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Les crimes du PCC derrière des fleurs en plastique et des parapluies faits en Chine (Photos)

12 octobre 2010 |   Écrit par Zhang Yun, correspondant de Minghui/Clartés et Sagesse


(Minghui.org)



Le 2 octobre 2010, au soir, la Scotiabank Nuit Blanche, une célébration gratuite qui dure toute la nuit de l'art contemporain, a eu lieu à Toronto. Elle a commencé lors du coucher du soleil à 18 h 57 et s'est terminée au lever du soleil, le lendemain. Les pratiquants du Falun Gong ont participé à cet événement et ont affiché plus de 70 produits qui sont en rapport avec la persécution du Falun Gong, par le Parti communiste chinois (PCC). Parmi les produits courants observés dans les magasins en Amérique du Nord, des parapluies et des fleurs en plastique fabriqués en Chine ont été présentés lors de l'événement pour dénoncer les crimes du PCC.


Parapluie de la marque Ciel


 


Huang Zhijiao, pratiquante du Falun Gong, expose un parapluie de la marque Ciel qui a été fait dans un camp de travaux forcés.


Huang Zhijiao, pratiquante du Falun Gong, expose un parapluie de la marque Ciel qui a été fait dans un camp de travaux forcés. Ce qui suit est son récit:


Aujourd'hui, je suis ici pour exprimer librement mes pensées. Mais à cette période, l'année dernière, j'étais en Chine, sans aucune liberté d'expression. En Chine, j'ai été arrêtée quatre fois et emprisonnée trois fois en raison de ma pratique du Falun Gong. J'ai été emprisonnée au Centre de détention de Laodongyue, Hangzhou, province du Zhagjang lors des deux dernières fois. J'ai été forcée à travailler comme une esclave et j'ai souffert de torture de la part des gardiens de prison et des détenus qui étaient incités à le faire, de la part des gardiens.


Après ma dernière arrestation, j'ai protesté en faisant une grève de la faim. Les gardiens m'ont menottée les mains derrière le dos. Les menottes ont coupé mes poignets et ont occasionné l'enflure de mes mains et mes bras pendant plusieurs jours. Ils m'ont également menottée dans le couloir en m'attachant dans une position face au mur, à genoux sur le sol, avec mes bras tirés vers le haut avec force et menottés et mes jambes attachées ensemble. J'ai été attachée dans cette position douloureuse pendant une demi-journée. Je me sentais faible et ne pouvais plus marcher par la suite. J'ai été traînée dans une cellule après la torture.


J'ai été forcée de travailler comme une esclave pour faire des parapluies dans le centre de détention. Le parapluie peut résister aux rayons UV et les matériaux utilisés contiennent des produits chimiques toxiques. Lorsque nous faisions ces parapluies, nos mains n'étaient pas protégées et étaient blessées à cause d'une longue période d'exposition. La peau de mes mains est devenue si mince en raison de ce travail et était douloureuse au toucher. Je me grattais beaucoup quand je touchais le tissu toxique, utilisé pour les parapluies.


En Chine, les prisons et les centres de détention utilisent le travail gratuit pour faire des profits; les compagnies réduisent les coûts de sous-traitance des produits [en les faisant faire] dans des centres de détention; les gardiens de prison sont récompensés par des primes ; et les chefs de détenus sont récompensés par des réductions de leur peine. Ces gens travaillent ensemble pour exploiter les détenus dans les prisons et les centres de détention. En général, je faisais plus de 50 parapluies par jour et je travaillais 15 heures par jour sans interruption. En moyenne, je devais faire un parapluie en 18 minutes. Quand j'ai été détenue la première fois, les gardiens de prison m'ont, de façon délibérée, enlevé mes lunettes, même s'ils savaient que j'étais myope. J'ai été obligé de faire des vêtements de travail avec des aiguilles. Je ne pouvais pas voir assez clairement pour répondre aux exigences de qualité. Le chef des détenus me battait souvent avec tout ce qu'il lui tombait sous la main, tels que des aiguilles, des ciseaux etc.


En Chine, en vertu de la politique du PCC de « éliminer leurs corps » et « les battre à mort est considéré comme un suicide », les pratiquants du Falun Gong souffrent des tortures inhumaines. Beaucoup ont trouvé la mort dans le prélèvement des organes par le PCC. Ici, je demande que le PCC cesse de persécuter le Falun Gong et qu'il libère immédiatement les pratiquants du Falun Gong qui sont emprisonnés. J'en appelle à toutes les personnes bienveillantes de travailler ensemble pour arrêter cette persécution dans précédent.


Des fleurs de plastique faites en Chine


 


Des fleurs de plastique « made in China »


Jane Jane, une pratiquante du Falun Gong, qui a immigré au Canada en provenance de la province du Guangzhou, Chine, a exposé des fleurs en plastique, étiquetées « made in China » à l'événement.


Elle a expliqué : « Un paquet de fleurs en plastique avec l'étiquette « made in China », coûte entre 1.99$ et 9.99$ au Canada. Personne ne sait comment ces fleurs en plastique sont fabriquées en Chine. Je ne savais par les faits jusqu'en juillet 1999 lorsque j'ai été emprisonnée dans des centres de détention et des camps de travaux forcés en raison de ma pratique du Falun Gong. J'ai été obligée de faire des fleurs en plastique. Depuis lors, les fleurs en plastique fabriquées en Chine n'ont plus une connotation intérieure ou de beauté, mais elles sont un symbole des crimes du PCC.


Dans le centre de détention, nous étions obligées de travailler de 6h00 à 23h00 tous les jours. Nous n'avions pas de liberté, mais nous étions assises sur le plancher de ciment humide, à travailler sur des tas de matériaux de fleurs en plastique. La faible lumière du plafond était allumée 24 heures par jour. Nous ramassions continuellement des feuilles, des tiges et des pétales pour assembler rapidement les fleurs.


Un jour, le directeur du centre de détention avec un nom de famille Zhu est venu et nous a insultées. Lorsque nous avons souligné que ce qu'il avait dit n'était pas basé sur les faits, il a frappé la gorge d'une pratiquante à côté de moi. Elle ne pouvait plus parler. J'ai dit haut et fort : « Ne la battez pas ! » Il a dit : « Vous parlez ! Vous allez expérimenter la punition.» Il a ordonné à quelques assistants prisonniers de porter un ensemble de chaînes de plus de dix livres et de verrouiller mon pied, au pied d'une autre pratiquante. Nous devions bouger ensemble pour marcher. Le lendemain, un gardien de prison m'a interrogée. L'autre pratiquante a dû venir avec moi. Nous avons passé vingt minutes à marcher dans le couloir pour avancer de seulement dix mètres (30 pieds). En nous voyant nous déplacer avec difficulté, le gardien de prison a eu un ricanement moqueur sur son visage. Onze ans ont passé, mais cette scène est encore vivante dans ma mémoire.


J'espère que tous les pratiquants du Falun Gong en Chine seront libérés le plus tôt possible et que toutes les personnes bienveillantes dans le monde entier vont aider à arrêter la persécution.


Traduit de l'anglais au Canada