(Minghui.org)
Aussi choquant que cela puisse paraître Mme Liu Zhimei, une pratiquante de Falun Gong et ancienne étudiante à l'université de Tsinghua, a été amenée à l'effondrement mental aux mains des gardiens de prison du régime du Parti communiste chinois, elle n'est certainement pas la seule. (« Une ancienne étudiante universitaire, Mme Liu Zhimei, souffre d’un effondrement nerveux suite à l’injection arbitraire de substances dangereuses » ) Le reporter Minghui Hua Qing a interviewé récemment Mme Zeng Zheng, une pratiquante vivant à Sydney, Australie, qui a relaté un accident similaire dont elle a été témoin alors qu'elle était en détention.
Mme Zeng Zheng détient un master en géochimie de l'université de Pékin. Elle a commencé sa cultivation et pratique une fois qu'elle a découvert des réponses à ses questions sur la vie et l'univers dans les enseignements du Falun Gong. Après que la persécution ait commencé, elle a une fois été détenue dans le camp de travaux forcés pour femmes de Pékin pendant une année et a été torturée brutalement.
Tout en parlant avec les gens à Sydney sur le Falun Dafa et la persécution, Mme Zeng évoque souvent ce qu'elle a vu une fois de ses propres yeux : une pratiquante a été conduite jusqu'à l'effondrement mental dans le camp de travaux forcés. Elle a raconté au reporter : « L'information sur l'étudiante de l'université de Tsinghua Liu Zhimei menée à l'effondrement mental me rappelle la vraie raison pourquoi certaines pratiquantes détenues qui ont souffert de l'impitoyable torture avaient de sérieux problèmes mentaux. J'ai été témoin de l'effondrement mental d'une pratiquante. »
Mme Zeng a poursuivi : « Avec moi, il y avait une jeune fille dans la vingtaine au camp de travaux forcés de la province du Gansu, qui avait été arrêtée pour avoir fait appel au nom du Falun Gong. Au départ, elle était déterminée dans sa croyance. Après cinq jours et nuits de torture continue, cependant, son esprit s'est effondré. J'étais présente la nuit où elle a eu un effondrement nerveux. Elle était parfaitement normale une minute, mais la minute suivante, j'ai remarqué un regard trouble et les yeux vides. Le regard semblait plutôt stupide. Ensuite, elle a éclaté de rire de manière très forte et ridicule. J'ai su tout de suite que ce n'était plus son être véritable. À ce moment-là, j'ai senti du froid me descendre le long de la colonne vertébrale et j'ai réalisé que ce que j'avais vu était la chose la plus effrayante au monde. Rien ne peut être comparé à la peur qu'une personne pleine d'entrain soit privée de sa capacité basique de penser et devienne soudainement mentalement anormale. Je n'avais aucune idée quelle torture elle avait subie avant ce moment, ou si on lui avait donné une sorte d'injection, mais je n'oublierai jamais ce moment. »
Mme Zeng se rappelait également qu'on lui avait donné une fois une intra-veineuse contenant des substances inconnues. « C'était au cours de ma grève de la faim, quand les gardiens m'ont emmenée à la clinique pour une intra-veineuse le quatrième jour. Je ne sais pourquoi, les médecins n'arrivaient pas à introduire la drogue en moi, ils ont donc donné l'ordre à un détenu criminel de le faire. Dès que le détenu a commencé le processus d'intra-veineuse, je me suis sentie extrêmement mal et la tête confuse. Je me sentais comme si j'étais en train de flotter dans l'air sans aucune force. J'ai dû m'appuyer contre une armoire dans la clinique. Je n'arrivais même pas à entendre ce dont ils parlaient. C'était une sorte de suppression de ma vue, juste comme dans un film. »
Mme Zeng a mentionné une torture très vicieuse impliquant des aiguilles électriques aux points d'acupuncture, qui pouvaient provoquer une douleur accablante ou même mener à l'effondrement mental. Elle a dit : « Entre 2000 et 2001, une autre pratiquante et moi avons été envoyées et retirées de deux places presque en même temps : la division d'expédition du camp de travaux forcés de Pékin et le camp de travaux forcés pour femmes à Pékin. Elle avait juste 20 ans et était une jolie jeune femme avec de grands yeux. »
« Avant d'être envoyée à la division d'expédition, elle était détenue au centre de détention de Dongcheng, où les gardiens utilisaient tous les moyens possibles pour la torturer. Malgré leurs tentatives pour la faire abandonner le Falun Gong, elle tenait toujours fermement à sa croyance. Plus tard les gardiens ont eu recours à la torture électrique mentionnée ci-dessus, utilisant une aiguille électrique pour appliquer de l'électricité à haut voltage sur ses points d'acupuncture. Elle a perdu immédiatement conscience. Elle était mentalement désorientée lorsqu'elle a repris conscience et avait perdu la mémoire. Elle n'arrivait plus du tout à prendre soin d'elle-même. Les gardiens la manipulaient de toutes les manières qu'ils voulaient. Lorsqu'ils lui ont dit de faire ainsi, elle a simplement retranscrit tous les documents diffamatoires qu'ils lui avaient donné sans objection. Lorsqu'il n'y avait rien à faire, elle était juste comme une personne mort-vivante. Parce que ses yeux étaient très grands, le blanc de ses yeux était encore plus saillant. Elle a maigri de plus en plus et plus tard, elle était extrêmement fragile. »
« Tout en étant dans la division d'expédition, j'ai vu combien c'était un effort pour elle de faire même un petit pas. Après avoir chancelé pendant un long moment elle « jetait » son pied gauche en avant, puisque ce pied ne semblait pas lui appartenir. Elle perdait presque l'équilibre et chancelait de manière précaire. Elle retrouvait son équilibre après s'être balancée pendant un assez grand moment. En tremblant toujours, elle se penchait avec difficulté et enfonçait ses mains dans le sol. Après avoir haleté pendant un moment, elle a soudain poussé et jeté son pied droit en avant. Elle devait souvent rester à quatre pattes pendant un assez grand moment avant de rassembler suffisamment de force pour redresser son dos et ensuite poursuivre sa route. »
Traduit de l'anglais en Suisse