(Minghui.org)
Par un correspondant de la province de Hubei
Mme Song Wenxiu et sa fille Li Shihong sont deux pratiquantes de Falun Gong du district de Jiangan de la ville de Wuhan, province du Hubei. Plus tôt cette année, un groupe d'agents du département de police du district de Jiangan a arrêté Mme Song et confisqué les clefs de sa maison. En l'absence de tout mandat de perquisition ou d'arrestation, la police a saccagé sa maison et arrêté sa fille. Les policiers Yu Jiming et Wan Baozhu du commissariat de police de Danshuichi ont pris 1.200 " yuans " lors de leur incursion à leur domicile. Sa famille s'est rendue au commissariat de police plusieurs fois pour récupérer les espèces manquantes, mais la police a refusé d'enregistrer et d’examiner leur cas.
La cour de district de Jiangan a jugé Mme Li Shihong le 7 avril 2010. La poursuite contre elle était composée de preuves fabriquées. La police locale ayant violé la loi à chaque étape de son arrestation et de son procès, la famille a décidé de faire appel.
Vers 10H le matin du 30 avril 2010, Mme Wu Bilin, une pratiquante locale qui a été témoin de l'arrestation de Li Shihong, avec deux autres pratiquantes âgées, Mme Huang Jing et Mme Sun Jingping, ont accompagné Mme Song à la cour de district de Jiangan pour remettre une lettre d'appel. Au lieu de les écouter, le juge Wu Shanrong a appelé Hu Shaobin du " bureau 610 "du district de Jiangan et Luo Lin de la division de la sécurité domestique du district de Jiangan. Hu a instruit Luo d'informer le commissariat de police de Houhu afin qu’ils envoient quelqu’un pour arrêter les quatre pratiquantes. La police n’a pas tardé à arriver et les a emmenées au commissariat. Après avoir garé le véhicule dans la cour, ils ont sortis en enfermant les pratiquantes à l'intérieur. Les quatre femmes, toutes dans la soixantaine, ont été laissées dans le véhicule sous le soleil brûlant jusqu'à 16 H00 passées cet après-midi là, privées d’eau, de nourriture, et de pouvoir aller aux toilettes. Quand la police a réapparu, ils les ont directement emmenées au centre de lavage de cerveau Shenjiaji. Les quatre pratiquantes ont refusé de sortir, alors la police les a traînés dehors et placées de force dans des cellules séparées au centre de lavage de cerveau. Mme Huang a crié: " Croire n'est pas un crime et faire appel n'est pas un crime ! " Les gardes du centre de lavage de cerveau l'ont aussitôt passée battue.
Mme Huang a développé de graves symptômes de maladie une vingtaine de jours après avoir été détenue. Les gardes l'ont emmenée à l'hôpital numéro 161 de Wuhan, où les médecins ont trouvé sa tension artérielle à 110/170 et ses battements de coeur à 130. Les médecins ont averti les gardes qu'elle pouvait mourir à tout moment. Les gardes ont rapporté sa situation au bureau 610, qui a accordé sa libération à contre-coeur. Après qu'elle soit retournée à la maison, le directeur du bureau de la communauté a exigé qu'elle vienne lui faire un rapport tous les deux ou trois jours. Afin d'éviter davantage de harcèlement, Mme Huang a été forcée de quitter sa maison quoique n’ayant pas encore récupéré.
Mme Wu et Mme Song sont également tombées gravement malade moins d'un mois après avoir été détenues et elles ont aussi été libérées. Mme Sun est toujours en garde à vue.
La police n’a cessé d’ appeler et d’envoyer des textos au mari de Mme Huang Jing, exigeant de connaître sa localisation le 18 juin 2010. En conséquence, elle n'a pas pu retourner chez elle. La police est également allée au domicile de Mme Song Wenxiu le même jour, essayant de découvrir qui avait écrit la lettre d'appel, mais elle n'a rien dit.
Un groupe d'agents de la division de sécurité domestique du district de Jiangan a arrêté Mme Wu Bilin au matin du 19 juin 2010, alors qu’elle faisait quelques courses. Ils ont fouillé sa maison cette nuit- là. Selon des personnes au courant, l'arrestation était liée à l'appel du 30 avril auquel Wu Bilin et Song Wenxiu avaient participé, et la police essayait de fabriquer des preuves contre elle.
Vers 20H00 le 29 juin 2010, plusieurs policiers sont arrivés au domicile de Mme Huang Jing dans deux véhicules. Ils ont frappé à la porte et crié. Quand personne n'a ouvert la porte, ils ont coupé le courant .
Il est difficile de considérer ce qui précède autrement que comme des représailles car ces femmes avaient fait appel du cas de Mme Li Shihong.
Traduit de l’anglais en France