (son nom était alors Lei Lan ). Le journaliste d'un quotidien l'a alors interviewé. Trois mois après que M. Lei soit entré à l'université normale de Hunan dans la ville de Changsha, lui et deux autres étudiants ont été recommandés pour étudier à l'académie centrale des beaux-arts de Pékin.
Après que la persécution de Falun Dafa ait commencé, M. Lei a été arrêté à six reprises et torturé à chaque fois. Alors qu'il était encore à l'université, les policiers du " Bureau 610 " et du bureau de sécurité publique du canton de Jiahe l'ont arrêté et détenu au centre de détention de Jiahe pendant vingt-neuf jours. Le bureau de sécurité publique lui a extorqué 4.000 yuans , le bureau 610 3.000 yuans et un policier 3.000 yuans. M. Lei était trop pauvre pour payer. Par la suite son oncle a payé 10.000 yuans (1,430 US$) et il a été libéré.
La deuxième fois que M. Lei a été emmené dans un centre de détention, il a fait une grève de la faim pendant douze jours. La police n'a pas voulu prendre la responsabilité de sa mort, et ils ont demandé à sa famille de le ramener à la maison.
En 2001, M. Lei est allé à Pékin faire appel en faveur de Falun Dafa. Il a marché pendant trente-trois jours. Les policiers du bureau 610 de Jiahe et du bureau de sécurité publique l'ont arrêté. Il a été emprisonné dans le camp de travail forcé de Xinkaipu dans la ville de Changsha et torturé pendant six mois. Alors il a été transféré au centre de détention de Jiahe où il a été emprisonné pendant encore six mois.
En 2002, M. Lei est allé à Pékin pour gagner sa vie. Le personnel du bureau 610 de Jiahe ne lui a pas permis de quitter la ville parce qu'il pratiquait Falun Dafa. Ils l'ont arrêté à Pékin. M. Lei a travaillé très dur et s’entendait très bien avec les autres. Son surveillant a voulu payer à la police un dépôt de garantie pour qu'il continue à travailler là. Les policiers ont inventé une excuse et ont ramené M. Lei au canton de Jiahe.
Cinq jours après son retour à la maison, la police armée l'a arrêté. En 2003, le bureau 610 du canton de Dongguan, province du Guangdong, a affiché une notification publique et promis 1.000 yuans de récompense à qui capturerait M. Lei. Les policiers ont également arrêté son père, ses parents, et ses deux frères et les ont interrogés. Les policiers ont dit à son père qu'il avait enseigné à beaucoup d'étudiants et que certains d'entre eux étaient devenus psychotiques.
Le 18 août 2004, les policiers du bureau de sécurité publique de Tianxing dans la ville de Changsha, province de Hunan, ont arrêté M. Lei. Ils l'ont torturé et l'ont battu, apparemment à mort. Les policiers l'ont porté à un funérarium. Cependant, alors qu’il allait être incinéré, il a bougé. Une policière a dit qu'il ne pouvait pas être incinéré parce qu'il n'était pas mort. Plusieurs policiers ont dit: « il est presque mort. Il est ici de toute façon, faisons le. » Le femme a répondu: « il n'est pas mort. Lequel de vous veut être responsable de sa mort si un jour il y a une enquête sur sa mort ? » Personne n'a rien dit. M. Lei a été porté à l'hôpital central de la ville de Changsha.
Alors que M. Lei était soigné, la police a continué à le battre. Toutes ses dents branlaient, son menton était fracturé, et sa peau et sa chair faciale étaient éclatées, exposant les os de la joue. Un de ses yeux sortait légèrement et il était sourd d'une oreille. Les médecins ont dû ouvrir sa gorge afin de pouvoir l'alimenter. Son père a supplié l'hôpital de le soigner et les médecins ont utilisé des agrafes pour fixer son visage pendant 40 jours. Sa mère a pleuré amèrement en le voyant ainsi. M. Lei a dit à sa mère qu'il allait bien et il a souri.
Le visage de M. Lei étant défiguré avec un œil gauche enflé et le menton tordu, personne n'a voulu l'engager.
Un de ses parents lui a trouvé un travail. Le 18 juin 2009, lui et son oncle Xiao Meisheng allaient prendre l’avion de la ville de Guangzhou à la ville de Hangzhou pour son nouveau travail. Le personnel de l’aéroport l'a arrêté. Selon Xiao, le personnel a détenu M. Lei, en disant qu'il avait une lame dans sa valise. À 10h40 du matin, deux policiers ont mis M. Lei dans une voiture de police. Sa localisation est inconnue.
En juillet 2009, une personne a appelé la famille de M. Lei et a dit que M. Lei avait été transféré de la brigade de sécurité domestique de Guangzhou au centre de détention du canton de Xishui dans la ville de Guizhou le 28 juin 2009. La personne a dit à sa famille qu'il pourrait être condamné. Le père de M. Lei a écrit une lettre à la police du canton de Xishui, qui est demeurée sans réponse. Onlui a dit que M. Lei avait écopé d’ une peine de prison de huit ans.
Traduit de l’anglais en France