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L'arrestation d'un pratiquant local nous enseigne quelques leçons

1 avril 2010 |   Écrit par un disciple de Jiutai, province du Jilin, Chine

(Minghui.org)


La nouvelle, il y a quelques jours, qu'un pratiquant de notre région avait été arrêté illégalement a choqué de nombreux pratiquants. Au cours de la période de la rectification par la Loi, la persécution contre un pratiquant est aussi la persécution contre le Falun Dafa et le corps tout entier des pratiquants. Il s'agit d'une interférence au salut des êtres vivants. Lors d'une discussion, nous avons partagé nos pensées sur les raisons pour lesquelles cet incident avait eu lieu, et nous avons étudié le problème à différents niveaux.

Nous avons réalisé que parfois nous traitons l'étude en groupe comme une formalité, donc nous n'avons pas atteint ce que le Maître exige de nous :

« […] Quand vous lisez et cultivez il est nécessaire que vous ayez un état d'esprit pur et propre, que vous soyez très franc et sincère, c'est seulement ainsi que vous allez vous élever et que vous récolterez. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de la grande région de New York 2009 »)

Le pratiquant qui avait été arrêté  s'assoupissait souvent lors de l'étude de la Loi en groupe. Par conséquent, il regardait rarement à l'intérieur de lui-même lorsque des conflits surgissaient.
Au cours de la cultivation, lorsque nous avons été confrontés à des conflits, nous avons parfois limité notre amélioration en n'examinant que superficiellement ce qui était bien ou mal, ou qui avait raison ou tort. Nous ne tenions pas à trouver les racines des problèmes, ou quels types d'attachements ou conceptions humaines nous avions, afin que nous puissions nous corriger. En conséquence, les problèmes ont traîné et n'ont jamais été résolus, provoquant des séparations entre nous. Même si nous avions l'air amical, nos cœurs étaient incapables d'abandonner les attachements.
Grâce au partage d'expériences, nous avons aussi réalisé que nous avions des omissions dans la cultivation de la parole. Après avoir vu les problèmes des autres, nous ne partagions pas avec eux dans la Loi. Nous répandions plutôt les rumeurs parmi les pratiquants et bavardions pour savoir qui était bon ou mauvais, ou qui avait tort ou raison, provoquant des barrières entre nous. Nous omettions également de regarder à l'intérieur pour voir si on avait des conceptions humaines. Tout cela a sérieusement porté atteinte à notre coordination et coopération, ce qui a permis à la perversité de tirer profit de nos omissions, causant davantage de persécutions et d'interférences en ce qui concerne nos efforts pour sauver les êtres vivants.

Un autre problème est le manque de partage sincère. En me citant comme exemple, je peux dire que quand d'autres signalaient mes défauts et mes lacunes, je réagissais comme si on se plaignait de moi. Je ne savais pas que j'avais un fort attachement à me protéger et j'étais très égoïste. Aussi, en voyant le problème d'un autre, je ne lui donnais seulement qu'un indice parce que j'avais peur qu'il ou elle ne puisse pas accepter mes paroles. Je me protégeais vraiment, une forme d'égoïsme.
Ces leçons, nous l'espérons, nous rendrons plus lucides, et en allant de l'avant nous aborderons la rectification par la Loi et la cultivation avec rationalité. Étudions bien la Loi et soyons plus mûrs dans notre cultivation et en assistant le Maître. Ce qui précède est ma propre compréhension. Merci d'être bienveillant en m'indiquant s'il y a quoi que ce soit d'inapproprié.

Traduit de l'anglais au Canada