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Cinquième anniversaire de la première lecture de « Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent »

16 octobre 2010 |   Écrit par un pratiquant en Chine

(Minghui.org)

L'article du Maître « Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent » a été publié il y a cinq ans. Dès que je pense à cet article, je sens dans mon cœur que le Maître nous guide vraiment avec compassion et avec une patience infinie.


Dans cet article, le Maître nous dit pourquoi nous faisons face à de nombreuses tribulations au cours de la cultivation. Selon ma compréhension, c'est principalement parce que nous avons développé des notions humaines depuis que nous sommes jeunes. Nous croyons que la souffrance est une mauvaise chose et l'indulgence est une bonne chose. Par conséquent, les gens développent des notions afin d'éviter la souffrance. Cette notion profondément enracinée attaque constamment notre diligence dans le chemin de la cultivation, comme des cordes qui attachent nos jambes alors que nous essayons de marcher.


« … même en sachant très bien que c’est un test, on n’arrive pourtant pas à abandonner les attachements. » (« Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent »)


L'article a trois paragraphes. Le Maître utilise un ton semblable à celui d'une mère clémente parlant à un enfant jeune et innocent. Cela touche vraiment mon cœur. Durant ces cinq années, l'état de ma cultivation a été parfois bon, parfois mauvais, mais je n'ai jamais oublié cet article. Je l'étudie maintes fois.


Je suis profondément touché chaque fois que je pense à cette phrase :


« En réalité, réfléchissez-y, il fallait aux pratiquants du passé une vie toute entière pour accomplir ce chemin, et ils n’osaient pas ralentir même un seul instant. »


Maintenant, je me demande si j'oserai même raser mes cheveux pour être un moine. Si je ne suis pas capable de le faire, alors je ne satisfais même pas aux critères de base pour être un moine dans la Chine ancienne : couper les liens avec les biens matériels, raser sa tête, devenir un moine, une nonne ou un taoїste dans un temple et renoncer à son nom. Ils ne reconnaissaient même pas qu'ils avaient des parents. Ils ont renoncé à leur réputation, aux biens matériels et à l'argent. Pensez-y, c'est un niveau élevé, n'est-ce pas? Nous pouvons voir combien ils étaient déterminés à cultiver. Si une personne nous demandait de faire la même chose, pourrions-nous le faire?


C'est peut-être parce que je ne suis pas disciplinée avec moi-même. Par exemple, mon xinxing a été mis à l'épreuve par une personne et je me sentais mal à l'aise. Une personne a dit des mauvaises choses sur moi, les gens ont tiré avantage de moi et j'étais vexé quand il y avait quelque chose qui n'allait pas bien. J'ai fait beaucoup d'efforts pour surmonter cela, pour me comporter comme un pratiquant et calmer mon cœur. J'essayais, semble-t-il, de m'améliorer selon les critères de la Grande Loi. Il me semblait que je cultivais. Mais en me comparant aux critères de base pour les moines dans le passé : renonciation à la vie séculière, ce que j'étais capable d'accomplir ne valait rien du tout. C'était assez difficile pour moi de renoncer à mon attachement. Si nous voulons réellement dépasser les Trois Mondes, est-ce que nous devrions continuer à nous préoccuper de ces petites choses dans notre vie quotidienne? Dirions-nous quand même que nous cultivons vraiment? Est-ce que nous considérerions encore ces petites choses comme des tribulations? Est-ce qu'elles peuvent même être considérées comme des tests?


Je pense que pour avoir un bon avenir et bien cultiver, je pourrais probablement renoncer à la vie séculière pour devenir un moine. Si je serrais les dents, je pourrais le faire parce que ce serait pour la cultivation. Je pourrais tout abandonner. Mais le Maître nous demande de cultiver dans la société humaine. Cela requiert bien plus qu'un courage et une détermination momentanés, car on doit faire face à des tentations partout. Les comportements des gens ordinaires me tentent constamment pour que je renonce à Authenticité-Bienveillance-Patience et me poussent vers la grande cuve de teinture des tentations quotidiennes. Si une personne insiste à être diligente, il ne suffit pas seulement d'avoir le courage du moment nécessaire pour renoncer à la vie séculière, mais d'avoir constamment la détermination et l'autodiscipline. Le corps est dans cette société, mais l'esprit devrait être hors de portée de la contamination. Quand je me relâche trop et que je suis sur le point de suivre le courant, je me demande si je devrais continuer à me soucier de ces petites choses ou si j'oserais devenir moine et quitter le monde séculier?


Réfléchissez à ce que le Maître a mentionné dans la conférence « Enseignement de la Loi aux pratiquants d'Australie » sur DVD. Oui, nous cultivons dans la société humaine et vivons une vie séculière. Nous vivons d'une façon semblable comme les gens ordinaires, nous faisons les mêmes choses que les gens ordinaires, mais nous devons nous rappeler que nous sommes des pratiquants. Nous allons quitter le monde terrestre et agir selon les critères de la Grande Loi. Je pense qu'en faisant la comparaison avec un moine dans un temple, s'élever au-delà de la société ordinaire est le plus difficile.


Comment pouvons-nous être diligents en tout temps? Le Maître nous a dit d'étudier davantage la Loi. Je pense que nous ne devrions pas traiter l'étude de la Loi comme une formalité. En plus de l'étude, nous devons nous imposer l'autodiscipline. Nous connaissons les critères de la Grande Loi pour les disciples de Dafa, alors pourquoi ne sommes-nous pas plus exigeants avec nous-mêmes? Réfléchissez, nous allons quitter le monde terrestre. Nous allons quitter ici. Pourquoi les tentations sur la planète Terre et les loisirs de cette société nous manquent-ils encore?


Lorsque nous ne sommes pas diligents, nous devons vraiment nous demander : est-ce que je veux vraiment m'élever au-delà du monde terrestre?


Traduit de l'anglais au Canada