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Les auteurs de 'Bloody Harvest', lauréats d’une récompense des droits de l’homme en Suisse

1 février 2010

(Minghui.org)

Le 16 janvier 2010, la branche Suisse de la Société Internationale pour les Droits de l’homme (IGFM) a décerné sa Récompense pour les Droits de l’Homme 2009 à l’avocat Canadien des droits de l’homme, David Matas et à l’ancien Secrétaire d’état pour la région Asie Pacifique, David Kilgour, en reconnaissance de leurs efforts dans l’enquête sur le prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant, sanctionné par le Parti communiste chinois (PCC). Un symposium qui s’est déroulé la veille de la cérémonie de récompense a attiré l’attention sur le crime effroyable de collecte d’organes par le PCC.

M. David Matas prononce un discours lors de la cérémonie de récompense.

M. David Kilgour prononce un discours lors de la cérémonie de récompense


Le Secrétaire général de la branche Suisse de la IGFM : l’attention du public doit être attirée sur la persécution

La Secrétaire générale de la branche Suisse de la IGFM, Mme Schlegel, a déclaré que le comité exécutif avait été très impressionné après avoir lu le rapport d’enquête sur la collecte d’organes et le livre, 'Bloody Harvest', de Kilgour et Matas. ‘’En Suisse, il n’y a pas eu beaucoup d’information publique correspondante. Nous pensons que ce rapport mérite attention et discussion. Ainsi, nous avons décidé de décerner la Récompense des Droits de l’Homme aux deux auteurs, qui ont tant fait.’’

Mme Schlegel a considéré le prélèvement criminels d'organes du PCC comme effroyable: ‘’Il est maintenant grand temps de l'exposer, non seulement parmi les professionnels mais aussi auprès du grand public de façon à ce que les gens puissent réaliser ce qui se passe et mettent fin ensemble aux vols d’organes par le PCC.’’


Le président de la Fondation nationale Suisse pour la donation et les greffes d’organes: C'est une calamité de l’humanité

Le président de la Fondation nationale Suisse pour la donation et les greffes d’organes, M. Franz Immer, a déclaré qu’il avait réalisé à travers le rapport de Kilgour et Matas et l’expérience personnelle de la pratiquante Liu Wei, que de nombreuses personnes, en particulier les pratiquants de Falun Gong, ont eu leurs organes volés. Il a déclaré : ‘’Le vol d’organes, qui est je pense la description correcte, est une calamité de l’humanité. L’existence d’une banque d’organes vivants est une véritable catastrophe. Je ne peux imaginer qu’une telle chose se produise.’’

Il a ajouté que plus de personnes devraient connaître ces faits et que des pressions devraient être exercées sur divers gouvernements pour aider les victimes.


Une représentante de l’Association des patients suisses: Nous devrions permettre au monde entier de le savoir

Mme Margrit Kessler était la représentante pour l’Association suisse des patients. Elle a déclaré qu’en lisant 'Bloody Harvest' de Kilgour et Matas, elle avait dû s’arrêter toutes les dix pages, à cause du choc : ‘’Les abus des droits de l’homme exposés dans le livre, les assassinats, étaient au-delà de toute imagination. Il est extrêmement important de diffuser l’information dans le monde entier pour permettre à chacun de savoir ! Je ne peux imaginer que quiconque puisse accepter de tels organes, personne ne le voudra !’’

Elle pensait que chacun devrait prêter attention au prélèvement d’organes et à la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine. ‘’Pour fournir une aide, là où le possible indique que cela est mauvais, cela ne devrait pas arriver, même pas en Chine. Nous devrions laisser ces personnes (pratiquants de Falun Gong) vivre pacifiquement. Ils ont le droit de vivre, ce qui est très important.’’


‘’Le prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong continue .’’

Lors de son discours de remerciement lors de la cérémonie de récompense, M. Matas a affirmé que le PCC n’avait pas laissé tomber la persécution des pratiquants de Falun Gong. Après que leur enquête ait débuté, la quantité d’opérations de greffes en Chine a diminué légèrement mais augmenté à nouveau par la suite. Cependant, le nombre de prisonniers exécutés était largement moindre. Les sources principales de greffes d’organes provenaient de prisonniers exécutés et de pratiquants de Falun Gong incarcérés illégalement. La diminution des exécutions signifie que plus de pratiquants ont eu leurs organes prélevés.

Dans son allocution, M. Kilgour a aussi précisé qu’ils avaient conclu à travers leur enquête, que depuis le début de la persécution par le PCC jusqu’en 2005, 41 500 organes provenaient de pratiquants de Falun Gong. Après leur enquête, le PCC a émis des règlements concernant les greffes d’organes, les récipiendaires de greffes n’étant plus des étrangers mais des chinois, sans modification de l’approvisionnement des organes.

Ils ont dit que la persécution n’avait pas été stoppée. Ils continuaient à exercer des pressions sur les gouvernements et les députés pour exposer les crimes du PCC. Ils étaient très contents de travailler avec l’IGFM pour empêcher les prélèvements sanglants de se produire à nouveau en Chine. Chacun devrait contacter les députés locaux, les organisations des droits de l’homme et autres institutions pour diffuser la vérité qu’ils ont appris.


Espérant que davantage de gens tendent une main secourable pour soutenir Falun Gong

Lors de la cérémonie de récompense, l’hôte a demandé à une pratiquante de Falun Gong, Mme Liu de parler de son expérience personnelle. Durant ses 16 mois d’emprisonnement pour sa pratique de Falun Gong, Mme Liu a été soumise à diverses formes de tortures chaque jour, y compris au travail forcé pendant une dizaine d’heures et la restriction de l'accès aux toilettes à trois fois par jour. Si elle n’effectuait pas le quota de travail, elle n’était pas autorisée à dormir. Le point le plus horrible, avec le recul, était que Mme Liu et les autres pratiquants ont dû subir des examens physiques mystérieux, dont des tests sanguins, des électrocardiogrammes, des scanners à ultrasons, etc., les résultats des tests ne leur étant pas révélés. À cette époque, personne ne savait pourquoi. Ce ne fut que lorsque les prélèvements criminels d’organes ont été exposés que Liu Wei a réalisé qu’elle était presque devenue une des victimes Falun Gong .

Mme Liu, qui vit maintenant en Allemagne a déclaré: ‘’Je suis extrêmement chanceuse de pouvoir vivre dans un pays libre. Mais en Chine, il y a encore un nombre énorme de pratiquants enfermés en prison et les camps de travail, en danger d’être victimes de la collecte d’organes. Il ne s’agit pas seulement d’un problème intérieur à la Chine, mais d’une violation de la moralité et de la dignité humaines.’’ Elle a souhaité que plus de personnes puissent soutenir Falun Gong pour faire cesser ensemble cette persécution.

La veille de la cérémonie de récompense, la IGFM et la Fondation nationale Suisse pour les donations et les greffes d’organes ont organisé un symposium d’experts sur la donation et les prélèvements d’organes. Les participants comprenaient des chirurgiens, des professeurs d’éthique médicale, des membres du parlement, des professeurs de droit, les deux lauréats M. Kilgour, M. Matas et la pratiquante de Falun Gong, Mme Liu Wei.

Ils ont passé une résolution qui condamnait fermement les prélèvements systématiques d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en vie par le PCC et appelait les individus, les institutions gouvernementales, les entreprises médicales, et les ONG à mettre fin ensemble à ce crime effroyable.

Traduit de l’anglais en France