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Le chef du Bureau 610 se cache à la vue des pratiquants de Falun Gong, à trois reprises durant sa visite à Taïwan

16 octobre 2010 |   Écrit par Yun Fan

(Minghui.org)

En Chine continentale, protégé par le régime communiste, le Bureau 610 est en mesure de faire quoi que ce soit à volonté. Cependant, face à des situations où il manque de renforts du régime communiste, ils sont confrontés à leurs actes criminels et réalisent que les gens du monde sont conscients de leurs crimes.


Yang Song, vice-secrétaire du Parti de la province du Hubei et secrétaire du Parti de la ville de Wuhan, est devenu chef du Bureau 610 du Hubei, en juillet 2006. Avant cela et pendant son mandat à la tête du bureau 610, il se consacrait à la persécution des pratiquants de Falun Gong et il est également soupçonné d'être directement impliqué dans la coordination des prélèvements d'organes, sur les pratiquants vivants de Falun Gong. Il est directement responsable de la persécution que subissent les pratiquants dans la province du Hubei, après son entrée en fonction. En octobre 2006, Yang Song a envoyé des ordres secrets au bureau 610 : pour tous les pratiquants dans les trois principaux pénitenciers dans la province du Hubei - Hubei Shayang, Prison du canton de Fanjiatai, Prison Qinduankou du Hebei et la Prison pour femmes de Wuhan, si leur peine d'emprisonnement ou de travaux forcés est expirée, et que, les pratiquants n'ont pas été « transformés », alors le Bureau 610 local doit les transférer aux soi-disant « cours d'éducation en droit » (qui sont en fait des centres de détention mis en place pour lavages de cerveau des pratiquants de Falun Gong).


Il évite les pratiquants pour la première fois


Avant que Yang Song ne monte à bord de l'avion sur le continent, il savait déjà qu'il ferait face à une poursuite à Taïwan. Vers 14h00, le 20 septembre, il est arrivé à l'aéroport de Taoyuan. En dehors de l'aéroport, les pratiquants de Falun Gong manifestaient pacifiquement contre la persécution et attendaient pour lui remettre la mise en accusation.


Yang était dans un dilemme. Il était si anxieux qu'il est resté à l'intérieur de l'aéroport, dans un état de stupeur.


Plus d'une heure plus tard, vers 15 heures 36, Yang Song est enfin sorti du hall de l'aéroport. Comme prévu, les pratiquants qui l'attendaient à l'extérieur se sont immédiatement précipités pour lui signifier une copie de la poursuite qui venait juste d’être approuvée par le bureau des Hauts Procurateurs de Taïwan à 14 h 04 heure. Yang Song avait l'air étonné et effrayé.


Dès que Yang Song a quitté le territoire douanier, les pratiquants ont crié : « Yang Song, vous êtes poursuivi ! » « Falun Dafa est bon ! » « Cessez de persécuter le Falun Gong ! » Ce qui été encore même plus embarrassant pour les fonctionnaires du Parti communiste chinois (PCC) est le fait que, des visiteurs de la Chine continentale qui se trouvaient à l'aéroport se sont joints au mouvement, et ont également dit : « Falun Dafa est bon ! » Juste au moment où Yang était sur le point de monter sur le bus, un pratiquant lui a donné une autre copie de la poursuite et lui a dit : « Ceci est pour vous ! » Visiblement ébranlé, Yang a jeté le papier par terre et s'est rapidement sauvé à l'intérieur du bus. En même temps, un autre pratiquant s'est dirigé vers l'avant du bus et a ouvert une grande banderole qui disait : « Falun Dafa et Authenticité-Compassion-Tolérance ont aidé des milliers de milliers de gens à être physiquement et mentalement en bonne santé. » Tous les fonctionnaires du PCC ont vu la banderole.


Il évite les pratiquants une deuxième fois


Vers 20 h, le 21 septembre, Yang Song devait assister à un spectacle au Centre international de conférences. Lorsque Yang et son groupe sont arrivés dans le hall au premier étage du centre, ils pouvaient entendre les appels de l'extérieur : « Arrêtez la persécution du Falun Gong ! Falun Dafa est bon ! Authenticité-Compassion-Tolérance est bon! » Yang et son entourage sont alors entrés dans une salle VIP située à gauche du premier étage et ils avaient l'intention d'aller de là, vers la salle de conférence.


Cependant, dès que Yang est sorti de la salle VIP, les pratiquants sont allés tout droit vers lui et lui ont dit : « Vous êtes accusé parce que vous persécutez les pratiquants de Falun Gong » Yang a semblé être très nerveux. Puis, entouré de plusieurs gardiens, Yang s'est rendu rapidement dans une autre salle VIP pour se cacher des pratiquants. Quand il est arrivé à l'autre salle VIP, une pratiquante l'attendait à l'entrée. Yang a envoyé son entourage à plusieurs reprises pour vérifier et il n'a pas osé sortir. En fin de compte, plus de vingt gardiens et policiers ont formé un mur de défense et ont bloqué cette pratiquante à une distance d'environ 10 mètres. Une autre pratiquante est arrivée et a demandé pourquoi tant de gens bloquait une femme seule, une citoyenne, et pourquoi les policiers taïwanais protégeaient un assassin ?


Yang a attendu plus d'une heure dans la salle VIP et continuait à sortir sa tête pour vérifier si les pratiquants avaient quitté ou non. Il a attendu jusqu'à la fin du spectacle et a finalement quitté la salle VIP, vers 21 h.


Il évite les pratiquants une troisième fois


Le matin du 22 septembre, Yang s’est rendu dans le canton de Miaoli. Des centaines de pratiquants ont déployé des banderoles à tous les points d'attraction touristique, pour protester contre la persécution . Quand il est arrivé à l'enceinte « Hakka », quatre pratiquants ont ouvert une banderole devant lui. Lui et son entourage avaient l'air visiblement surpris et étonnés.


Par la suite, il est allé dans l'enceinte, il est resté là, à l'intérieur, longtemps et il n'osait pas sortir.


Un vendeur dans le canton de Miaoli a dit : « C'est si brutal et cruel que Yang Song dirige les policiers à prélever des organes sur des pratiquants de Falun Gong toujours vivants ; le ciel ne tolérera pas une telle injustice ! »


Yang Song n'a été à Taïwan que quelques jours, mais il s'est caché à la vue des pratiquants de Falun Gong, à trois reprises de suite. De tels pervers comme Yang savent très clairement, quels sont les crimes qu'ils ont commis. Protégé par le PCC, il continue à commettre de terribles crimes et maintenir sa haute position et son gros revenu. Notre question est la suivante : est-ce que le PCC peut tenir son pouvoir pour toujours ? Un crime est un crime même s'il est commis sous la protection du PCC et de connivence. Pendant combien de temps, une telle persécution si tragique et brutale peut-elle être cachée en Chine ?


Traduit de l’anglais au Canada