(Minghui.org)

Par un correspondant dans la province de Hebei, Chine

L'hôpital psychiatrique de Baoding, également connu sous le nom d'hôpital du peuple numéro 6 de la province de Hebei, est utilisé par le Parti communiste chinois (PCC) pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Ces 11 dernières années, le PCC y a détenu des pratiquants qui refusaient de renoncer au Falun Gong. Dans ce service, au moins 24 d’entre eux se sont vus injecter de force des drogues nocives pour le cerveau, entraînant l'incapacité ou la mort. Par peur et intérêt personnel, les médecins et les infirmières participent à la persécution ou se taisent.

Le nom original de cette installation était Hôpital psychiatrique de la province du Hebei ; il est situé au 572 de la route Est de Dongfeng, dans la ville de Baoding.

Hôpital psychiatrique de Baoding

Les injections toxiques mènent à la mort

1. Mme Rong Fengxian est morte après une injection forcée

Rong Fengxian

Le 11 mai 2001, Mme Rong Fengxian a été arrêtée par le secrétaire du parti de son village, Hou, et deux policiers du commissariat de police du village. Ils l'ont amenée au centre de lavage de cerveau du Nouveau district de la ville, où elle a été détenue en cellule d'isolement. Plus tard, elle a été transférée à l'hôpital psychiatrique de Baoding, où on lui a injecté une drogue inconnue et toxique. Mme Rong est morte à l'hôpital le jour suivant ; elle n’avait que 32 ans. L'hôpital a payé 7.000 yuan à sa famille en compensation.


2. Mme Cao Yuanru

Mme Cao Yuanru était une pratiquante de Falun Gong qui résidait à Yuanjiacun, canton de Laiyuan. Elle a été emmenée contre sa volonté à l'hôpital psychiatrique Baoding. Le jour suivant, Mme Cao, qui était en parfaite santé, est morte après des injections de drogues inconnues. Les autorités de l'hôpital ont donné à sa famille 10.000 yuans en compensation.


Dommages résultant de drogues nocives pour le système nerveux

1. Mme. Han Junmiao

canton de Xiong. Elle a été arrêtée par un policier de la sécurité publique du canton et emmenée à l'hôpital psychiatrique de Baoding. En novembre 1999, elle a été maintenue par quatre hommes tandis qu’on lui injectait des drogues nocives pour le système nerveux, la rendant incapable de s'asseoir ou de s'allonger pendant environ deux semaines avant d'être libérée.


2. Mme. Gu Peng

Mme Gu Peng, était une jeune institutrice de maternelle pour les enfants des employés d'une usine de cigarette à Baoding. Elle est allée deux fois à Pékin faire appel au gouvernement central au nom du Falun Gong. Les agents du "Bureau 610" et les gens de son lieu de travail dans le district de Nanshi l'ont emmenée contre son gré à l'hôpital psychiatrique de Baoding pour la forcer à abandonner la foi. Là, elle a fait une grève de la faim pour résister à la persécution. Elle a été attachée, gavée, battue avec des matraques électriques, et soumise au lavage de cerveau. Puis on lui a injecté des drogues toxiques qui l'ont rendue incapable de parler ou de manger, elle était si désorienté qu'elle ne savait pas si elle devait s'asseoir ou se tenir debout.

Après avoir été soumise à cette brutalité pendant six mois, Mme Gu a dit à contre coeur qu'elle cesserait de pratiquer le Falun Gong. Elle a été alors libérée. Après être retournée à la maison, cette personne précédemment en bonne santé et raisonnable est devenue mentalement instable due au traumatisme éprouvé, et sa famille l'a de nouveau envoyée à l'hôpital psychiatrique.


3. M. Liu Yong

M. Liu Yong, 39 ans, était un employé du groupe Fer & Acier de Handan et il vivait dans la cour une, Luochengtou, ville de Handan. Après que le PCC ait commencé à persécuter le Falun Gong, M. Liu est allé à Pékin quatre fois demander justice au nom de Falun Gong. En septembre 1999, il a été détenu puis envoyé dans un camp de travail forcé. Le 2 juin 2001, son employeur l'a envoyé à l'hôpital psychiatrique de Baoding, où il est encore persécuté.

Dès son arrivée, M. Liu s'est vu injecter une drogue inconnue, qui l'a rendu si malade qu'il en est presque mort.

Liu Yong a été détenu à l'hôpital psychiatrique de Baoding presque neuf ans. Il n'a pas été autorisé à écrire de lettres, ni passer d’ appels téléphoniques, ni recevoir des visites, et n'était même pas autorisé à avoir un stylo et un morceau de papier. Il a été complètement isolé du monde extérieur. Chaque jour il doit nettoyer le bâtiment, y compris les toilettes. Il a essayé deux fois de s'échapper. A la deuxième tentative, il a été rattrapé dans un bus long courrier et ramené.

M. Liu est forcé de prendre des pilules quotidiennement, et les médecins lui ouvrent la bouche pour s'assurer qu'il les avale. Un docteur lui a dit: « je sais que vous n'êtes pas malade ; mais nous sommes forcés de faire cela. »


4. Mme. Wang Xinfeng

Je suis Wang Xinfeng, une femme de 45 ans. J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996. Un jour en 2001, ma famille, dupée par le PCC, a utilisé la ruse pour me faire entrer à l'hôpital psychiatrique, où j’ai été complètement coupée du monde extérieur.

Après m'avoir donné des injections, ils m'ont forcée à prendre des pilules, et le docteur m'a fait sortir ma langue pour s'assurer que je les avais avalées. Un médecin femme m'a dit : « vous êtes la seule personne qui soit normale ici. Vous pouvez aider le personnel à balayer et à faire la vaisselle. » Plus tard, quatre ou cinq médecins masculins m'ont tenu sur un lit et m’ont fait des injections. En peu de temps, j'ai commencé à me sentir confuse, et je ne pouvais ni m’asseoir ni me coucher. Je me suis sentie extrêmement agitée et impatiente, je devais sans cesse me déplacer, mon coeur battait fort, mes mains tremblaient, mon corps était engourdi, et je me suis sentie vidée d'énergie. Je souffrais chaque minute, et chaque moment passait lentement. Le pire de tout, j'ai commencé à avoir des convulsion quand je suis allée au lit, me frappant la tête contre le mur.

Ma quarante-et-unième nuit à l'hôpital psychiatrique, après que le personnel d'hôpital ait commencé à s'inquiéter de la façon dont leurs travaux et bonifications seraient affectés si je mourais là, ils ont informé ma famille de venir me chercher. Le jour suivant, dès que ma famille a vu mon état mental anormal, ils ont été désolés et plein de remords. J'ai recommencé à pratiquer le Falun Gong, et retrouvé graduellement ma santé mentale et physique en un peu plus d'un an.

Traduit de l’anglais en France