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Nous sommes tous des coordinateurs

24 octobre 2010

(Minghui.org)


Par Yiran, pratiquant de Dafa de la province du Heilongjiang


Récemment ont été publiés sur Minghui de nombreux articles au sujet des relations entre les pratiquants et les coordinateurs en Chine, et je parlerai de la façon dont nos pratiquants locaux font face à cette question.


Après le début de la persécution en 1999, les pratiquants dans notre région n’ont pas fait suffisamment d’efforts pour que les centres d’impression de matériaux d’informations de Dafa fleurissent sur une large échelle. Leur attitude envers le besoin d’articles du Maître, de l’" Hebdomadaire Minghui" et des matériaux de clarification des faits était d’attendre, demander et dépendre des autres. Ainsi, les pratiquants qui produisaient les matériaux avaient le dernier mot et jouaient le rôle de principaux coordinateurs.


Les principaux coordinateurs et les pratiquants avaient aussi de nombreux conflits. D'un côté, les compagnons de pratique pensaient que les matériaux de clarification fabriqués par les coordinateurs étaient trop ennuyeux. Ils souhaitaient choisir des matériaux plus intéressants, mais les coordinateurs ne soutenaient pas cette idée et ne voulaient pas les faire. Les autres pratiquants ne pouvaient rien faire à ce sujet et, dans leur esprit, éprouvaient du ressentiment envers les coordinateurs. D'autre part, certains pratiquants aimaient lire l’" Hebdomadaire Zhengjian ", mais le coordinateur n’en a pas tenu compte. Toutefois ce même coordinateur a fabriqué des matériaux pour un pratiquant âgé, qui avait réussi à faire démissionner des personnes du PCC. En conséquence, certains pratiquants pensaient que les coordinateurs traitaient les pratiquants de façon différente. Ils avaient envie de se plaindre mais personne auprès de qui se plaindre. Enfin, ces dernières années, les articles et les partages soumis au coordinateur par les pratiquants n’ont jamais été publiés. On a dit que le coordinateur était très lent à taper au clavier, et que donc les articles n’ont jamais été soumis. Les compagnons de pratique avaient leur opinion sur la question, et cela a été la cause d'un conflit entre les pratiquants et le coordinateur.

En conséquence, certains compagnons de pratique ont établi un autre centre de ressources de matériaux de Dafa. Ils travaillaient avec le coordinateur principal et ont pris la responsabilité pour la majorité des matériaux de clarification locaux . Pendant ce temps, le coordinateur principal et le nouveau centre de ressource de matériaux rencontraient aussi des désagréments. Plus tard, le principal coordinateur a affirmé que les pratiquants de ce nouveau centre de ressources n’étaient pas coopératifs. L’équipement d’impression a été ramené et le nouveau centre de ressources des matériaux a été fermé
.
Nous avons finalement réalisé que continuer de cette façon n’était pas bon, alors nous avons organisé de nombreux groupes d’études. Grâce à l’étude de groupe, nous avons regardé en nous et finalement découvert la racine des conflits entre le coordinateur principal et les compagnons de pratique.


Nous avons découvert que lorsque nos compagnons de pratique voulaient être coordinateur principal, cela était habituellement causé par la nature dépendante des autres pratiquants et par leurs cœurs humains. Ainsi, nous devions éliminer notre dépendance aux autres et l’attachement à vouloir apprendre les choses des autres. En accord avec les attentes du Maître, chaque pratiquant aidera le Maître dans la rectification de la loi, fera bien les trois choses, se calmera et écoutera le plan d’une personne. Plus tard, le principal coordinateur a organisé quelques petites conférences de partage d’expériences. Nous n’y avons pas assisté, et il a cessé de nous contacter. De cette façon, nous avons tous pu nous calmer et réfléchir en ayant la Loi à l’esprit. De cette façon, le titre de coordinateur principal a disparu de notre région.

Afin de suivre les directives du Maître, nous avons dû commencer par établir de nombreux centres de ressources de matériels. Certains pratiquants ont ouvert des centres chez eux, et nous avons pu satisfaire aux besoins de matériaux de clarification des faits. En conséquence, les contenus des matériaux de clarification des faits se sont élargis, et les efforts de la clarification des faits sont devenus plus efficaces. Encore mieux, les pratiquants dans les centres ont amélioré leur vitesse, et la soumission des informations sur le site Internet Minghui est devenue beaucoup plus efficace. En moins d’un an, de nombreux partages de notre région ont été publiés. Un article de notre région a été sélectionné et publié lors de l’activité de partage d’expériences par Internet lors de la dernière Journée Mondiale de Falun Dafa. Ceci a énormément encouragé nos pratiquants locaux, de nombreux pratiquants ont cessé de se sentir inférieurs et senti que nous avions rattrapé le progrès de la rectification de la Loi du Maître.


Nous avons activement établi de nombreux projets de clarification des faits. Il y a beaucoup d’équipes de deux et trois personnes pour distribuer les prospectus. Il y avait des équipes de deux personnes qui expliquaient la vérité au sujet du Falun Gong face à face avec les gens dans la rue. Certains pratiquants ont établi des équipes de contact par mail, d’autres ont organisé des équipes de composition de mail, et d’autres enfin se sont mis ensemble pour composer des équipes appelant par téléphone.


Si un pratiquant était arrêté, chaque pratiquant de Dafa entreprenait une action. Certains passaient des appels téléphoniques, d’autres envoyaient des textos, et d’autres émettaient des pensées droites. En conséquence, le pratiquant arrêté revenait habituellement rapidement. Après l’incident, des lettres de conseil régulières ont été envoyées aux autorités de la sécurité publique impliquées, pendant une longue période. Certains policiers ont dit qu'à présent on ne pouvait plus harceler le Falun Gong. Cette année, la veille du festival de la mi-automne, deux pratiquants se sont adressés à un policier à propos de quitter le PCC. Il a répondu gentiment, et a remercié nos compagnons de pratique. Cependant, il est parti et les a immédiatement dénoncés. Nous connaissions déjà tous cet incident, lorsque ces deux pratiquants sont arrivés au poste de police local. Chacun d’entre nous a commencé à faire ce que nous étions supposés faire. De plus, puisque nous avions accompli la clarification des faits dans notre région, de nombreux policiers connaissaient la vérité au sujet de Dafa. Finalement, nous n’avons même pas eu à envoyer un avis d’arrestation à Minghui, car notre compagnon de pratique est revenu sain et sauf ce même après-midi. Comme nous pouvons le voir, chacun d’entre nous est coordinateur. De cette manière, nous sommes plus motivés, et plus efficaces dans la clarification des faits, maintenant ainsi des chemins droits sur le parcours de ‘cultivation’ que Maître a arrangé pour nous.


Dans notre petite ville, plus de cent pratiquants maintiennent un contact fréquent les uns avec les autres, mais nous n’avons pas de coordinateur principal. Nous n’avons pas de coordinateur du tout, nous avançons juste à pas solides et faisons ce que nous sommes supposés faire. Si les difficultés surviennent, elles sont résolues dans les groupes d’étude. De plus, chaque équipe de projet coopère tranquillement l’une avec l’autre. Par exemple, si un pratiquant raconte la façon dont une personne résiste à la vérité, les pratiquants des autres équipes apportent tranquillement leur aide en faisant des choses comme envoyer des lettres, appeler, envoyer des textos, et susciter des opportunités pour que cette personne entende la vérité.


De plus, nous avons aussi clarifié la vérité aux autorités de la sécurité publique dans les villes voisines. Chaque équipe les suit en leur envoyant des lettres, des messages et des appels. L’efficacité est très manifeste.


Puisque nous avons éliminé le poste de coordinateur principal, de nombreux pratiquants ont ouvert leurs cœurs et commencé à clarifier les faits. Cependant, nous avons une règle non écrite, ne pas discriminer ou faire des commérages au sujet de notre ancien coordinateur principal. Nous le traitons avec compassion. Nous pensons aussi à son espace, lorsque nous émettons des pensées droites et ne permettons pas aux forces anciennes d’utiliser une quelconque excuse pour persécuter notre compagnon de pratique. De même, ce pratiquant a aussi fait fermement ce qu’il est supposé faire. Notre relation est toujours harmonieuse.


Après avoir cultivé pendant plus de dix ans, nous savons tous l’importance de prendre la Loi pour maître, et nos actions doivent être en accord avec elle. Mis à part les coordinateurs, dans le passé, les assistants du Centre de recherche sur Dafa étaient toujours avec le Maître, mais Maître nous a dit de ne pas copier le comportement de ces assistants, puisque Dafa est le seul standard. Après avoir étudié la Loi pendant de nombreuses années, nous devrions avoir mûri. Nous n’avons plus besoin que les autres nous dirigent. Comment ces pratiquants qui dépendent toujours d’un coordinateur pourront-ils s'élever ?


Bien entendu, l’état de ‘cutivation’ de nos pratiquants locaux est très bon. Ainsi, nous n’avons plus besoin d’un coordinateur. Cependant, dans ces régions où de nombreux pratiquants ne sont pas encore sortis, ou dont l' état de ‘cultivation’ n’est pas bon, alors les pratiquants les plus dévoués doivent accomplir plus de travail, et ces derniers deviendront naturellement des coordinateurs. Ainsi, nous ne pouvons nier l’effet des coordinateurs, et nous ne pouvons entreprendre quelque chose de nouveau et de différent, ou diviser l’unité des pratiquants.


Traduit de l’anglais en France