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Les autorités du canton de Mancheng dans la ville de Baoding ont harcelé les pratiquants pendant les "deux conférences " du PCC

29 mars 2010

(Minghui.org)

Par un correspondent de la province de Hebei, Chine

L'ancien chef du régime Jiang Zemin s'est rendu dans la ville de Baoding dans la province de Hebei pour les deux conférences (La Conférence politique consultative du peuple et le Congrès national du peuple) du Parti communiste chinois (PCC). Pendant ce temps, de nombreux pratiquants du canton de Mancheng ont été harcelés les 4 et 5 mars 2010.

Des fonctionnaires du Bureau 610 du canton de Mancheng et de la division de la sécurité intérieure dans les municipalités et les villages, et des fonctionnaires des postes de police des communes et villages ont rendu " visite " aux pratiquants chez eux dans ces régions. Deux fonctionnaires de village étaient responsables de chaque pratiquant. Ils ont harcelé les pratiquants chez eux et les ont menacé leur demandant de ne pas quitter l'agglomération et de ne pas aller à Beijing.

Les agents du bureau 610 du canton de Mancheng ont poussé des employeurs à 'appeler au téléphone leurs employés pratiquants pour les harceler et leur demander de ne pas sortir de l'agglomération. Certains employeurs ont immédiatement vérifié si leurs employés se trouvaient chez eux et ils ont persisté à les surveiller jusqu'à ce qu'ils les voient en personne.

Le chef du bureau 610 de l'agglomération de Chengguan, Li Xiaodong a la tête de quelques agents s'est rendu chez des pratiquants afin de les harceler ou les surveiller en bas de chez eux. Le soir du 4 mars 2010 la police a gardé sous surveillance "l'hôtel Xiuxin sous prétexte de vérifier leurs chambres et leurs ordinateurs.

Un policier a frappé à la porte de l'hôtel à 7h00 du matin le 5 mars 2010. Une fois entré il a interrogé la propriétaire, Mme Zhang, et lui a demandé des informations sur les clients de l'hôtel. Le fonctionnaire a surveillé Mme Zhang toute la matinée du salon de l'hôtel. Dans l'après midi, quelques policiers ont continué à surveiller l'hôtel de l'extérieur. Le soir, le chef du poste de police de Chengquan a surveillé le salon de l'hôtel sous prétexte de vérifier les chambres. De façon déraisonnable il a interrogé des clients et vérifié leurs pièces d'identité. Il est resté là jusque tard dans la nuit.

Le matin du 6 mars, une voiture de police s'est arrêtée près de l'hôtel pour surveiller. Trois policiers ont surveillé Mme Zhang du salon de l'hôtel toute l'après midi. Ils ne sont pas partis avant 17h00. Mme Zhang est une dame d'une cinquantaine d'années. Elle est propriétaire de l'hôtel et s'occupe de son petit fils de 5 ans. La police l'a harcelée pendant deux jours, l'interrogeant, la surveillant et l'empêchant de s'occuper de ses affaires comme d'habitude.

Des fonctionnaires du gouvernement de la municipalité de Bailong, Li Jingdong, Zhang Shui, Gou Guozhan et Ma Dongming avec les fonctionnaires du village Dakanxia Zhang Hongliang, Dong Bingwu, Yin Qun, Wei Jianguo et Yin Daqi ont harcelé les pratiquants du village le 5 mars. Ils sont entrés en force chez les pratiquants, les ont menacés et leur ont demandé de ne pas aller en ville. Ils ont déclaré que si les pratiquants se rendaient à Beijing, la conséquence serait très grave. En même temps ils ont assigné des gens pour surveiller les pratiquants.

Après le Nouvel An chinois, quelques membres de familles de pratiquants se préparaient à sortir de l'agglomération pour aller travailler et cette soudaine intimidation leur a causé une grande anxiété et une pression mentale. Chaque fois qu'il y a une "journée sensible" du PCC, le gouvernement de l'agglomération de Bailong et les policiers de poste de police envoient souvent des gens pour surveiller l'entrée du village de Dakanzia. Parfois ils restent assis dans une voiture pour surveiller les pratiquants et restreindre leur liberté de mouvement.

Durant le séjour de quelques jours de Jiang à Baoding, des fonctionnaires ont mobilisé toutes les forces de police. Le 5 mars un grand nombre de voitures de police et de policiers en uniforme et en civil se trouvaient postés dans la rue de Tianwei et aux intersections. Partout où se rendait Jiang les routes étaient bloquées, les voitures ne pouvaient pas passer et les bus devaient changer de trajet. Les gens sont restés confinés chez eux sans avoir le droit de sortir ni de marcher dans les rues.

Traduit de l’anglais en France