(Minghui.org)
Par
un correspondant dans la province de Yunnan
Mme Gui Qionghua, 40 ans, est une fermière dans le village de Boyishuicao, ville de Beichen, agglomération de Yuxi, province du Hunan. Pendant six ans elle a eu un cancer utérin. Après qu'une pratiquante lui ait parlé du Falun Gong en 2004, elle a commencé la pratique et retrouvé la santé en l'espace de six jours. Elle a alors commencé à distribuer des imprimés expliquant de qu'est le Falun Gong et comment les pratiquants sont persécutés par le Parti communiste chinois (PCC), mais la police l'a illégalement arrêtée et soumise à diverse sortes d'abus. Ci-dessous le propre récit de Mme Gui sur son expérience.
La pratique du Falun Gong a éliminé mon cancer
Voici six ans, j'ai entrepris la pratique du Falun Gong, on m'avait diagnostiqué un cancer utérin. j'avais aussi de l'eodème sur tout le corps, mes membres étaient faibles et j'étais incapable de marcher.
Un jour d'avril 2004, une pratiquant de Falun Gong m'a dit qu'elle n'avait plus eu besoin de médicaments depuis sept ans qu'elle pratiquait le Falun Gong. En entendant ce qu'elle disait, mon mari et ma famille ont immédiatement suggéré que j'essaie. J'étais si faible à cette époque qu'ils ont du m'aider à sortir pour rencontrer la pratiquante. Nous n'avons pas marché loin avant de la voir m'attendre en bas de la rue. Lorsque j'ai commencé à apprendre les exercices d'elle, je pouvais à peine tenir debout. Ma fille se tenait derrière moi, inquiète que je ne puisse tomber. Mon mari me regardait du devant. J'ai continué à apprendre les exercices pendant six jours et un miracle est bel et bien arrivé. J'avais saigné de la partie inférieure de mon corps pendant six ans et les saignements se sont arrêtés après exactement six jours de pratique.
J'ai été profondément touchée et vu que Falun Gong était si étonnant. Je voulais monter et descendre la rue en criant à tout le monde : "Ne vous laissez pas duper par les mensonges du Parti communiste. Falun Gong est vraiment bon ! Tout le monde devrait le pratiquer !" C'était vraiment ce que je ressentais. Ma gratitude envers notre Maître était au delà de toute description.
J'ai continué à étudier Zhuan Falun et suivi les principes d'Authenticité-Bonté-Endurance. Ma famille a vu les changements surprenants survenus chez moi et plusieurs d'entre eux ont également commencé à pratiquer, dont ma fille, mon mari et ma belle-mère. De nombreux villageois ont aussi entrepris la pratique et le caractère merveilleux du Falun Gong à commencer à se propager parmi de plus en plus de gens dans mon village.
Persécutée pour avoir dit la vérité
Le 16 novembre 2006, je suis allée dans un village voisin distribuer des imprimés d'information à propos du Falun Gong. Plus de dix agens de police sont venus m'arrêter, parmi lesquels He Xiaopei (chef de la division de sûreté intérieur du district de Hongta dans l'agglomération de Yuxi) et Zhu Jiayong ( chef adjoint de la division.) Ils m'ont emmené au département de police de Hongta. Avec l'aide du Maître, les menottes avec lesquelles ils m'avaient restreinte moi et les deux autres pratiquants se sont ouvertes le matin du 17 novembre et nous sommes par conséquent sortis du département de police. Les autorités de police de Hongta ont affiché des ordres d'arrestation dans toute la ville, promettant mille yuans à quiconque nous dénoncerait à la police.
Ce même jour où j'ai quitté les services de police, plusieurs hommes se sont présentés à mon domicile, dont des agents du département de police de Hongta et du Poste de police de Yudailu, du comité résidentiel de Huangguan, le chef de la branche du parti du village Huang Jinliang et le chef du village He Youwen. Ils ont emmené mon ordinateur, une imprimante laser et des livres de Falun Gong. Ils ont également poussé ma fille de 12 ans, Wenchen, dans les escaliers et arrêté mon mari Wen Lianchun. Mon mari a été arrêté trois fois dans le passé, mais chaque fois il a été relâché le jour même. Ces hommes ont également menacé ma mère, qui a soixante dix ans. Ils ont emporté un MP3 et un lecteur VCD lui appartenant.
J'ai du rester loin de chez moi pendant plusieurs mois pour échapper à plus de persécution. Durant ces jours, Zhu Jiayong a conduit des agents de police à harceler mes proches et demandé à savoir où j'étais. Des agents du Bureau 610 de la ville de Yuxi se sont rendus à l'école élémentaire de ma ma fille. Ils sont entrés et interrompus sa classe pour demander qu'elle leur dise où je me trouvais. Ils ont non seulement menacé ma fille, mais aussi son professeur.
Après que je sois retournée chez mois quelques mois plus tard, un groupe d'agents de police en civil sont venus à mon domicile à 23h le 4 juillet 2007. Dès qu'ils sont entrés dans notre maison, ils ont commencé à frapper brutalement mon mari. Ils nous ont emmené mon mari et moi au Département de police de Hongta. Ils m'ont poussée et forcée à m'assoir sur une chaise en fer. Mon bras gauche a été tiré vers le haut au dos de la chaise et mon bras droit tiré vers le bas également au dos de la chaise. Puis ils ont menotté mes mains ensemble. Mes pieds ont été enchaînés et suspendus en l'air. J'étais immobilisé sur la chaise de fer avec ma tête tirée en arrière. Un agent de police au prénom de Yang m'a questionné brutalement et demandé où se trouvaient les deux autres pratiquants, tandis que Zhu JIayong frappait ma tête avec quelque chose de dur. J'avais des difficultés à respirer et étais incapable d'ouvrir les yeux. J'ai perdu connaissance pendant plus de deux heures. Les agents de police ont eu peu que je ne meure et m'ont détachée.
Ils nous ont emmené mon mari et moi au Centre de détention du district de Hongta le 5 juillet. Lorsque mon mari a été relâché un mois plus tard, il a découvert qu'il avait été licencié de son travail. Ma nièce, qui travaillait au supermarché a elle aussi été licenciée. Après m'avoit détenue pendant plus de 20 jours, Zhu Jiayong et deux autres agents m'ont envoyée au Camp de travail pour femmes de la province du Yunnan le 2 aoüt pour deux ans.
J'étais gardée à la Division trois dans le camp. Des toxicomanes étaient assignées à ma surveillance 24h sur 24. Je n'étais pas autorisée à parler ni à regarder les autres, même en me lavant ou en allant aux toilettes. Chaque jour, la gardienne ma forçait à m'assoir sur un petit tabouret pendant plus de dix heures comme forme de torture. Ceci a continué pendant 40 jours. Les gardes ont interdit toute visite à ma famille et ne m'ont pas laissée appeler la maison. Ils m'ont dit que huit toxicomanes avaient continuellement tabassé une pratiquante jusqu'à ce qu'elle renonce à la pratique. Les menaces et la pression mentale à long terme auxquelles jai été soumise m'ont fait perdre en partie la mémoire. A un moment, je ne pouvais plus même me souvenir de mon adresse.
Chaque matin, les fonctionnaires du camp forçaient les pratiquants à écouter et lire des matériaux qui diffamaient le Falun Gong. Ils m'ont aussi forcée à faire un travail épuisant l'après midi. Des journées de travail intensif ont endommagé ma santé.
En janvier 2009, j'ai demandé aux autorités de me libérer et leur ai dit que je continuerai à pratiquer le Falun Gong. Ils m'ont mise dans un cellule sous la surveillance permanente de deux détenues et ont prolongé ma peine de détention de cinq jours.
Le responsable du camp de travail, Li Qiongyun a mené une campagne pour calomnier le Falun Gong en avril 2009, durant laquelle les autorités ont essayé de forcer tous les pratiquants détenus à signer un document qui diffamait le Falun Gong, j'ai refusé de signer, et quelques jours plus tard ils ont prolongé ma peine de deux mois supplémentaires. Lorsque le terme a expiré, un garde du nom de Zhang m'a pris les papiers documentant ma condamnation au travail forcé, dont l'avis de condamnation et l'autorisation de libération, anticipant que je puisse dénoncer la persécution en ligne.
Traduit de l’anglais en France