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Coups visibles, persécution invisible

29 mai 2010 |   Écrit par Cang Hai

(Minghui.org)

Les articles suivants publiés par le site Minghui, le 3 avril 2010, présentent une bonne illustration de la cruauté du PCC contre les pratiquants de Falun Gong.

Le premier article traite de la souffrance de M. Fu Lianjun, un pratiquant de Falun Gong du village de Lequn, Bourg de Lequn, ville de Shuangcheng, province du Heilongjiang. Cet homme de 63 ans a été condamné à quatre ans de prison. Pendant qu’il était détenu à la deuxième Section, Division 8 de la Prison de Hulan, les instructeurs Zhang Zhaoxin et Wang Guoming ont ordonné aux prisonniers de le torturer brutalement. Voici les mots de M. Fu : « Soudainement, les prisonniers m’ont ligoté les membres et m’ont frappé. Mes côtes ont été cassées, les muscles de mes cuisses ont été déchirés et les plantes de mes pieds blessées. Je n’étais pas du tout capable de me mettre au lit. Une autre fois, ils m’ont brulé le nez avec des incandescences de cigarette et ils m’ont frappé le visage jusqu’à ce que celui-ci soit complètement enflé. J’étais obligé de faire des travaux forcés, privé de sommeil et tenu de me tenir debout pendant plus de huit heures. Les gardiens m’ont suspendu plusieurs fois de sorte que mes pieds ne puissent toucher le sol. Se tenant derrière moi, ils ont tiré mes bras vers l’arrière. J’étais aussi obligé d’être allongé au sol avec mon ventre contre terre. J’étais en train de suffoquer. La torture était épouvantable.»

Un autre article décrit comment Mme Cui Guifeng a été abusée pendant sa détention au Centre de rééducation de la ville de Zhaoyuan, province de Shandong, pendant quatre mois. En décembre 2009, les officiers du bureau 610 de la ville de Zhaoyuan ont arrêté Mme Cui et l’ont emmenée dans un centre de rééducation, où elle a été gardée en confinement solitaire. Le 26 mars 2010, elle a été sortie de sa cellule et de nombreux gardiens ont tiré ses cheveux et frappé sa tête contre une tige de métal. Quelqu’un la frappait en même temps. Ils l’ont ensuite poussée dans le bâtiment pour continuer à la frapper.

Bien que certaines tortures aient eu des témoins, la plupart de la persécution n’est pas vue par le public. Un autre exemple est celui de M. Wei Xingzhi, un professeur d’école qui est mort en conséquance de la persécution.

Le 20 janvier 2002, M. Wei a été condamné à trois ans de camp de travaux forcés et envoyé au Camp de travaux forcés de la province du Guizhou. Quand la femme de M. Wei et ses deux jeunes filles sont venues lui rendre visite, un jour chaud d’été, elles le voient porter un t-shirt à manches longues. Quand les manches ont été remontées, sa femme a pu voir des cicatrices et des blessures sanglantes partout sur ses bras. Quand les gardiens ont vu ce qui se passait, la visite a été écourtée.

Au cours d’une autre visite, M. Wei a donné à sa femme une note décrivant la torture qu’il avait subie. Cela a été observé par les gardiens, alors trois d’entre eux l’ont poussé dans la pièce de visite, l’ont frappé et ont chassé sa femme et ses filles.

Qu’était-t-il écrit sur cette note ? Il a été capable de le décrire plus tard : Trois à cinq prisonniers ou gardiens qui frappent, donnent des coups de poing et des coups de pied, choquent avec des matraques électriques un pratiquant. Parfois, ils mettent un livre sur la poitrine ou sur le dos du pratiquant et ils enfoncent le livre fortement à l’aide d’un marteau afin de causer des blessures internes non visibles à l’extérieur.

M. Wei a été forcé à regarder des vidéos diffamant le Falun Gong des heures durant. Il a aussi été forcé à écrire des articles diffamant le Falun Gong et son fondateur. Quand M. Wei a refusé, il a été frappé, sujet à la privation de sommeil et forcé à se tenir debout pendant longtemps.

M. Wei a été tenu en confinement solitaire pendant 21 jours. Sa nourriture était souvent ou bien pourrie ou bien contaminée. S’il refusait de manger, quatre ou cinq prisonniers le faisaient manger de force.

Après trois ans de torture mentale, de travaux forcés et de torture brutale, la santé de M. Wei s’est dégradée en nausées, malaises, maux de tête, serrage de poitrine et hémoptysie. Il n’a jamais pu s’en remettre et est décédé le 3 décembre 2009, à l’âge de 48 ans.

M. Wei était en mesure d’exposer la torture qu’il a subie, au contraire d’autres pratiquants. Mme Wang Lianzhi, une pratiquante de 73 ans de la ville de Kunming, province du Yunnan, a été condamnée et envoyée en prison. Le 10 novembre 2008, son fils lui a rendu visite et a vu qu’elle était en bonne santé. Mais le 27 novembre 2008, son fils reçoit un appel téléphonique de la prison, lui demandant de venir. Quand il est arrivé, un gardien lui dit que sa mère souffrait de schizophrénie. Il était difficile pour lui d’accepter comment une personne en bonne santé, pouvait développer une schizophrénie en l’espace de deux semaines. Quand Mme Wang a été relâchée le 7 janvier 2009 sur la garantie d’un traitement médical, elle était dans un état végétatif. Ses dents étaient détachées, elle avait de sévères maux de tête et des insomnies. Après plus de dix mois de souffrance, elle est décédée le 27 novembre 2009. Elle n’a jamais été capable d’exprimer ce qu’elle avait subi en prison et qui l’avait amenée à la mort.

Ces histoires choquantes sont reprises des reportages du site Minghui publiés le 3 avril 2010. Les dix dernières années, de tels rapports apparaissaient chaque jour. Les gens en Chine ne semblent pas conscients de la persécution, mais elle n’a jamais cessée dans les prisons chinoises et les camps de travaux forcés.

Quand la vérité éclatera en plein jour, ce sera un magnifique spectacle à voir pour le monde.

Traduit de l’anglais en Belgique