(Minghui.org)
Nom : Liu Yongwang (刘永旺)
Sexe : Masculin
Âge: 38
Adresse : Inconnue
Emploi : Gérant de département et ingénieur en chef
Date de la plus récente arrestation : Août 2005
Lieu de détention le plus récent : Prison Jidong dans la ville de Tangshan (唐山冀东监狱)
Ville : Tangshan
Province : Hebei
Persécution endurée : Chocs électriques, privation de sommeil, condamnation illégale, a été battu, emprisonnement, confinement solitaire, torture, agression sexuelle, contention physique, interrogatoire, détention, empêché d'utiliser les toilettes.
Avocats de la défense : Cheng Hai, un avocat de Pékin et Li Lun, un avocat du Hebei
Liu Yongwang
Condamné à 8 ans d'emprisonnement
M. Liu est allé à Shangai pour un voyage d'affaires en 2001 et a été illégalement arrêté par les officiers du Bureau de la sécurité nationale de Pékin et le département de la police de Shanghai. Il a été détenu dans un centre de détention à Shanghai et ensuite en décembre 2001 a été transféré dans un autre centre dans la ville de Baoding, province du Heibei. Au total, il a passé 88 jours en détention.
Les gardiens au camp de travaux forcés l'ont battu avec une matraque électrique et des bâtons de caoutchouc afin d'essayer de le forcer à renoncer à sa croyance en Falun Gong. Ils ont attaché serré ses bras avec de la corde. Ensuite ils ont utilisé des bâtons de caoutchouc et des ceintures en cuir pour frapper son visage. Une de ses dents d'en avant a été arrachée au cours de l'une de ces attaques. Ils ont utilisé une matraque électrique pour le battre à des endroits sensibles tel que le dessus de sa tête ou à l'aine. Ils ont fait ça sur une longue période, jusqu'à ce que l'odeur de la chaire carbonisée se répande dans la pièce. La jambe gauche de M. Liu a été estropiée suite à la torture. Il a ensuite été transféré au camp de travaux forcés de Tangshan pour de la persécution persistante. Au début du mois de mai 2004, il a été diagnostiqué comme ayant des « dommages neurologiques dans ses deux membres inférieurs, » ce qui a progressé ultérieurement vers de la paralysie totale. Il a été relâché sur promesse de traitement médical à la mi-mai 2004.
Le 24 août 2005, Liu Yongwang a été arrêté de nouveau par Bureau de la sécurité nationale de Pékin. Il a d'abord été détenu au Centre de détention du bureau de la sécurité nationale de Pékin et ensuite transféré au Centre de détention du département provincial de la sécurité de Heibei et au Centre de détention de la ville de Baoding. Du 7 au 13 novembre, les gardiens l'ont attaché sur une chaise pour interrogatoire, en projetant sur lui et dans ses yeux, des lumières de forte intensité, l'électrocutant avec des matraques électriques et le privant de sommeil pendant 7 jours consécutifs. Il a été envoyé à la prison de Jidong dans la ville de Tangshan le 16 juin 2006.
Incités par les gardiens, des détenus torturent M. Liu pour s'amuser
Dans sa lettre, M. Liu Yongwang a divulgué que le gardien Zheng Yajun l'a enfermé dans une pièce à l'étage du haut avec l'écriteau « Pas d'entrée sans permission des gardiens. » Chaque jour, six détenus étaient désignés pour le torturer avec toutes les méthodes qu'ils pouvaient imaginer. Ces détenus, choisis à la main part Zheng auraient fait n'importe quoi pour plaire aux gardiens. Les détenus étaient devenus psychologiquement reprogrammés suite à un emprisonnement de longue durée dirigée par le Parti communiste chinois et sans aucune honte, prenaient plaisir à infliger des sévices aux autres.
Ils couvraient la tête de M. Liu avec une boîte de carton. Ensuite ils l'encerclaient, le poussaient et l'assénaient de coups de poing. M. Liu a été frappé à perdre conscience trois fois sur une période de seulement quelques mois. Le jour du Nouvel An 2007, M. Liu a été frappé à perdre conscience de nouveau. Quand il est revenu à lui, les insultes et les coups ont continué.
M. Liu a aussi souffert de crampes sévères aux muscles de ses jambes, d'œdème et il avait des meurtrissures qui recouvraient ses chevilles. Prenant un plaisir sadique aux douleurs de M. Liu, les détenus pressaient son corps enflé en disant qu'ils lui donnaient un massage. À cause de l'œdème, sa peau se fendait. Le détenu Zhang Donghong, qui se spécialise à abuser des pratiquants du Falun Gong, a voulu donner à M. Liu un autre horrible « massage. » Quand M. Liu a refusé, le détenu a poussé furieusement M. Liu par terre et a sauté sur ses cuisses et le bas de ses jambes.
Sous l'incitation et la protection de Zheng Yajun, les activités de ces détenus étaient tellement obscènes que c'est difficile pour des gens normaux de seulement en parler. Un jour six détenus lui ont sauté dessus, l'ont tenu par terre et l'ont masturbé de force trois fois.
Pour préserver ses droits humain fondamentaux et sa dignité, M. Liu a rédigé une mise en accusation le 17 janvier 2009. Cette accusation a été remise au département de la discipline carcérale. Quoi qu'il en soit, il n'y a pas eu de réponse et rien n'a changé. Ce qu'il a reçu à la place, ce sont des représailles frénétiques de la part de Zheng Yajun.
Peu de temps après, le détenu Jiang Hongbin a battu M. Liu jusqu'à ce qu'il perde conscience. Les gardiens ont simplement fait semblant de ne rien voir. Au cours de l'hiver glacial, ils ont ouvert toutes les fenêtres dans le passage, laissant le froid mordant entrer. Ils ont placé un tabouret juste au milieu d'un courant d'air qui venait par une porte. Zhang Donghong et Wang Quantao ont forcé M. Liu à se tenir dans le courant d'air froid, lui laissant seulement une mince couche de vêtement. Ils l'ont aussi forcé à exposer ses parties intimes et à imiter une posture pour déféquer. Il était forcé de rester dans le courant d'air pendant une demie heure avant qu'il soit autorisé à se reposer un moment dans son lit. Ce manège se serait répété tout au long de la nuit.
M. Liu a énergiquement requis le département des affaires légales d’examiner les crimes de Zheng Yajun et de 15 autres criminels. Ses deux avocats ont exprimé de l'indignation face aux actes des gardiens de la prison de Jidong qui étaient en train de commettre des crimes alors qu'ils étaient supposer faire respecter la loi. Les avocats ont aussi dit qu'ils essaieraient de leur mieux de gagner la cause de façon à soutenir la loi et à rendre sa dignité à la victime.
Traduit de l'anglais au Canada