(Minghui.org)
Le professeur Heiner Bielefeldt, rapporteur spécial pour la liberté religieuse ou la croyance, a spécifiquement traité la question de la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine et a condamné la stigmatisation du Falun Gong comme « secte » par le Parti communiste chinois (PCC) au siège des Nations Unies à New York le 21 octobre 2010. Tout en parlant de la persécution de la croyance religieuse et spirituelle commise par le PCC, le professeur Bielefeldt a souligné en particulier l'abus des femmes, en disant : « Quelque soit la justification, toutes les pratiques qui sont contraires aux droits des femmes devraient être condamnées et combattues. »
Le PCC emploie des moyens extrêmement cruels pour persécuter les pratiquantes de Falun Gong. Quelques exemples des crimes du PCC commis contre les pratiquantes de Falun Gong sont énumérés ici :
Menaces et abus verbaux
C'est une pratique courante pour les fonctionnaires du PCC de maltraiter verbalement les pratiquantes. Presque toutes les pratiquantes ont fait l’expérience dans une certaine mesure de l'abus verbal des agents du PCC.
À 10 heures le 19 novembre 2009, six ou sept policiers du commissariat de Wohongqiao dans le district de Jianshan, ville de Shuangyashan, province du Heilongjiang ont illégalement arrêté six pratiquantes. Les policiers Zhang Engze et Xiao Yong ont tiré une jeune fille et l’ont poussée dans une voiture de police. Zhang l'a frappée avec ses poings et a dit : « Je te présenterai une fripouille comme petit ami. Je te jetterai dans une cellule de fripouilles. » Il lui a alors enlevé ses lunettes.
Le centre de lavage de cerveau de Qinglongshan, situé à Jiansanjiang dans la province du Heilongjiang, se spécialise dans la persécution des pratiquantes de Falun Gong. Sheng Shusen, 57 ans, qui est son directeur, était très corrompu et sans scrupules. Il pinçait le visage et les cuisses des pratiquantes et avaient d'autres comportements inappropriés. Il menaçait les pratiquantes en utilisant un langage pornographique, comme : « Si tu n’abandonnes pas ta croyance, je te déshabillerai et trouverai de vieux célibataires pour te violer. »
Défigurer
Les agents du PCC ont également défiguré des pratiquantes.
Gao Rongrong, une ancienne employée du département de l'institut des beaux-arts de Luxun, a été amenée au camp de travaux forcés de Longshan en juillet 2003. Tao Yubao, le chef adjoint de la deuxième division du camp de travail et le chef d'équipe Jiang Zhaohua ont électrocuté Mme Gao avec des matraques électriques pendant plus de six heures consécutives à partir de 15 heures le 7 mai 2004. Son visage a été défiguré dans un mélange de boursouflures, de peau brûlée, de pus et de sang brûlés. Son visage était tellement enflé qu’elle ne pouvait pas ouvrir les yeux et même ses meilleures amies ne la reconnaissaient pas.
Dans son témoignage personnel, Mme Gao a dit : « Les gardiennes, y compris Tang Yubao, m’ont électrocuté le visage, les oreilles, le cou, le dos et les chevilles à plusieurs reprises avec des matraques électriques à haute tension jusqu'à 21 heures. Elles ont électrocuté à plusieurs reprises les mêmes parties de mon corps pendant des périodes prolongées. Mon corps entier était pris de convulsions. Pendant les six ou sept heures de torture, j'étais dans une douleur atroce. Quand les matraques électriques touchaient les contusions, la douleur que j’éprouvais était encore plus intense. Les menottes et les bouches d’air auxquelles étaient attachées les menottes secouaient violemment. J'ai toujours les contusions sur mes poignets causés par les menottes.
« Ma chair et ma peau étaient brûlées et se sont enflées et boursouflées. Les boursouflures sur mon cou étaient aussi grandes que mon pouce. Mon visage était tellement enflé qu’il était deux fois plus gros et mes yeux avaient l’air d’un petit fil. Un fluide jaunâtre s’écoulait de mon visage. Mes cheveux étaient collés à mon visage et à mes oreilles. Après deux mois, mes bras étaient engourdis et mes yeux étaient secs en raison de cette torture. Les poils de mes sourcils tombaient aussitôt que je les touchais. Des couches de peau tombaient autour de mes oreilles et de ma et bouche. La garde Zeng Xiaoping est venue vers moi avec un miroir et m’a laissé voir mon visage détruit. Elle a dit que je devais me sentir responsable de ma défiguration. »
Une photo du visage défiguré de Mme Gao publié 10 jours après la torture a choqué le monde entier. Beaucoup de personnes ne pouvaient pas croire qu'un crime aussi honteux ait pu se produire en Chine, un pays avec une si longue histoire de civilisation. Le PCC n’a pas répondu à la photo et aux condamnations de la communauté internationale, mais son silence indique qu'il confirme l'existence de la persécution et prévoit de continuer à persécuter les pratiquantes de Falun Gong.
Blesser les seins
Les agents du PCC infligent également des blessures aux seins des pratiquantes de Falun Gong.
En août 2000, Liu Zhenfu, maire de la ville de Laishui dans le canton de Laishui, province du Hebei, a brutalement torturé la pratiquante de Falun Gong, Chen Chenglan, qui était allée lancer un appel à Pékin pour la justice du Falun Gong. Il l'a frappée au sol, lui a violemment sauté sur les seins avec ses pieds tout en hurlant : « Oses-tu continuer à pratiquer le Falun Gong ? Oseras-tu encore aller à Pékin ? » Sa bouche et son nez saignaient sous le mauvais traitement et elle s'est évanouie. Ses seins étaient également enflés et meurtris.
Les fonctionnaires du PCC dans le bourg de Dawangzhuang, canton de Yinan, province du Shandong, humilient les pratiquantes de Falun Gong. Par exemple :
Quand Du Yonglan est allée lancer un appel à Pékin pour la justice du Falun Gong, elle a été arrêtée, amenée au bureau du Partie du Comité du bourg et gravement battue. Les fonctionnaires du bourg ont essayé de la forcer à enlever tous ses vêtements pour l'humilier. Wang Xianyong trouvait qu'elle se déshabillait trop lentement, il lui a donc enlevé son manteau, son chandail et ses sous-vêtements. Wang Xianyong et Li Yongbao lui ont saisi avec la main chacun un sein et l’ont électrocuté avec une matraque électrique de l'autre main. Elle était dans une douleur extrême et s’est effondrée par terre.
Wang Xianyong, Li Yongbao, et Bo Cunqi ont également torturé Mme Qin Hongqin comme suit :
Ils ont menotté les bras de Mme Qin derrière son dos et l’ont forcée à s’asseoir par terre avec les jambes étendue toutes droites. Puis ils lui ont frappé le derrière et les cuisses à coups de pied avec des chaussures en cuir. Li est monté sur ses jambes et lui a piétiné les jambes à grands coups. Mme Qin a été forcée de s'étendre de côté et était dans une douleur extrême. Wang a continué à la battre en disant : « Ce soir nous t’enlèverons les tendons et nous t’éplucherons la peau. »
Ils l'ont battue jusqu'à ce qu’elle ne puisse plus bouger avant de lui enlever les menottes et de la soulever. Wang s'est alors tenu derrière Mme Qin et lui a saisi les seins avec ses mains. Plus tard, Wang lui a de nouveau enlevé ses vêtements au-dessus de la taille. Li et Bo lui ont tenu chacun un bras tandis que Wang lui frappait les seins pour qu'ils balancent. Cette torture a continué pendant un certain temps et puis Wang l'a poussée sur le sofa et lui a brûlé les mamelons avec des cigarettes tandis que les deux autres agents lui tenaient les bras. Puis Wang l’a déshabillée complètement et lui a inséré une matraque électrique dans le vagin.
Abus sexuel
Dans beaucoup de cas, les agents du PCC ont impitoyablement appliqué la torture à plusieurs parties du corps de la pratiquante en même temps, y compris aux organes génitaux. L’expérience de Mme Qin ci-dessus était un tel exemple.
De plus, beaucoup de pratiquantes ont été également violées.
Yang Xiulian, 63 ans, et sa fille Wei Caixia ont été détenues au centre de détention du district de Hantai en 2002. Ma Pingan, chef de la division de la sécurité nationale du bureau de la sécurité publique du district de Hantai de la ville de Hanzhong, province du Shaanxi, et le policier Quanxiu ont incité le toxicomane Zhang Li à torturer Mme Yang. Zhang lui a immobilisé la tête par la force et l’a blessée au cou. Deux détenus lui ont tenu les bras et les jambes tandis que deux autres lui grattaient le vagin avec des brosses à dents. D'autres détenus se sont alors alignés pour lui pincer les seins jusqu’à ce que ses seins saignent abondamment.
Les policières Cheng Yu, Huang Hanhua et Zhang Xiaoyan ont incité les détenues Gao Lin, Wu Najun et Ying Yurong à torturer Mme Yang Mei le 9 novembre 2008 quand elle était détenue au camp de travaux forcés pour femmes de Hubei. Elles lui ont attaché les bras au châssis de la fenêtre et l'ont suspendue pendant deux jours et une nuit. Elles l’ont alors déshabillée et l’ont piquée partout sur le corps avec des aiguilles. Elles lui ont frappé le visage, la tête et les yeux avec des bouteilles d'eau chaudes, lui ont tiré les cheveux, grattés les parties génitales avec des brosses à dents et ont inséré les brosses dans son vagin. Elles l'ont également frappée à coups de pied dans les parties génitales avec des chaussures en cuir dur.
À la prison pour femmes en Mongolie intérieure, les gardes du PCC ont inséré un manche à balai dans le vagin de Mme Wang Xia.
Les gardes au camp de travaux forcés de Dalian dans la province du Liaoning déshabillaient les pratiquantes, verrouillaient leurs bras et leurs jambes dans une position écartée afin d’insérer des piments, des manches à balai et des brosses dans leurs vagins. Cette torture était extrêmement douloureuse et les faisaient saigner abondamment.
Dans le camp de travaux forcés de Masanjia, Mme Xin Suhua, de Benxi, province du Liaoning, a perdu conscience plusieurs fois après que les gardes l’aient frappée à coups de pied dans les parties génitales à maintes reprises.
Les gardes au camp de travaux forcés de Masanjia ont également inséré des matraques électriques dans le vagin des pratiquantes, les ont électrocutées, ont déshabillées les pratiquantes qui refusaient d’abandonner leur croyance et les ont mis dans les cellules des hommes.
Le 14 mai 2001, un policier de Pékin a battu et violé une pratiquante. La même année, un groupe de policiers ont violé plusieurs pratiquantes à Xingtai, province du Hebei.
Le 13 mai 2003, un policier de Chongqing a violé en public Mme Wei Xingyan, une diplomée de l'université de Chongqing.
En 2004, Mme Zhu Xia, 32 ans, a été violée à plusieurs reprises par des policiers au centre de lavage de cerveau, ce qui lui a causé une instabilité mentale à long terme.
En 2005, Mme Huang Xin de Shenyang, qui était détenue à la prison pour femmes du Liaoning, a été déshabillée et placée dans une cellule d’hommes, où le gang de détenus condamnés à mort l'ont violée. Huit autres pratiquantes ont été soumises à la même expérience.
Le 24 novembre 2005, Mme Liu Jizhi, 51 ans, et Mme Han Yuzhi, 42 ans, de la ville de Zhuozhou, province du Hebei, ont été arrêtées chez elles et sévèrement battues pendant l'interrogatoire. Le jour suivant, le policier He Xuejian, dans la vingtaine, a violé les deux femmes sous le prétexte d’exécuter les ordres. L'incident a choqué la communauté internationale. Le rapporteur spécial des Nations Unies pour la liberté religieuse, le rapporteur spécial sur la torture et le rapporteur spécial sur la violence contre les femmes ont alors effectué d’urgence des enquêtes conjointes et ont forcé le PCC à admettre les faits des incidents de viol. C'est un des rares cas où le PCC a admis avoir commis des crimes contre des pratiquantes de Falun Gong après une énorme pression internationale, tel qu’enregistré par les Nations Unies.
Ce site Internet a récemment signalé que Wang Weiwei, le chef d'équipe de la police et les détenus Wu Yanchun, Li Lingling et Zong Dongrong ont maltraité Mme Hu Maomao de la ville de Zhangjiakou, province du Hebei, pendant sa détention au camp provincial de travaux forcés pour femmes du Hebei. Elle a été forcée de se tenir debout pendant une période prolongée et a été battue, menottée et torturée. Ils lui ont également inséré un manche à balai dans le vagin et ont utilisé leurs doigts pour endommager son vagin. Elle ne s'est toujours pas remise de ses blessures trois mois après la torture, c'est encore extrêmement douloureux et elle est incapable de marcher correctement.
Avortement obligatoire
Les agents du PCC ont également forcé des pratiquantes de Falun Gong à subir des avortements.
Tiré des Neuf commentaires sur le Parti communiste :
« Dans le camp de travaux forcés de Wanjia, province du Heilongjiang, une femme enceinte de 7 mois a été suspendue à une poutre. Ses deux mains étaient attachées avec une corde râpée montée sur une poulie attachée à la poutre. Le tabouret qui la soutenait a été retiré. Elle est restée suspendue en l’air. La poutre était à 3 ou 4 mètres au-dessus du sol. La corde passait par la poulie, et les gardes de la prison en tenaient une extrémité. Lorsque les gardes tiraient sur la corde, elle était suspendue en l’air, la police lâchait alors la corde et elle retombait rapidement sur le sol. Cette femme enceinte a subi cette torture jusqu’à ce qu’elle fasse une fausse-couche. Encore plus cruel, c’est que son mari était obligé de regarder sa femme endurer ce supplice. »
En mars 2001, Ma Pingan, chef de la section politique et de sécurité du bureau de la sécurité publique du district de Hantai dans la ville de Hanzhong, province du Shaanxi, est venu avec d'autres policiers pour arrêter Mme Zhang Hanyun. Ils l'ont forcée à subir un avortement dans un hôpital suburbain de la ville de Hanzhong, bien qu'elle fut enceinte de huit mois et avait une autorisation de naissance. Parce que le bébé était trop gros, ils ont démembré le corps du bébé morceau par morceau pour le sortir, démontrant un niveau de brutalité inimaginable.
Prélèvement d'organes
Les agents du PCC ont également prélevé les organes sur des pratiquantes de Falun Gong lorsqu’elles étaient encore vivantes.
En 2009, une personne impliquée dans l'arrestation et la torture de pratiquants de Falun Gong (qui a choisi de rester anonyme pour des raisons de sécurité) a raconté, à l'Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong, un incident dont il avait été personnellement témoin sur le prélèvement d'organes d'une pratiquante de Falun Gong encore vivante.
À 17 heures le 9 avril 2002, dans une salle d'opération au 15ème étage de l’hôpital général de la région militaire de Shenyang, deux chirurgiens militaires ont prélevé les organes d'une pratiquante de Falun Gong dans la trentaine, qui était encore vivante.
Le témoignage personnel a été enregistré comme suit :
« Ils lui ont tout d’abord retiré [le cœur], puis les reins. Quand ils ont coupé les vaisseaux sanguins de son cœur avec les ciseaux, elle a commencé à se contracter. C’était extrêmement horrible. Je peux imiter son cri perçant pour vous, bien que je ne puisse pas bien l’imiter. C’était comme si quelque chose était déchiré et puis elle a continué « Ah ». Depuis ce moment-là, elle avait toujours la bouche grande ouverte, avec ses deux yeux grands ouverts. Ah… je ne veux pas continuer. »
Avant de la tuer, ils l'ont maltraitée et l'ont violée plusieurs fois.
Cet article a été écrit pour exposer les enfreintes aux droits des pratiquantes de Falun Gong par le PCC, mais ceci montre seulement une partie infime de la persécution des pratiquantes de Falun Gong par le PCC. Le nombre de pratiquantes de Falun Gong qui ont été torturées et maltraitées au cours des 11 années de la persécution pour la simple raison qu’elles pratiquent le Falun Gong est incroyablement élevé.
Dans son discours aux Nations Unies, le professeur Heiner Bielefeldt a dit : « Quelque soit la justification, toutes les pratiques qui sont contraires aux droits des femmes devraient être condamnées et combatues. »
Si l'on comprend clairement la nature du PCC, on aura honte de lui être associé. L'existence du PCC est une menace pour les personnes innocentes.
Traduit de l’anglais au Canada